A propos des nains, des géants et des fées dans les Alpes
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A propos des nains, des géants et des fées dans les Alpes

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des géants et des fées dans les Alpes

Max Liniger, La Chaux VD

Nombreuses sont les légendes, tantôt d' origine allemande, tantôt d' origine française, qui évoquent dans les Alpes un peuplement de nains, de géants et de fées. Divers chercheurs ont rattaché ces histoires au peuplement des époques néolithique et celtique, en particulier pour les nains.

est une magnifique escalade sur un rocher solide, comparable à l' Eggturm. De niveau D, la traversée complète des Pucelles nécessite 4-5 heures.

Dent de Combette Sommet le plus au sud de la chaîne.

Eperon sud. Agréable voie d' entraînement à l' es artificielle. Classique, voie D, compter 2 heures, haute de 120 mètres, Ai, IV.

SOURCES D INFORMATION Bibliographie La Conquête des Gastlosen par Raymond de Girard. Edition Atar, 1921 ( épuisé ).

Les Gastlosen par L. Seylaz, B. Favre, L. Henchoz. Editions du Griffon, 1950 ( épuisé ).

Préalpes Jribourgeoises, Guides du Club alpin suisse, par Maurice Brandt.

Nous remercions les personnes qui nous ont aidés à rédiger cet article, plus particulièrement E. Lorétan, P. Morand, E. Rcmy, C. Sonnenwyl, D. et E. Sonney, F. Winckler, L. Wuilloud et Edmond Pidoux.

Les nains Les nains, lutins, hommes des bois et autres sauvages auraient été laids, mais d' excellent caractère. D' aucuns ont voulu qu' ils ressemblent aux Lapons actuels1. Après l' invasion de populations plus évoluées, ils se seraient réfugiés dans les Alpes où, avec le temps, leur race se serait éteinte. De nos jours encore, des chants d' enfants reprennent ce mythe {Les petits nains de la montagne, de J.Dal-croze, p.ex .); de même, la légende du nain Zachéo, qui aurait contribué à la christianisation des Anniviards, en est une autre réminiscence. Un peuplement de nains a été également signalé dans la région de Brienz2.

L' examen des légendes allemandes semble orienter la recherche vers des origines altaïques de ces petits hommes, et aussi vers une race de peau noire et corporellement difforme3. Chez Tegethoff on fait la distinction entre deux types de nains allemands:

1. ceux nés des croyances aux elfes de la lumière ( Lichtelfen ), gais et tendres; 2. ceux nés des elfes de la nuit ( Dunkelelfen ), laids, difformes, protecteurs du sous-sol et des forgerons.

Tous sont serviables et aident à la maison, à l' écurie, aux moissons et à l' atelier de l' artisan. C' est ce que l'on voit pour le Valais dans Le petit nain de la montagne mentionné par Bouvier4. A noter qu' après avoir été récompensé par le montagnard d' un joli petit vêtement, le nain en question se trouva si beau qu' il renonça à travailler davantage, et s' en fut.

En France, on trouve aux nains les caractères divers des nains suisses et allemands, mais souvent leurs défauts et qualités sont reportés sur des fées.

La taille plutôt moyenne, voire petite, des Alpins - ainsi que des populations néolithiques de nos contrées - a incité certains auteurs à invoquer l' argument d' un peuplement pygmée. Il vaut la peine ici de signaler le débat qui prit naissance à la fin du XIXe siècle dans la revue britannique Nature au sujet des prétendus nains ( Pygmées ) vivant dans les Pyrénées espagnoles5. Citant un extrait de la revue parisienne Kosmos ( 1887 ), R.G. Haliburton évoque l' existence de Pygmées dans la province de Gérone ( vallée de Ribas, Col de Tosas ), ainsi que dans la région de Salamanque ( signalés dès le XVIe siècle ). Il y voit une simili- tude marquée avec les Pygmées d' Afrique. McPherson reprend le sujet avec plus de précisions, centrant ces « nains » dans le Colludo de Tosas. Il ajoute qu' ils sont le plus souvent employés comme bergers, et dit encore:

On m' apprend aussi qu' ils ne sont pas très intelligents et qu' ils ont l' air de se faire comprendre avec difficulté.

Mais surtout, il remarque que dans le voisinage il y a de nombreux crétins. En fait, il devrait s' agir pour ces prétendus nains de crétins frappés de nanisme ainsi que cela est souvent le cas. N' est pas ce que confirme d' ailleurs la description qu' en fait Haliburton lui-même: yeux légèrement mongols, visage jaune, large, taille de 1,10 mètre à 1,15 mètre, cheveux roux? L' affaire a été close rapidement grâce à une interview de Carthaillac, alors directeur de la revue Anthropologie, qui vivait à Toulouse, et selon lequel il ne s' agissait nullement de nains de race, mais de certains goitreux de petite taille. Portrait et activités de ces « nains » pyrénéens correspondent à ce que l'on sait des crétins dans les Alpes. Beaucoup de nos nains de légende doivent certainement être recherchés parmi ces êtres déshérités.

Le père de la théorie des Pygmées d' Europe est l' Italien Sergi. Il se fonde notamment sur des informations d' Homère, d' Hérodote, d' Aristote et de Pline, ainsi que sur des trouvailles de squelettes. Les nombreux restes découverts en Suisse et ailleurs sont peut-être les petits hommes des légendes germaniques et celtiques. Selon Lahovari, ils da-teraient de l' Age du bronze surtout, leur taille se situant entre 1,38 mètre et 1,42 mètre, comme les Pygmées actuels, et présentent à leur instar une dolichocephalic modérée' 1. Cela ne prouve pas que ce soient là des Pygmées véritables. Diverses maladies: rachitisme, crétinisme, peuvent en effet conduire au nanisme, et ce n' est pas sans raison que Fr. Schwerz, critiquant la thèse pygmée, affirmait que, avec quelques squelettes de taille supérieure à la moyenne, on pourrait très bien ériger aussi une théorie d' un peuplement de géants. Examinant les données numériques, Schwerz arrive à la conclusion que les hommes de l' Age de la pierre, notamment, étaient plus petits que ceux d' aujourd, mais nullement pygmées. Il est vrai que si l'on examine les tailles moyennes des hommes de Chamblandes, voisins de ceux de Grimaldi ( négroïdes ), et que l'on a découverts au Pays de Vaud et en Valais, on relève 1,58 mètre pour les hommes et 1,57 mètre pour les femmes. Dolichocéphales, les hommes de Chamblandes n' étaient pas parents des populations lacustres largement brachycéphales. D' au supposent que les nombreux contes sur les lutins dans les Alpes et le Jura pourraient rappeler des populations prélacustres qui seraient, peut-être, des Ligures ( dont la tradition dit toutefois qu' ils étaient plutôt géants ). Il semble plausible que la montagne ait servi de refuge surtout à des races de petite taille, car, grâce à la complicité du relief, les petits, les faibles y deviennent forts eux aussi7. Pour les Néolithiques du Valais et de Suisse romande en général, Sauter a souligné leur taille généralement petite à sous-moyenne. La preuve est faite du rattachement génétique de la plupart des Néolithiques de Suisse occidentale aux groupes contemporains de l' Europe méridionale ( civilisation de Chassey-Cortaillod-Lagozza ), mais aussi avec des populations plus septentrionales ( Châlons-sur-Marne ). De race à grande majorité méditerranéenne, de la variété dite gracile, essentiellement dolichocéphales, les Néolithiques du Valais diffèrent de façon marquée des médiévaux dont les rester nous sont parvenus dans les ossuaires, qui témoignent d' individus de taille moyenne à grande, brachycéphales, voire hyper-brachycéphales. De toute façon, les Alpes ne présentent pas d' unité raciale. Les « Pygmées » alpins n' ont frappé que parce qu' ils étaient entourés d' hommes de taille plus grande. Et ce n' est pas sans raison que J. Loewenberg put souligner en 1834 que, les Alpes écrasant leurs habitants, on ne saurait y trouver des légendes de géants, mais seulement de nains8.

Les géants L' affirmation de Loewenberg est trop restrictive, car, contrairement à l' avis de ce voyageur, les légendes de géants abondent dans nos montagnes et sur le plateau. Comme pour les nains, on rencontre dans les légendes d' origine allemande deux types de géants:

1. ceux aux bons traits, enseignant l' agriculture; ils seraient à l' origine de châteaux, d' églises, etc.; 2. ceux aux traits mauvais, violant femmes et enfants, écrasant le blé, ennemis du culte chrétien. Le plus souvent, les géants des légendes allemandes apparaissent en masse, sous les noms de Riesen, Türschen, Hünen. La plupart des textes soulignent leur sottise.

Les géants des légendes d' origine française apparaissent plutôt à titre individuel, sont constructeurs de dolmens et d' autres monuments à base de blocs de rochers, et ne manifestent aucune hostilité au christianisme. D' aucuns ont voulu y voir des Basques.

Chose curieuse, chez les géants germaniques aux traits mauvais, on rencontre des défauts qui sont ceux que l'on reprochait aux Huns du Ve siècle et aux Hongrois du Xe siècle. C' est ainsi que l'on a souligné l' analogie entre le nom de Hunne ( Huns ) et celui de Hüne ( géants ). On rejoint là l' idée de ceux qui voudraient que le terme « ogre » vienne de « Hongrois9.

Parmi les géants célèbres, il y a Gargantua, sauvé de l' oubli par Rabelais. Or, ce Gargantua est souvent présent dans nos régions; en Suisse romande, la légende porte largement témoignage de modifications de la géographie du pays dont il aurait été l' auteur:

On lui attribue la butte de Châteaux-d' ( Ex, la dent de Jaman, le Montet de Bex, la colline de Bertigny et la Pierre-à-Besse dans la vallée de Bagnes. C' est lui qui a creusé le Léman. Il a rempli sa hotte au Salève, provoquant ainsi la coupure entre le petit et le grand Salève.Voulant combler le port de Genève, il sème son fardeau en route. De la terre tombe, et voilà le coteau de Monthoux...

il boit à même la Sarine qu' il met à sec pendant trois jours et salit un petit lac qui s' appellera dès lors le Lac Noir Alors que les géants germaniques sont assimilés aux envahisseurs venus d' Europe orientale et centrale, les géants français sont plus souvent rattachés au mythe sarrasin. Rappelons-nous qu' après avoir défait 300 géants, Pantagruel, en abattant leur chef Loup Garou, s' est écrié: « Mahom! Mahom! Mahom! », montrant le lien qu' on établissait entre ces géants et le « méchant » musulman ". Dans le Cycle de Charlemagne, Fierabras, héros d' une chanson de geste de la fin du XIIe siècle, figure le Sarrasin, et dans deux autres chansons de geste apparaît le géant Roboastre dont le nom est une allusion orientale certaine. Il n' est pas improbable qu' une partie du mythe sarrasin en Suisse occidental se soit développée dans la foulée des chansons de geste consécutives aux Croisades. Au Proche-Orient les géants étaient également présents: ne citons que ceux qui auraient terrorisé les explorateurs envoyés par Josué avant de passer le Jourdain, ou encore, plus connu, Goliath face à David.

Il est probable que, au même titre où bien des nains de nos montagnes étaient en fait des victimes de l' endémie goitreuse, certains géants ont été les victimes d' une croissance immodérée. G. Stebler, dans sa monographie de 1913, Sonnige Halden am Lötschberg'-, présente la photographie d' un de ces infortunés, Moritz Kämpfen ( au nom prédestiné ), dont la taille devait dépasser largement les deux mètres. Il ne peut s' agir là d' une caractéristique raciale ( la tante de Kämpfen, Josephina, photographiée à ses côtés, est de taille normale ), mais manifestement d' une malformation ( Photo ).

Les fées Pour ce qui est des fées, leur nom s' attache surtout à certains accidents de terrain, plus particulièrement des grottes et autres abris sous roche. Là aussi existent des différences entre fées du monde allemand et fées du monde français. Tandis qu' en Allemagne les fées sont des personnes plutôt jeunes, protectrices des arbres, des rivières sacrées et des sources, en France, les fées sont plus âgées et davantage orientées vers la réalisation de miracles deus ex machina. Les fées sont fréquemment mentionnées dans les Alpes occidentales, en Savoie et en Valais tout particulièrement14.

En fait, la plupart des sites sont attribués aux fées en raison d' une mauvaise traduction du vieux français, et de la confusion qui en est née entre les mots fée et fez ( troupeau ), ainsi que pour le sens du terme faye ( brebis et fée ) en Savoie, jaya, Jaa en Valais ( Nendaz ), terme général pour mou- ton, ou encore Jaeta ( brebis de petite taille ): il y a eu confusion entre les mots issus de fata ( divinité inférieure ) et ceux de feta ( femelle pleine ). Ainsi Saas-Fee n' est rien d' autre que: le mont des moutons, Fb' berg, nom qui fut parfois aussi donné au Mischabel. En 1544, Stumpf, évoquant le bétail dans le Saaserthal, a dit Foe, et en i 758 Tschudi, mentionnant le proche Mont Martis, écrit Foë.

Constantin et Désormaux ont pu conclure qu' un certain nombre de grottes des fées sont simplement des abris où les troupeaux de moutons venaient se réfugier '. Le phénomène est visible notamment à Fillinges, à Régnier ( dolmen appelé Pierre aux Fées ), à Hérémence, avec la caverne des fées ( Faïes ) d' Arzinol ( ou Ardzinoainsi que la légende qui situe une autre fée dans le torrent de Martemoz, dans la même vallée -, la grotte des fées de Cierfs, dans le Münstertal, aux Grisons, ou encore à St-Maurice, le Trou aux fées qui s' était appelé primitivement Trou aux Fayes, que l'on croyait peuplé de fantôt mes et de revenants. La Grotte aux fées de St-Maurice, bien avant les fées, semble avoir abrité des sépultures préhistoriques. On dit que, dans la grotte de St-Mau-rice, habitaient deux fées: une bonne fée ( Frisette ) et une mauvaise fée ( Turlure ). N' est pas significatif que Frisette soit un nom souvent donné à une vache " '. Et Turlure n' incarnerait pas quelque tracassier, voleur de bétail ou auteur d' autres tur-lupinades?

A remarquer encore dans ce domaine que le qualificatif de fée fut attribué à certaines cupules de pierres à écuelles, ainsi que celui de diable, de païen, de sorcière, de dame, qui furent souvent utilisés comme synonymes ou remplaçants de Sarrasin. Ce dernier terme nous rappelle que, dans di- 1 Wäber, A., Die Sprachgrenze m den Alpen. Jahrbuch des Schweizerischen Alpenclub, XIV. Berne 187g ( tirage à part ), p.3.

2 Studer, M., Le servant des Alpes. Coopération, 6. Bâle, 7 février i97o;Gusset, H., Die AlpwirlschaJÏ in ihrem ganzen Umzüge. ire partie. Berne 1869, pp.82-83.

1 TegetholT, E., DieDämoneim deutschenundfranzösischen Märchen. Ein Beitrag zur Lösung des Problems der Märchenwanderung.

verses localités, les Sarrasins passent pour avoir été les maris des fées. Celles-ci détenaient, selon les montagnards, le pouvoir de dispenser le bonheur ou le malheur. Femmes menues, au teint brun, aux cheveux noirs ( signe qu' elles venaient de l' Orient ...)17, ce qui les rapproche évidemment des peuples du Levant. Van Gennep a montré, lui aussi, que la fréquente identification des Sarrasins et des fées, par l' emploi simultané, soit successif des deux termes, constitue un intéressant phénomène de convergence. L' équivalence desdeux termes avait déjà été notée par Manabréa, et on l' a signalée aussi dans le Forez qui semble pourtant n' avoir que médiocrement souffert des invasions « sarrasines ». Pour le Bugey, J. Tournier n' hésite pas à écrire:

Le massif de Pierre Châtel, sur les bords du Rhône, a été occupé par les Sarrasins. A l' ouest, en face du hameau de Lasignieu, on aperçoit à flanc de la roche de Panes un trou noir difficilement abordable sans le secours d' une échelle, c' est la grotte des fées16.

Il vaut la peine de signaler que l' expression populaire « être fada », synonyme d' être fou, bizarre, extravagant, utilisée en français, peut faire mieux comprendre l' assimilation des fées ( les fada ) avec les Sarrasins, ces étrangers aux mœurs « barbares », qu' ils aient été Arabes, Berbères, Juifs, Tsiganes, Lombards, Hongrois, Normands ou brigands autochtones.

La tradition des nains, géants et fées se rattache probablement aux anciens mythes celtiques et nordiques. Il se peut que, au-delà, elle procède d' un vieux fonds indo-européen. Mais des légendes d' invention récente les ont déviées de leur sens originel et les ont mêlées au souvenir plus ou moins littéraire des « démoniaques » Hongrois et Sarrasins qui ont sillonné l' Europe pourrie du Xe siècle.

Schweizer Archiv für Volkskunde, XXIV, 3. Bale 1923, pp. 137-166.

4 Bouvier, J.B., Légendes valaisannes. Lausanne 1931, repris in Les plus belles légendes suisses. Lausanne 1942, pp. 36SS.

; Haliburton, R.G. et McPherson, W., Racial dwarfs in the Pyrenees. Mature. 1213. Londres 1893, pp. 294-295; Stuart-Glennie, J.S., Racial dwarfs in the Pyrenees. .Nature, 1389.

6 La hovari,N., Les peuples européens. Neuchâtel 1946, pp. 245 ss; Schwerz, Fr., Die Völkerschaften der Schweiz von der Urzeit bis in i

7Laur-Beiart, L., Urgeschichte und Schweizertum. Bale 1939, pp. 12-23; Loewenberg, J., Schweizerbilder. Berlin 1834, p.8o; Sauter, M.R., Eléments d' une diagnose anthropologique comparative des populations néolithiques de la Suisse occidentale. Cronica del VI° Congreso International de Ciencias Prehistàricasy Protohistóri-cas. Madrid 1951. Zaragosse 1956, pp. 113-115; Sauter, M.R., Aspects du Valais il y a cinq millénaires. Archives de la Société helvétique des sciences naturelles. Sion 1963, pp. 19-30.

8 Le phénomène de la plus grande persistance des légendes de nains semble universel. C' est ainsi que la longévité des nains est également attestée dans les civilisations négro-africaines. Dans son Histoire des peuples de l' Afrique noire ( Paris 1962 ), René Cornevin dit: « Il est certain que, dans le folklore, les nains survivent aux géants, et nous avons tous à l' esprit les Korzigans de Bretagne et les Kobold des légendes allemandes. Zeltner explique la richesseouest-africaine des traditions relatives aux petits hommes par l' existence sur une vaste étendue de races naines, la croyance très répandue aux esprits malfaisants et enfin la présence de singes qui apportent à proximité le témoignage d' une « humanité rudimentaire, insociable et pillarde » ( p. 125 ). » Cf. aussi Zeltner, Fr., « Les nains et les géants dans les traditions soudanaises ». Anthropologie. Paris 1910, pp. 248-250.

5 Tegethoff, E., op.cit ., pp. 137-166. 10 Christinger, R., Mythologie de la Suisse ancienne. Genève 1965, t. II, « Gargantua », pp. 71—92.

1' Rabelais, Pantagruel, Roy des Dipsodes, restitué à son naturel avec ses faiczt et provesses espoventables. Ed. La Pléiade. Paris 1955, pp. 17b, 288SS.

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