Les glaciers des Alpes suisses en 1980/81
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Les glaciers des Alpes suisses en 1980/81

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Extrait du 102e Rapport de la Commission des glaciers de la Société helvétique des sciences naturelles ( CG/SHSN ) Peter Kasser, CG/SHSN, et Markus Aellen, CG/SHSN et Laboratoires de recherches hydrauliques, hydrologiques et glaciologiques ( VAW ) de l' EPFZ INTRODUCTION Actuellement, le réseau d' observation de la CG/SHSN comprend 120 langues glaciaires dont on détermine la variation annuelle de longueur. Les VAW organisent et élaborent les mesures qui sont exécutées sur le terrain ou, dans certains cas, sur la base de prises de vue aériennes par neuf services forestiers cantonaux ( 84 glaciers ), par six collaborateurs privés ( 13 glaciers ), par deux sociétés de forces motrices ( 4 glaciers ), par l' Institut fédéral pour l' étude de la neige et des avalanches ( IFENA, 1 glacier ) et par ses propres collaborateurs ( 18 glaciers ). On doit à l' Office fédéral de topographie ( S + T ) et à la Direction fédérale des mensurations cadastrales ( D 4- M ) de nombreux vols photogrammétriques. En outre, les VAW ont contribué à établir les résultats des bilans de masse pour les glaciers d' Aletsch, de Gries ( Aegina ), de Limmern, de Plattalva et de la Suvretta.

conditions de climat et d' enneigement de l' année 1980/81 La description des conditions climatiques se fonde sur différentes sources. Les bulletins quotidiens ( Wetterberichte ) et mensuels ( Witterungsberichte ), les rapports trimestriels ( Ergebnisse der täglichen Miederschlagsmessungen ) et annuels ( Annalen ) de l' Institut suisse de météorologie ( ISM ) ont fourni les données climatologiques de l' année du rapport. Ces valeurs peuvent être comparées avec les normes issues des cahiers de climatologie de la Illustrations 116 à 124 Suisse ( Klimatologie der Schweiz ) publiés également par l' ISM. L' Annuaire hydrologique de la Suisse, édité par le Service hydrologique de l' Office fédéral de la protection de l' environnement, a donné les valeurs des débits. Celles de l' enneigement ( tableau 4 ) proviennent du réseau des stations nivométriques commun à l' IFENA et aux VAW, à l' exception de celles du Gütsch, du Säntis et de Saas-Almagell fournies par l' ISM. A. Lemans ( ISM ) a mis à disposition les sommes des températures moyennes journalières positives ( tableau 1 ), tirées de son rapport en préparation, et M. Schild ( IFENA ) a rédigé le résumé sur la neige et les avalanches de l' hiver 1980/81.

Le déroulement des conditions météorologiques de septembre 1980 à octobre 1981 est représenté à la figure des pages 158—159 par les valeurs moyennes journalières ( actuelle et pluriannuelle ) de la température de l' air des stations de Zurich-ISM, de Locarno-Monti et du Jungfraujoch, ainsi que par les sommes journalières des précipitations mesurées aux stations de Zurich-ISM, de Lo-carno-Monti, du Säntis et de Sion. En outre, l' al de l' isotherme de zéro degré, observée dans l' atmosphère libre au-dessus de Payerne à 13 heures est indiquée pour chaque jour par les valeurs actuelles de l' exercice et par les moyennes plu-riannuelles1.

1 Les moyennes journalières de la période de référence 1901/1960 ont été adaptées aux nouvelles conditions de mesure pour les stations de Zurich-ISM et de Locarno-Monti qui font partie du réseau automatique d' observation ( ANETZ ) de l' ISM.

En septembre 1980, le temps fut partout trop sec, sauf dans les Alpes vaudoises qui se sont signalées par un excès de pluie. Le manque de précipitations fut particulièrement sensible dans le nord-est de la Suisse, aux Grisons et au sud des Alpes. L' ablation estivale des glaciers se poursuivit donc à une allure rapide, favorisée par une température supérieure à la norme et un ensoleillement généreux. Le temps est reste chaud, ensoleillé et sec durant la première semaine d' octobre et, le 7 de ce mois, l' isotherme de zéro degré se trouvait encore au-dessus de 3000 mètres sur mer. Ces conditions changèrent brusquement la nuit suivante, ce qui apporta des précipitations abondantes sur les deux versants des Alpes. Le 8 octobre, les champs de mesure du Weissfluhjoch ( 2540 m s. m .), du Tableau / '. Somme des moyennesjoumalières positives de la température de l' air ( SC ), de mai à septembre, des années 1979 à 1981 StationAltitudeMai/septembre Mai/septembre Mai/septembre mètres197919801981 sur merÈ+ CZ+ C2+ C a ) Stations d' observation Gütsch 2287833737810 Säntis2 2500634495589 Weissfluhjoch26675594g7552 Jungfraujoch ( Sphinx ) 3578468192 Payerne ( 700 mb ) s 3100242290287 Munich ( 700 mb ) 33100194222251 Milan ( 700 mb)s3100305405401 b ) Extrapolations pour Us névés de Clarides4 2700515451498 Clarides4 2900376341369 Suvretta s 2750503450494 Jungfraufirn ( P335116136178 1 Extrait de A. Lemans, « Der Firnzuwachs pro 1980/81 in einigen schweizerischen Firngebieten », 68e rapport, Zurich ( en préparation ).

2 Les valeurs pour 1981, déterminées à partir des données collectées automatiquement, ne sont pas comparables sans réserve avec les valeurs des années précédentes.

1 Observations dans l' atmosphère libre, faites au moyen de radiosondages au niveau de 700 millibars = environ 3100 mètres sur mer ( valeurs moyennes des sondages de 0 heure et de 12 heures ( temps universel ), calculées par G. Gensler et A. Lemans ).

4 Valeurs estimées par extrapolation d' après le Gütsch.

5 Valeurs estimées par extrapolation d' après le Weissfluhjoch.

6 Valeurs estimées par extrapolation d' après le Jungfraujoch ( Sphinx ).

Säntis ( 2500 m s. m .) et du Gütsch ( 2288 m s. m .) furent définitivement enneigés. Le 9, ce fut le tour des stations de Berninahäuser ( 2049 m s. m .) et du Grimsel ( 1970 m s. m .), la neige descendant jusque vers 850 mètres sur mer au nord des Alpes. A plusieurs reprises, le mois d' octobre vit défiler des masses d' air chaud ou froid. Le 16, il pleuvait jusque vers 2700 mètres sur mer et, le jour suivant, la neige tombait presque jusqu' à 800 mètres sur mer. Le 18, les champs de mesure de l' hospice du Simplon, de Mauvoisin, de Pontresina, du Trübsee et de Zervreila, situés entre 2000 et 1 735 mètres d' al, furent définitivement enneigés. Le 23 octobre, l' isotherme de zéro degré remontait à 3000 mètres, tandis que, trois jours plus tard, la neige réapparaissait jusqu' à 1000 mètres au nord des Alpes et jusqu' à 1400 mètres sur le versant méridional. C' est ce jour-là que l' hiver s' installa au col de la Maloja ( 1810 m s.m. ). Une nouvelle invasion d' air chaud fit remonter le thermomètre du Jungfraujoch-Sphinx ( 3576 m s. m .) à +2 C les 27 et 28 octobre. La somme des précipitations du mois d' octobre fut légèrement supérieure à la norme dans le nord-est de la Suisse et au Tessin; elle était fortement excédentaire dans les autres régions du pays où, malgré des afflux d' air doux provoquant des débits considérables, la neige s' ac en quantité importante en altitude. C' est ainsi qu' en octobre, dans le bassin du Rhône, en Tableau 2. Variations de longueur des glaciers 1978/79 à 1980/81 Récapitulation 197H 79 Réseau d' observation

Non observés

Observés

Résultat incertain

En régime connu

En crue

Stationnaires

En décrue

Variation moyenne de longueur... Mètres par glacier4.95 Nombre de glaciers83 Remarques: Les notes 1 à b se réfèrent aux glaciers qui, au tableau 5, ont le numéro sui\ ant: .'33- 34- 35- 36' 46 °7- 68- 69, 72. 101, 108. 110, 112. 113, 115, 116. 117. 118. 120.

2 3°. 762, 6, 10, n, 13, 16, 18, 19. 20, 23..24, 25, 26, 27. 28. 37. 38.40. 41,42. 43.49. 53, 54. 55. 56,57,58,59,60,61,64,66, 70, 71, 73, 77, 78, 79, 89, 90, 91, 93, 96, 98, 99, 100. 103, 105. 107, 109, 114. 4 1,12, 47, 92, 119. s 3, 4, 5, 7, 8, 9, 14, 15, 17. 21, 22, 29, 31, 32, 39, 44. 45, 48. 50, 51, 52. 62. 63. 65. 74. 75, 8o, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 94,95, 97, 102, 104, 106. 111. 6 Pour le calcul de la variation moyenne de longueur on n' a pas tenu compte des résultats de 21 glaciers. Ils ont été éliminés pour les raisons suivantes:

- influence d' un lac d' accumulation :3,50,51.

- valeur pour 2 ans :92, 93, 94.

- valeur pour 3 ans:100.

- valeur incertaine ou non chiffrée:9, 12, 13, 14,26,49,55,56,57,58,59,64,99, 107.

amont du Léman ou, plus précisément, en amont de la station limnigraphique de la Porte du Scex, les réserves en eau ont augmenté de 0,7 kilomètre cube, soit une lame de plus de 100 millimètres d' eau répandue uniformément sur les 5220 kilomètres carrés du bassin versant.

En novembre, la température a encore varié dans de très larges limites. Au début du mois, un froid rigoureux s' installa pendant quelques jours sur toute la Suisse, créant des conditions de gel ( du 2 au 5 novembre ) même dans les régions basses de la Suisse orientale. Il fit de nouveau assez chaud sur les Alpes du 16 au 26 novembre, l' isotherme de 1979/80 1980/81 Nombre de glaciers7 120 120 Nombre de glaciers 7 7' 9' Nombre de glaciers I IO " 3 IOI de glaciers i 4 22 ( pour-cent ) 109 ( 100.0 i 109 ( 100,0 ) 99 ( 100,0 ) ( pour-cent ) 47 ( 43,21 73 ( 67,0 ) 5252.5 ) ( pour-cent ) IO ( 9,2 9 ( 8,21 54 ( 5->J ( pour-cent ) 52 ( 47,6 ) 27 ( 24.8 ) 42'( 42,43-27 84 + o-74 78 "

zéro degré remontant jusqu' à 3500 mètres sur mer le 23. Le froid réapparut les derniers jours du mois. Comme le montre le tableau 4 ( page 162 ), la neige s' installa définitivement ( le 27 novembre ) dans la majorité des stations des vallées des Alpes et apparut jusqu' en plaine, au nord de cette chaîne de montagnes. Au sud des Alpes, le manteau neigeux ne s' accrut que très lentement en raison d' une période de sécheresse extraordinairement longue qui dura de novembre à février. Il en Tableau3. Bilans annuels de masse de quelques glaciers de 1978/793 1980/81 Glacier Année de bilan Surface Bilan de masse Ligne Intervalle du au glaciaire km2 total' B* 1 o6 m1 de glace spécifique2 b kg/m- d' équilibre m s. m.

Gries

26. g. 78 25-9-79 29.9.80 25-9-79 29.9.80 24.9.81 6.26!

Ö.331 6,32 5 6.162 + 5,061',634 886 + 7' 9 232 3070 2660 2940 Aletsch

1. 10.78 I. 10.7g 1. 10.80 30.9.79 30. g. 80 30.9.81 128,22 " 128,20s 128,14 "

+ 23,127 + 218,570 + 180.1 70 ' "

+ 162534 + 1268 ' "

2973' 2781' 2B577 l.immern et Plattalva.

5-9-7« 30.8. 79 1. g. 80 30.8.79 1.9.80 r.9.81 3.3« " 3.3« " 3,3« "

0,252 + 2,959 0,484 ('7 + 787 129 2840 2302 2750 Suvretta

78' 3 14.9.80 13.9.79 14.9.80 12.9.81 3.'512 3."5 l2 5' 2 0.196 + 3,898 + 1,220 51114 + 34« 2 79° 2505 2675 Valeurs absolues des gams oti des pertes de masse, déterminées à partir du bilan hydrologique du bassin versant de la Massa pour Aletsch, par intégration des zones à bilans spécifiques égaux pour les autres glaciers, en admettant une densité de la glace de 0,9 g/cm-1.! Valeurs obtenues par la répartition des gains ou des pertes de glace sur la surface du glacier. Une masse de 1 kg/m2 équivaut à 1 millimètre en hauteur d' eau. 1 Surface estimée pour le Ier octobre 1979. 1 Surface estimée pour le 2 octobre 1980. Surface estimée pour le 1 " novembre 1981. 1 Surface estimée pour le 14 septembre 1979.

Valeurs obtenues par interpolation des données collectées au Jungfraufirn.

Surface estimée pour le 19 septembre 1980. 1 Surface estimée pour le ig septembre 1981. 1 Valeurs provisoires.

Surface du ^septembre 1977.

Surface du 12 septembre 1973.

fut de même en Engadine pendant ces mois et dans le Haut-Valais en novembre seulement. Le mois de janvier apporta des précipitations très abondantes en toutes régions, sauf au Tessin et en Engadine où la norme ne fut qu' à peine dépassée. Février fut un peu sec partout, et ce n' est qu' avec le mois de mars que des précipitations générales et importantes mirent un terme à la sécheresse du sud des Alpes. La suite de l' année se caractérisa par une alternance assez régulière de mois secs et Figure 1.

TEMPÉRATURE(moyenne journalière ), PRECIPITATIONS ( somme journalière )

ET ALTITUDE DE L' ISOTHERME 0 °C ( Radiosondages 13h ) en 1980/81

-10 Zurich MZA 569 m.s.m.

( Station ANETZ ) TEMPÉRATURE moyenne journalière moyenne ajustée 1901/60 PRECIPITATIONS somme journaliè

Locarno-Monti 379 m.s.m.

( Station ANETZ ) TEMPÉRATURE moyenne journalière moyenne ajustée 1901/60 PRÉCIPITATIONS somme journalière -10- Sept Oct.

-*-f v-r-r-i^-i--r-T-Lr--r-v-rrt| i* Nov. Dec. Jan. Fév. Mars 50 v-j-f Avril

Mai Juin Juil Août Sept.

Oct.

1 t t Disgrazia' ascension de la paroi nord 112 Au deuxième tiers de la paroi nord de la Disgrazia Photos: Marianne Zimmermann, Scharans 113 Montée au sommet du Spannort: vue sur le Krönten et les Windgällen humides. La couche de neige diminua fortement durant la longue période de chaud qui prit place entre le 20 mars et le 16 avril. En avril, les débits des torrents alpins des bassins du Rhône, du Rhin et de l' Inn dépassèrent de beaucoup les quantités usuelles. La plupart des stations nivométriques virent la neige disparaître trois à cinq semaines plus tôt qu' en 1980, cet événement survenant le 16 juin au Gütsch, le 10 juillet au Weissfluhjoch et le 25 août au Säntis. Après un mois de juillet plutôt froid et pluvieux, août et septembre furent assez secs et normaux, voire chauds. L' ensoleille se révéla évidemment déficitaire pendant les mois pluvieux, ainsi qu' en juin, alors qu' il atteignit des valeurs normales ou un peu plus fortes en avril et en août.

Malgré les températures légèrement trop chaudes en septembre, le manteau neigeux de l' hiver 1981/82 a commencé à se former déjà pendant ce même mois. De très fortes précipitations se produisirent vers la fin de septembre. Avec 979 millimètres, Camedo signale, par exemple, le second record depuis 1901 pour le mois de septembre; de cette lame d' eau, 885 millimètres sont tombés entre le 2 1 et le 28 septembre, dont 429 entre le 25 et le 28. Dans les chiffres du tableau 3, traitant des bilans de masse de quelques glaciers en 1980/81, l' accroissement dû aux abondantes précipitations de septembre 1981 n' apparaît entièrement que pour les glaciers de la région d' Aletsch, les mesures sur le terrain ayant été exécutées le 1er septembre déjà aux glaciers de Limmern et de Plattalva, le 12 dans la région de la Suvretta et le 24 au glacier de Gries. Octobre fut aussi riche en précipitations, mais sur le versant nord des Alpes cette fois-ci. La neige s' installa définitivement le 12 octobre au Weissfluhjoch, et le 22 au Gütsch et au Säntis. Dans les stations plus basses, la neige disparut à nouveau pour réapparaître de façon permanente à partir du 28 novembre.

Durant l' année hydrologique 1980/81, les sommes de précipitations d' octobre à avril furent plus faibles que la norme au Tessin, tandis qu' elles atteignaient ou dépassaient celle-ci dans les autres 114 Grand Spannort 115 Au sommet du Spannort: vue sur les Alpes bernoises Phouis: Christophe Arz. Hünenberg régions, l' excédent se révélant assez considérable en Engadine et dans quelques stations du Valais. De mai à septembre, la somme des précipitations a fortement dépassé la norme dans le val de Poschiavo, au Tessin et en Valais, un peu moins dans les autres régions.

La distribution spatiale des écarts des précipitations d' octobre 1980 à septembre 1981 et des températures estivales moyennes de mai à septembre 1981, par rapport aux normes, est représentée graphiquement de la même façon que l' année dernière2 ( figure 2, page 169 ). On considère comme normales les valeurs qui varient peu ( écarts positifs ou négatifs ) par rapport à la norme et qui sont enregistrées en moyenne tous les quatre ans. Dans la figure en question, elles sont représentées dans les zones indiquées par le chiffre zéro. Les valeurs des classes ( et zones de la figure ) indiquées par les chiffres +1 et -1 s' écartent fortement de la norme. Elles apparaissent en moyenne une fois tous les quatre à onze ans. La figure montre donc que les précipitations annuelles ont fortement ( voire très fortement ) dépassé la norme dans les régions englacées des Alpes suisses. En revanche, les températures estivales ne se sont guère écartées de la norme, à l' exception de quelques régions limitées.

Voici comment M. Schild ( IFENA ) décrit les conditions d' enneigement et des avalanches de l' hiver 1980/81:

« L' hiver 1980/81 s' est signalé de façon toute particulière par un enneigement abondant sur le versant nord des Alpes, ainsi que sur les montagnes du nord du Valais et des Grisons d' une part, Correction par rapport à l' année dernière: les mesures de température du nouveau réseau automatique d' observation del' ISM ( ANETZ ) ne sont pas toutes sans autre comparables avec les résultats des périodes de mesure précédentes. C' est pourquoi, l' écart de température de mai à septembre 1980 pour Davos a été affecté de l' indice -2 au lieu dei et celui de Scuol de l' indice -2 au lieu de zéro. Ainsi, la zone froide d' in -2, représentée à droite sur la figure 2 b, page 193, doit être supprimée.

Photographies u6 et 121 à 124: mesures d' épaisseurs de glace sur glaciers et au moyen de F écho-sonde radio-électrique. Photos du glacier du Rhône prises le 16 septembre ig8o ( 121 ) et le 18 septembre ig8o ( 123,124 ), du glacier de Gruben ( VS ), prise le 31 mai ig8i ( 116 ) et du glacier de Gries ( VS ), prise le 13 juin iq8i ( 122 ) par W. Haeberli, VAW ( 116 ) et H.P. Wächter, VAW ( 121 à 124 ).

Photo 116. Sondages radio-électriques sur le glacier de Gruben ( VS ). En hiver et au printemps, les 50 kilogrammes de F appareillage en état de fonctionnement peuvent être facilement déplacés d' un endroit à l' autre sur la surface lisse du glacier au moyen de deux luges en plastique.

Photo 121. Dans le cadre d' un projet de recherches glaciologiques de F' Institut de géographie de F' EPFZ, on a sonde le lit de la langue du glacier du Rhône au moyen d' ondes radio-électriques en 233 points répartis sur 11 profils transversaux eta profils longitudinaux. Les profondeurs maximales de 370 mètres sont à la limite des possibilités de l' appareil.

Photo 122. Pour les mesures, l' émetteur ( arrière-plan ) et le récepteur ( avant-plan ) de l' appareil sont places à 50 mètres l' un de l' autre. Les antennes, enroulées pour le transport, déployées jusqu' à une longueur de 80 mètres pour le travail, sont placées parallèlement l' une à l' autre et perpendiculairement à l' axe de la mesure. Par conditions favorables, on peut exécuter de 30 à 40 mesures par jour.

Photo 123. L' oscilloscope, la partie importante du récepteur, est monté sur une luge. Pour mesurer, on n' a qu' à l' enclencher. La courbe qui apparaît sur son écran permet de déterminer les valeurs recherchées.

Photo 124. L' oscillogramme visualise le signal de l' émetteur à gauche par une ondulation primaire ( impulsion isolée ) et son écho renvoyé par le lit du glacier ( à droite ). La distance entre ces deux ondulations vibrant en sens opposé correspond au temps mis par le signal pour arriver au récepteur après avoir frappé le lit du glacier. Dans notre exemple, le signal a mis 1,33 microseconde pour parcourir la glace du glacier du Rhône, ce qui correspond à une épaisseur de 126 mètres à cet endroit.

Photos 117 à iso. Avance du glacier de Fee.

Photo 117. Détail du cliché aérien n° 8jÇ2 du S + T, du 23 septembre iç6ç. Photo 118. Détail du cliché aérien n° 1596 de la D + M du 8 octobre ig8i. Photo 11 g. Photo prise par H. Rothlisberger, VAW, le 16 octobre iç6y. Photo 120. Photo prise par W. Schmid, VA W, le 4 octobre ig8i.

Photos 117 à 120. Langue du glacier septentrional de Fee. La langue glaciaire, qui a adopté la forme d' une patte de faune, se glisse dans l' étroite gorge rocheuse située au nord de la Gletscheralp et. en engloutissant les éboulis grossiers devant son front, s' approche du lac qui occupe l' ancien lit glaciaire. Elle s' écoule d' une vaste combe en forme d' entonnoir, située au pied des Mischabel, on les névés et les avalanches provenant des )(lancs orientaux de la Lenzspitze ( 4294 m ), du Dom ( 4595,4 m). du Täschhorn ( 44go,7 m ) et de F Alphubel ( 4206 m ) s' accumulent sur une longueur de 6 kilomètres, puis sont comprimés en un fleuve de glace vingt fois plus étroit. En longeant le bord oriental de cette combe, le glacier méridional de Fee s' étale sur le versant nord de F Allalinhorn ( 4027,4 m ) et sur les pentes rocheuses étagées au sud de la Gletscheralp. Son large front, partiellement visible au bord inférieur des prises de vue aériennes ( photos 117 et 118 ), est actuellement en progression rapide. Lors des crues glaciaires maximales des XVIIe à XIXe siècles, ces deux glaciers s' étendaient jusqu' au fond de la vallée, et la Gletscheralp fut, par moments, complètement entourée de glace. L' éboulement qui a recouvert les 400 premiers mètres du glacier septentrional de Fee, en été 1953, est visible en deux endroits: sa niche de décollement, signalée par la teinte plus claire des rochers situés au-dessus de la langue glaciaire, et son cône d' éboulis forme de blocs grossiers qui se sont répandus du front glaciaire vers le lac. Le glacier a avancé assez régulièrement de 300 mètres environ depuis 1958 et de 200 mètres depuis ig67 ( laps de temps séparant les deux prises de vue ).

Tableau ¢. Enneigement de I' hiver 1980/81 Station AltitudePériode d' enneigement continu mètrespremier dernier durée sur merjourjourjours Leysin1250 Grindelwald Bort.. .1570 Mürren1670 Grimse197 "

Stoos12go Andermatt440 Trübsec 1800 Gütsch2287 SchwägalpI2go Braunwald1320 Malbun 1600 Säntis2500 Ulrichen1345 Montana 1,4.yo Zermatt 1610 Bourg-St-Pierre650 Saas Almagell 1667 Mauvoisin1840 Klosters EW 200 Davos Flüelastrassc. .1 560 Zervreila 1735 Arosa 1818 Weissfluhjoch2540 Ftan 1710 La Drossa1710 Samedan 1710 Pontresina 1840 Berninahäuser2049 Ambri1000 Bosco-Gurin1510 San Bernardino Dori.1630 Simplon Hospiz2000 Poschiavo1014 Santa Maria1400 Maloja1810 27.11.

2.4.

127 27.11.

.'5-4- 140 27.11.

14.4.

.'39 9-Io- 9.6.

244 27....

9-4-'34 27.11.

20.4.

.'45 18. 10.

2.6.

228 8. .0.

16.6.

252 27. u.

.'3-4- .38 27. 11.

17.4.

142 27.11.

12.4.

.'37 8.10.

25.8.

322 27. 11.'12.4.

.'37 27. 11.

8.4.

133 27.11.

5-4- 130 27. 11.

2.4.

126 27.11.

23-37 18.10.

20.5.

215 27.11.

.6.4.

141 27.11.

14.4.

.'39 18. 10.

23.4.

188 27.11.

9-ö- .64 8. 10.

10.7.

276 -. .1 6.4.

— ig. 10.

11.4.

.'75 25. 10.

29-3- 156 18. 10.

29-3- 163 g. 10.

5-4- 79 11.3.

66 3.11.

5-5- 184 27. 11.

27-3- 121 18.10.

21.5.

216 13.11.

ig. 11.

7 27.11.

10.3.

104 25.10.

.'3-4- 172 1 Interpolée.

2 Et encore les Ier, 4 et 5 mars.

.'Observations à partir du 1. 12.

Hauteui maximale Valeur maximale de la couche de neige de l' équivalent en eau hauteur date valeur date cm mm' 55 21.1.

4f>3 5-3- 224 21. 1.

553 16.2.

188 21. 1.

47' 27.

372 7.2.

— ig2 5-3- 567 27.2.

218 21.1.

564 21.2., 14.3.

298 21.1.

1019 28.2.

440 6.2.

- 230 21. 1.

742 .8.3.

258 21.1.

744 I7-3- 185 21.1.

447 7-3- 610' 9 6.2.

407 16.2.

.'99 20. 1.

446' 3 94 21.1.

186 14.3.

170 21.1.

439' 3 30 4-1-2260 2 1. 1.

749 18.3.

172 20. 1.

443 13-3- 142 20.... 7.2.

404 I/-3- 141 20. 1.

394 16.3.

159 21. 1.

460 4-3- 262 18.3.

993 1.6.

°5 21. 1.

241 14.2.

86 20. 1.

205' 3 5° 21./22. 1.

63 21. 1.

.05 18./19.3.

166 7.4.

36 2 1. 1.

— 89 21. 1.

130 1.4.

62 .8.3.

57 2.2.

.40 1.4.

5 18.3.

33 18.3.

41 30.1.

.03 .8.3.

264 26.2.

et par un manque très marqué de neige dans le sud du Valais, au Rheinwald, dans la région d' Avers et en Engadine d' autre part. Cette situation a commence en octobre déjà par de notables chutes de neige sur les régions septentrionales. Mais les épaisseurs du manteau neigeux supérieures à la moyenne ne sont apparues qu' avec l' apport des fortes chutes de neige survenues à plusieurs reprises entre la fin de novembre et le 20 janvier. Le côté inusité de cette abondance de neige dans ces régions apparaît dans les nouveaux records d' épaisseur du manteau neigeux, relevés à huit stations de mesure de I' IFENA, et dans le fait, pour 18 autres stations, que l' hiver 1980/81 se range parmi les cinq hivers les plus enneigés.

L' absence de précipitations hivernales au sud des Alpes et sur les régions limitrophes eut pour résultat qu' on releva, en plusieurs endroits, les couches de neige les plus faibles depuis le début des mesures. La ligne séparant les régions septentrionales, enneigées au-delà de la moyenne, et celles du sud annonçant un fort déficit passait par le Cervin, la vallée supérieure du Rhône, le Grimsel, le Saint-Gothard, l' Adula, le Piz Kesch et S-charl.

Les conditions du début de l' hiver déterminèrent tout d' abord une base instable du manteau neigeux, ce qui provoqua de nombreuses avalanches à la suite des fortes chutes de neige ultérieures. On en a recensé 207 qui causèrent de grands dégâts matériels aux bâtiments, à la forêt, à des voies de communication et à des installations techniques. De nombreuses personnes furent aussi ensevelies, et la mort a frappé à 17 reprises. Parmi les 27 personnes qui ont perdu la vie dans des avalanches durant l' hiver 1980/8 I, on ne compte que des touristes. On n' a note aucun accident de travail, et personne n' a perdu la vie au cours d' événe catastrophiques.

Il n' est pas surprenant de ne compter aucune victime au sud des Alpes. En effet, aucune avalanche ne peut survenir lorsque la neige manque! Il est, en revanche, plus étonnant de n' enregistrer que cinq accidents mortels dans les régions septen- trionales extraordinairement enneigées. Les douze accidents restants qui ont fait 22 victimes se sont produits en Valais, ainsi que dans le centre et le sud des Grisons on l' enneigement atteignait juste la moyenne pluriannuelle. » Melchior Schild, le collaborateur de l' IFENA, a pris sa retraite à la fin de juillet 1982. Sa grande expérience des avalanches lui a permis de compléter et d' enrichir par ses commentaires les rapports de la Commission des glaciers depuis l' hiver 1968/ 69. Nous le remercions vivement de son excellent travail durant ces longues années et formons nos meilleurs vœux pour une heureuse retraite bien méritée.

CHRONIQUE DES GLACIERS a ) Activité et événements particuliers Ce 102e rapport sur les variations des glaciers suisses concerne l' année 1980/81, caractérisée par les conditions météorologiques décrites plus haut. Celles-ci ont moins favorisé l' observation des glaciers que ne le laisse supposer la statistique du tableau 2. Les pluies et les chutes de neige de l' au 1981 ont entravé, voire interdit Faces des observateurs aux glaciers, et fortement réduit les possibilités de bonnes prises de vues aériennes. Il s' est avéré, une fois encore, que l' observation tant recommandée des petits glaciers présente des difficultés particulières. Comme leur limite inférieure se situe généralement à une altitude plus élevée que les grands, leur approche est plus ardue, non seulement à cause d' une marche longue et pénible, mais encore en raison de la fréquence des conditions de neige défavorables qui les soustraient à l' observation. La plupart des extrémités des langues glaciaires recouvertes par la neige sans interruption depuis I' automne de 1979 sont réapparues cette année grâce à l' ablation intensive des mois de juin et d' août; mais on n' a pas pu les mesurer toutes avant les chutes de neige de septembre.

bec

Bassin du Rhône ( 11 ) ir RhôneVS16,0 2e MuttVS9,5 3 e Gries ( Aegina)VS2,9 4 " FiescherVS12,8 5 e Grosser AletschVS8,6 106 MittelaletschVS5,0 6

14e GornerVSx 15 ZmuttVS7,7 16e FindelenVS84,2^ 107e BisVSx 17e RiedVS13,4 18e LangVS7 19e Turtmann ( West)VS24,2 20e Brunegg ( Turtm.Ost ) VS1,1 21 e Bella TolaVS8,4 22ZinalVS3,8 23 MomingVS10 ca.

24 MoiryVS5,5 25 < FerpècleVS2,3 26e Mont Miné VS1,8 27e Basd'ArollaVS8,5 28e Tsidjiore NouveVS10 29CheillonVS4,5 30 e En Darrey VSsn 31e Grand DésertVS11 32 Mont Fort ( Tortin)VS4 33TsanfleuronVS38 34OtemmaVS18 35 Mont DurandVS13,5 36BreneyVS31 37e GiétroVS11 38e Corbassière VS14 39ValsoreyVS2,0 40Tseudet VS1,0 41Boveyre VS2,0 42SaleinaVS6,0 108 OrnyVSn 43TrientVS16,0 Altitude m s. m.

Jour et mois de l' observation 1979 ig8o O,2 2124 16. 9.

21. 9.

20.

913 2595 16. 9.

21. 9.

9- 97,6 2382 1. 10.

2. 10.

1.

11.

- 38,6 1664,0 16. g.

28. 9.

20.

927,6 5-0,7 14. 9.

19. 9.

9- 92O — 12. 9.

>7- 9- 20.

93.'2138,9 12. 9.

20. 9.

7- 98,5 2750 4.10.

26. 9.

25- 952,8 2628,8 no.

2.10.

29- 9- x 26,23,2 s "

2.10.

3.10.

29- 910,1 2659,4 3. 10.

2. 10.

30- 9105,4 2167,3 1. 10.

2. 9.

8.

10.

St — 27- 9- 3°- 9- 2.

10.

+ X 20057* 9. 10.

2. 9.

8.

10.

- 55ca.Ja 20637S 4. 10.

1.10.

8.

10.

- 16 2240 14. 8.

12. 8.

12.

8.

+ 53 ,'2482,2 "

n 7.10.

H- 10.

+ X 2000 ca.

5- 9- 3- 9- 8.

10.

- 19.9 2053,2 4. 10.

4.10.

28.

99 2020 4.10.

25- 9- 17- 917,0 2264 20. 10.

22. 9.

25- 99,0 2454 20. 10.

22. 9.

25- 94,2 — 18. 10.

1. 10.

22.

910,0 2020 28. 9.

24. 9.

6.

10.

+ 4,2 2380 s » 28. 9.

24. 9.

6.

10.

+ 23,428.10.

5.11.

20.

916,6 — 14.10.

3.10.

7- 10.

+ 2,8 — 14.10.

3.10.

7- 10.

+ 8,7 — 7.10.

4. 10.

1.

10.

+ 10,8 — 7.10.

4.10.

1.

10.

- 4-0 — 29- 9- 26. 9.

4- 10.

sn 2475 w 28. 9.

27- 9- 3- 10.

- 11 2800' t 29- 9- 27- 9- 25- 95.0 2 740« 5.10.

25- 9- 23- 9- n — 29- 9- 25- 9- n n — 30- 9- 27- 9- n n — 29- 9- 28. 9.

n 11 — 29- 9- 27- 9- n + 11,0 2480 ca.

30. 8.

3- 9- 20.

10.

+ 10 2182 30. 8.

9- 9- 2.

95.0 2395 10.10.

10.10.

9 10.

+ 20,0 2425 10. 10.

10. 10.

9- 10.

+ 18,0 2599 10. 10.

10.10.

9 10.

+ 10,0 1706 10. 10.

10.10.

9 10.

n — n n nS 1 761 19. 10.

5. 8.

8 9- N° Glacier Ct. Variation de longueur en mètres 1979/80 Bassin du Rhône ( II ) 44e PaneyrosseVD17,9 45Grand Plan Névé VD22,6 46 MartinetsVDsn 47e Sex RougeVD1,3 48 e PrapioVD6,5 49e PierredarVDx Bassin de l'Aar ( la ) 50e OberaarBE8,2 51e Unteraar BE7,6 52? Gauli BE1 53e SteinBE15 54e SteinlimmiBE5 55e TriftBEx 56e RosenlauiBEx 57e Oberer GrindelwaldBE7,0 58e Unterer Grindelwald BE125 ca.

59e EigerBE12,9 60e TschingelBE8,i 61' Gamchi BE9,0 109e Alpetli ( Kanderfirn)BE3,8 no LötschbergBExM 62e SchwarzVS2,0 63 e LämmernVS3,3 64 < BlümlisalpBEx 111e AmmertenBEst 65 s1 RätzliBE7,0 112DungelBEsn 113Gelten BEsn Bassin de la Reuss ( lb ) 66? TiefenUR4 67St.AnnaUR2,5 68KehlenUR24,5 69Rotfirn ( Nord ) UR9,0 70e Damma UR12 71'- WallenburUR12 72 BrunniUR7 ) 73P Hüfi UR15 74e Griess ( Unterschächen ) URsn 75e FirnalpeliOW17,5 76c Griessen ( Obwalden ) OW5,7 Bassin de la Limmat ( Ic ) 77(1 BifertenGL 78e LimmernGL 114e PlattalvaGL 79 e SulzGL 80 e GlärnischGL 81 < PizolSG Altitude m s. m. 1981 d Jour et mois de l' observation 1981 1980/81 979 19809.O ~ 14,6 n0.7 2,0 + x 19- 9- 26.

9- 10' 9 26.

9- 20. 10 n 2.

9- n 4- 9- 28.

9- 17. 10 23- 9- 12.

10.

18. 10 5- 9- 18.

9- 8.10 27.0 2301,6 15. 8.

3- 9- 8.

10 26,6 907,3 15. 8.

3- 9- 8.

10 2 2220 ca.

27- 9- 26.

9- 9- 10 17 934 4.10.

6.

10.

4- 10 CTl 2092 4.10.

6.

10.

4- 10 X — 12. 9.

5- 9- 18.

9 X — 12. 9.

9- 8.

8.

10 22 Ca.

1225 ca.

10.10.

2g- 10.

3- 11 50 ca.

1125 ca.

13.10.

5- 10.

8.

10 26 ca.

2120 ca.

6. 9.

25- 9- 10.

9 7.7 2260 7- 9- 26.

9- 11.

9 8,8 990 8. 9.

20.

9- 9- 9 0,9 2250 7- 9- 16.

9- 7- 9 n — n 2.

9- n 2,8 2210 6. 9.

5- 9- 21.

9 5,8 2500 5- 9- 5- 9- 22.

9 X — 12. 9.

18.

9- 8.

10 1,8 2345 ca.

16. g.

16.

9- 20.

9 8,3 24228o 9- 9- 7- 9- 6.

11 n — n 9- 8.

n nn 8.

n 1,0 24927I 18.

9- 12.

9- 6.

10.

n — 18.

9- 15- 9- n n — 9- 9- !3- 9- n n — 9- 9- 3- 9- n 169- 9- 21.

9- 25- 9- 7 2237 4- 10.

25- 9- 8.

10.

n — 9- 10.

17- 9- n 2,0 1640 20.

9- 19- 9- 18.

9- 14.6 2215 11.

9- 16.

9- 20.

10.

8,6 2160 4- 10.

7- 9- 18.

10.

— 18.

9- 21.

9- 18.

9- 11,0 + 4,0 igo6,3 2.

10.

18./19.9.

18.

9- 2,2 + 3,8 2241,6 29- 8.

30. 8.

27- 8.

+ 6,5 — 1.

9- 3- 9- 29- 8.

4,3 + 6,5 1787 2.

10.

18. 9.

4- 9- 3,7 - 6,3 2293,0 6.

9- 29- 9- 5- 10.

16,2 - 17,8 2550 27- 9- 8.10.

18.

9- N° Glacier 1979/801980/8119811979 b ccd Bassin du Rhin ( ld ) 82 LavazGR 83e Punteglias GR 84 e LemaGR 85 ' ' VorabGR 86e ParadiesGR 87 e SurettaGR 115 Scaletta GR 88PorchabellaGR 89 e VerstanklaGR 90e SuvrettaGR 91 e SardonaSG Bassin de l'Inn ( V ) 92 < RosegGR 93TschiervaGR 94 MorteratschGR 95e CalderasGR 96 " TiatschaGR 97e Sesvenna GR 08 e LischanaGR Bassin de l'Adda ( IV ) 99e CambrenaGR6,5x100e Palü GRn36,72345 ca.

101 ParadisinoGR6,8n102e FornoGR3015,12225 116 Albigna GRnnBassin du Tessin ( 111 ) 120 CornoTI 117ValleggiaTI 118Val TortaTI 103BrescianaTI 119e CavagnoliTI 104 e BasòdinoTI 105 e RossbodenVS Ct. Variation de longueurAltitudeJour et mois en mètresm s. m.de l'observation 1980 22,8 - 22,2 2297 6.

9- 4. 9.

18. 9.

IO - IO 2345 3- 10.

5V6.10.

9./10. 10 1,0 - 12,0 2280 26.

10.

26. 9.

8.10.

7.5 2,1 — 6.

9- 25- 9- 21. 9.

23.3 - 15.2 2394 9- 9- 25- 9- 1. 10.

50.3 - 21,7 2209 11.

9- 16. 9.

11. 9.

n n — 3- 9- n n 0 - 8,5 2634 18.

9- !5- 9- 5.10 7,5 + 4,5 2355 12.

9- 16. 9.

31. 8.

4.1 + 4,5 2427,9 16.

9- 12. 9.

11. 9.

7.8 + 3,8 2500 2.

10.

7.10.

17. 9.

n + 0,1 M 2170 2.

11.

n 19- 8 n + 48,52a 2140 1.

11.

n 19.

8 n - 56,42a 2000 30.

10.

n 18.

8 10 2i6,2 2710 n 4.

10.

9- 9 9.5 + 7 2530 20.

9- 28.

9- 2.

10 0,1 - 2,6 2 745 29- 9- 4- 10.

18.

9 2.4 + 6,0 2800 18.

9- 28.

9- 12.

9 12.

9- 27- 9- n n n 10.

11 29- 9- 11.

9- n 25- 10.

7- 10.

2.

9 7- 9- n n n n — 20.

9- 24- 9- n 54a n — n 6.

10.

n sn n — 3- 10.

1.

10.

n 0,4 + 4,o 2710 14.

9- 18.

9- 7- 9 0,7 - 0,6 2560 ca.

27.

9- 11.

9- 5- 9 10,3 - 6,2 2520 ca.

5- 9- 10.

9- 4- 9 4,7 + 3.7 195° 4- 10.

7- 10.

24.

9 Remarques valables pour plusieurs ou pour tous les glaciers:

a Les numéros de ce tableau correspondent aux numéros du graphique 3 du présent rapport.

b Si un glacier s' étend sur le territoire de plusieurs cantons, nous mentionnons celui dans lequel se trouve la langue terminale mesurée, c Si la valeur de la variation est valable pour une période de plusieurs années, on a noté le nombre d' années comme il suit:

Exemple: - 6' a = recul de 13,6 m en 3 ans. d Altitude en mètres ( au-dessus du niveau de la mer ) de la langue terminale mesurée. Dans les cas où l' altitude n' a pas été déterminée dans l' année indiquée en tête de colonne, on a note l' année des mensurations comme il suit:

Exemple: 222067 = altitude de 2220 m sur mer déterminée en 1967. c La note explicative avec le numéro de ce glacier sera publiée dans l' édition complétée du 102''rapport de la Commission des glaciers.

Abréviations:

En crue Non observé Résultat inccrtaii Grâce au concours de nombreux observateurs qui ont visité leurs glaciers par des conditions souvent délicates et grâce à l' appui inconditionnel, tant de l' Office fédéral de topographie ( S + T ) que de la Direction fédérale des mensurations cadastrales ( D + M ), le nombre des glaciers non observés ( 19 ) est resté faible en dépit des conditions de travail peu favorables. Du nombre total de 120 glaciers du réseau représenté à la figure 3 ( page 170 ), 101 ont été contrôlés ( 89 sur le terrain et 28 par avion ). Le déplacement du front glaciaire depuis la dernière observation a été déterminé en direction et en valeur absolue pour 89 glaciers, soit par mesure directe ( 86 ), soit par estimation ( 3 ). Pour 1 o autres glaciers, on a déterminé seulement la direction. Quant aux deux derniers, le résultat est incertain pour le moment, car les nouvelles observations ne peuvent pas encore être comparées aux anciennes. On a apprécié la variation de longueur des 101 glaciers observés, soit par mensurations ( 82 ) ou autres observations terrestres ( 6 ), soit par restitution photogrammétrique ( 4 ) ou analyse qualitative des clichés aériens ( 9 ), pris généralement à une hauteur de 2000 mètres au-dessus du sol. Les relevés terrestres de l' automne 1981 sont dus, pour 65 glaciers, aux services forestiers des cantons du Valais ( 21 glaciers ), de Vaud ( 4 ), de st Stationnaire sn Sous neige ca. Valeur approximative - En décrue x Valeur non chiffréeValeur insignifiante Berne ( io ), d' Uri ( 5 ), d' Obwald ( 2 ), de Glaris ( 1 ), de Saint-Gall ( 2 ), des Grisons ( 17 ) et du Tessin ( 3pour 11 glaciers, aux collaborateurs privés P. Mercier ( 4 ), R. Zimmermann ( 1 ), H. et V. Boss ( 2 ), E. Hodel ( 1 ), W. Wild ( 2 ) et A. Godenzi ( 1 ); pour 4 glaciers, au personnel des Forces motrices de Mauvoisin et de l' Oberhasli ( chacun 2 ) ou à des tiers mandatés par elles et, pour 21 glaciers, à la section de glaciologie des VAW ( 14 sur le terrain et 7 au moyen de photos aériennes ). La restitution photogrammétrique a été effectuée pour deux glaciers, à la demande des Forces motrices de l' Oberhasli, par le bureau A. Flotron de Meiringen, pour un glacier à la demande des Forces motrices de Mauvoisin par le bureau H. Leupin de Berne et pour un glacier, à la demande des VAW, par W. Schmid ( VAW ) avec la collaboration de R. Hübscher ( D + M ) et de l' Institut de géodésie de l' EPFZ. Les vols photogrammétriques de l' automne 1981 ( sans compter ceux effectués sur les glaciers de l' Aar pour les Forces motrices de l' Oberhasli ) ont porté sur 45 autres glaciers. Avec les clichés obtenus par ces vols, on a pu relever la situation de 36 glaciers supplémentaires. Les vols répétés chaque année sur 34 glaciers servent surtout aux enquêtes de la CG/SHSN ( 10 cas ) et du groupe de travail pour l' étude des glaciers dangereux ( i8 cas ) ainsi qu' aux recherches que les VAW effectuent pour des tiers ( 6 cas ). Les autres vols, répétés à intervalles pluriannuels, ont porte sur 6 glaciers observés par la CG/ SHSN et sur 5 glaciers étudiés par les VAW.

La Commission des glaciers remercie tous les observateurs, ainsi que tous les autres collaborateurs et institutions, qui ont apporté leur contribution à ses travaux. Elle remercie en particulier J. Martin, inspecteur de l' arrondissement forestier de Gryon, qui a mesure soigneusement les glaciers de Paneirosse et de Grand Plan Névé durant de longues années. A son successeur, J. Binggeli, inspecteur forestier à Bex, nous souhaitons la bienvenue dans le cercle des observateurs. F. Zingg, directeur des Forces motrices de l' Oberhasli, et E. Huber, directeur de l' Office fédéral de topographie, ont pris leur retraite cette année. En nous assurant leur appui efficace et inlassable, ils ont contribue dans une large mesure aux recherches glaciologiques en Suisse. Depuis des décennies, les Forces motrices de l' Oberhasli nous autorisent à publier dans nos rapports annuels les résultats de leurs nombreuses mensurations aux glaciers de l' Aar. Leurs services appréciés ont grandement contribué à la réussite des recherches particulières que les VAW ont effectuées ces dernières années sur le glacier inférieur de l' Aar. Les nombreuses et importantes prestations du S + T, sous la direction de E. Huber, ont particulièrement profité à la recherche glaciologique et surtout à l' observation des glaciers. Citons, parmi les plus spectaculaires, les nombreux vols effectués régulièrement sur les glaciers depuis 1968, ainsi que les aides multiples apportées lors du levé, de la rédaction et de l' im des cartes glaciologiques spéciales, en particulier celles de la région d' Aletsch, du Mattmark ou de la Silvretta. La Commission accueille avec plaisir leurs successeurs respectifs, F. Benelli, nouveau directeur des Forces motrices de l' Ober, et F. Jeanrichard, nouveau directeur de l' Office fédéral de topographie, et souhaite vivement leur collaboration.

Outre l' enquête sur l' état actuel et la variation récente des glaciers du réseau d' observation de la CG/SHSN, on a poursuivi, au cours de l' année du présent rapport ( et comme à l' accoutumée ), les programmes cités dans le précédent rapport. On sait qu' ils sont destinés à l' observation à long terme des variations annuelles du bilan de masse et du mouvement de certains glaciers. D' autre part, on a continue les travaux et études au sujet de certains problèmes particuliers mentionnés dans nos précédentes chroniques. En raison des conditions défavorables d' enneigement du printemps 198 t, les VAW ont remis à plus tard l' étude approfondie, prévue sur les relations entre le mouvement et le régime hydraulique de la langue du glacier de Findelen. Cela leur a permis de reprendre des mesures à court terme sur le glacier inférieur de l' Aar, avec l' objectif particulier de mesurer le mouvement vertical de la glace, non seulement en surface, mais aussi à l' intérieur et proximité du lit du glacier, au moyen de câbles introduits dans des trous de forage. Cela a permis de mettre enfin en évidence, de façon indiscutable, que le soulèvement de plusieurs décimètres du glacier au début de la période de fonte, phénomène bien connu depuis des années, affecte les couches superficielles et les régions profondes dans la même proportion. Ce résultat confirme la théorie selon laquelle la pression de l' eau de fonte dans le glacier est capable de soulever la masse de glace tout entière: le frottement sur le lit du glacier diminue, le glissement de la glace est facilité et accéléré. Il se peut donc que des cavités importantes se forment entre le glacier et son substratum, dans lesquelles des masses d' eau considérables peuvent s' accumuler. La pression hydrostatique continue d' augmenter, tant que l' apport d' eau de fonte l' emporte sur l' écoulement par l' intermédiaire du réseau hydrographique sous-glaciaire. En règle générale, les chenaux de ce système de drainage naturel se rétrécissent ou se ferment durant l' hi. Au printemps, ils s' ouvrent de nouveau et s' élargissent pendant fete. La capaci tégrandissan-te du système de drainage permet la vidange progressive des poches d' eau sous-glaciaires. La près- Figure 2. Ecarts des précipitations annuelles de ig8ol8i et des températures estivales de ig8i par rapport aux médianes respectives de la période de référence de îgoi à ig6o.

a ) Précipitations annuellesb ) Températures estivales Somme des précipitations cumulées du ier octobre 1980 au Moyenne des valeurs journalières de la température de l' air du 30 septembre 1981.1er mai au 30 septembre 1981.

Signification des classes:

Classe Précipitations annuelles + 2 très fortes + 1 fortes 0 normales — 1 faibles —2 très faibles sion hydrostatique diminue ainsi que le soulèvement du glacier, la glace s' abaisse de nouveau et son glissement est freiné par l' augmentation du frottement sur le sol. Le cycle ne s' accomplit pas seulement selon un rythme annuel, mais peut se dérouler sur des périodes nettement plus courtes en fonction de la production d' eau de fonte conditionnée par les phénomènes météorologiques.

Depuis des années, des groupes de chercheurs, surtout étrangers, s' efforcent de développer de nouveaux instruments et de nouvelles méthodes de sondage, permettant de déterminer l' épaisseur des glaciers, sans les efforts que nécessitent les méthodes traditionnelles, telles que la sismique artificielle ou les forages en profondeur. Les sondages-radar réalisés avec succès depuis des années sur les Signification des classes:

" lasse Températures estivales + 2 très chaudes + 1 chaudes 0 normales —1 froides —2 très froides glaciers « froids » des régions polaires se sont toujours avérés inefficaces sur les glaciers « tempérés », par exemple ceux des Alpes. Il y a quelques années seulement, le Service fédéral de géologie des Etats-Unis ( US Geological Survey ) a mis au point un instrument qui permet d' ausculter les glaciers « tempérés » avec peu de personnel, un équipement réduit, en quelques jours ( au lieu de plusieurs semaines ) et sans grands frais. Les photographies 116 et 121 à 124 montrent une telle écho-sonde radio-électrique construite en Suisse selon les plans américains et testée sur différents glaciers. Cet appareillage de 50 kilos, alimenté par une batterie d' accumulateurs, se compose d' un générateur d' impulsions faisant fonction d' émetteur et d' un oscilloscope comme récepteur.

Emetteur et récepteur sont équipés d' une antenne dipôle constituée d' un fil métallique normal, muni de résistances. Les antennes, dont on dispose de jeux en longueurs de 20, 40 ou 80 mètres, sont échangeables. Aussi cet appareil permet-il de mesurer des épaisseurs de glace allant de 30 à 350 mètres. Au cours des campagnes de sondages sur la Plaine Morte, au col de Gnifetti et sur les glaciers de Gruben et du Rhône, on a obtenu, cette année, des informations intéressantes sur la profondeur des glaciers et la forme de leur lit.

b ) Bilan annuel de masse Le tableau 3 contient les résultats des bilans de masse de quelques glaciers pour ces trois dernières années. Ils ont été établis directement par les VAW à partir de mesures spécifiques faites sur les glaciers de Gries, de Limmern, de Plattalva et de la Silvretta. Pour les glaciers de la région d' Aletsch, ils ont été déduits du bilan hydrologique du bassin versant de la Massa. Le bilan total indique le gain ou la perte en volume de glace. Le bilan spécifique représente l' épaisseur de la lame d' eau que produirait ce gain ou cette perte répartie sur la surface totale du glacier. Le bilan spécifique permet de comparer directement les résultats obtenus pour les différents glaciers.

Avant toute comparaison des résultats de l' an 1980/81, il faut se rappeler que les fortes précipitations de septembre 1981 tombent en dehors de la période du bilan, à l' exception de la région d' Aletsch. La notable différence existant entre l' accroissement extraordinaire des réserves en eau dans la région d' Aletsch et les bilans de masse plus ou moins égalisés des autres glaciers s' explique non seulement par les conditions météorologiques citées dans le rapport et reproduites dans la figure 2a ( page 169 ), mais aussi par le fait que, dans plusieurs stations de la région des Alpes bernoises, on a enregistré de nouvelles sommes maximales des précipitations annuelles, à Reckingen, à Kandersteg et à Grindelwald, par exemple. Les 1798 mm mesurés à Grindelwald dépassent nettement l' ancien record ( 1708 mm en 1977/78 ) de cette station. La raison du bilan négatifdu glacier de Gries, situé dans la zone des précipitations fortement excédentaires selon la figure 2, doit certainement être recherchée dans la période d' accu, car ce glacier se trouvait dans la zone de sécheresse extrême en hiver et, par conséquent, dans la région d' enneigement déficitaire, ainsi que le confirme le rapport de M. Schild ( page 160 ).

D' après les restitutions photogrammétriques de A. Flotron, la partie basse des glaciers de l' Aar a subi une perte de volume de 12,8 millions de mètres cubes. Ce résultat correspond à la moyenne des années 1969 à 1977 et le gain des années 1977 à 1980 a déjà disparu de moitié. Deux profils transversaux du glacier de Lauteraar et deux du glacier supérieur de l' Aar montrent une élévation de la surface du glacier de o, à 0,3 mètre en moyenne, tandis que, dans les autres profils transversaux, elle s' est abaissée de 0,2 à o,8 mètre.

c ) Variation des fronts glaciaires Les résultats des observations faites sur le réseau CG/SHSN sont résumés dans le tableau 2 pour les trois dernières années et représentés in extenso dans le tableau 5 pour les deux dernières années et sur la figure 3 pour le dernier exercice. La figure 4 montre les résultats principaux des observations s' étendant sur 91 ans, soit de 1890/91 à 1980/81.

Les résultats de ce dernier exercice sont conformes aux conclusions que l'on pouvait tirer au vu du déroulement du temps durant cette année un peu moins favorable à l' accroissement des glaciers que l' année précédente. La part des glaciers en crue est de 15 pour-cent plus faible, aussi bien dans l' ensemble que dans les différentes régions, tandis que celle des glaciers en décrue a augmenté en conséquence. Comme l' année précédente, la tendance à l' avance s' est révélée le plus nettement sur le versant nord des Alpes où deux tiers des langues glaciaires observées se sont allongées. En Valais, où la moitié des glaciers est en crue, cette proportion correspond de nouveau à la moyenne suisse. Dans les autres régions comprenant les Grisons et le versant sud des Alpes, la part des glaciers en crue ( deux cinquièmes environ ) n' a guère changé durant ces trois dernières années. L' allon moyen, plus faible que l' année précédente, mais plus grand qu' il y a deux ans, cadre bien avec la tendance de progression continue, quoique un peu affaiblie, de ces dernières années. Comme les mesures de mouvement faites sur différents glaciers en témoignent, elle correspond bien aux caractéristiques des mouvements récents des langues glaciaires. Depuis 1977, la glace progresse vers l' aval de plus en plus rapidement, l' accéléra durant de l' exercice 1979/80 étant en général le double de celle des autres années. Le tableau 5

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