De la truelle à la souris. Avec l'auteur du topo-guide de l'Alpstein, Werner Küng | Club Alpin Suisse CAS
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De la truelle à la souris. Avec l'auteur du topo-guide de l'Alpstein, Werner Küng

Avec l' auteur du topo-guide de l' Alpstein, Werner Küng

De la truelle à la souris

Les Editions du CAS offrent désormais un guide d' escalade de l' Alpstein ( « Kletterführer Alpstein » 1 ). Pour Werner Küng, son auteur, grimpeur et passionné de ce massif, cet ouvrage est une première. Il lui a fallu, pour le réaliser, troquer la truelle du maçon contre la souris de l' ordinateur.

Chez lui dans l' Alpstein WernerKüng tientle nouveau topo-guide dans ses mains. Feuilletant les quelque 420 pages de cet ouvrage qui englobe le massif centré sur le Säntis ( 2502 m ), au sud-ouest d' Appenzell, il ne peut cacher sa joie et, à bon droit, sa fierté.

Cette aventure a débuté il y a dix-huit ans, lors d' une escalade entreprise par curiosité non loin de son lieu de domicile. L' expérience fut manifestement positive puisque, depuis lors, les montagnes sont comme un second chez soi pour Werner Küng. Ce grimpeur passionné, qualificatif qu' il s' attribue lui-même, passe la majeure part de son temps libre dans l' Alpstein, son lieu de prédilection, hormis quelques sorties à ski et en haute montagne. Né dans les Rhodes-Exté-rieures mais vivant depuis longtemps dans les Rhodes-Intérieures, Küng se sent profondément lié à sa région. La beauté du paysage, l' accueil des auberges de montagne, la solitude de nombreux itinéraires mais surtout les intenses expériences vécues l' ont lié à ce vaste massif de calcaire entre Toggenburg, Rheintal et Appenzell.

Ces liens avec la montagne sont devenus une forme d' engagement, notamment par le biais de nombreuses ouvertures de voies et d' opérations de rééquipement d' itinéraires entreprises avec des amis. Küng est membre depuis sa création, il y a dix ans, d' un groupe de grimpeurs ouvrant des voies et équipant systématiquement les itinéraires avec du matériel moderne. Ces activités, estime-t-il, sont des services rendus à la communauté des amateurs d' escalade.

Passage de témoin Le premier topo-guide de la région ( Kletterführers Alpstein ), écrit par Philipp Hostettler et paru en 1991, avait déjà bénéficié de la collaboration de Werner Küng, qui avait notamment fourni des données d' itinéraires. En 1997, lorsque la nécessité d' un nouveau topo-guide devint manifeste, Hostettler et Küng discutèrent ensemble de la manière de procéder. Un peu plus tard, faute de temps, Hostettler fut contraint d' abandonner le projet, situation partagée par de nombreux auteurs des éditions du CAS qui rédigent souvent leurs ouvrages sur leur temps de loisirs. C' est ainsi que Werner Küng se retrouva brusquement seul pour la remise en chantier du topo-guide. Maçon payé à la tâche, Küng put disposer de davantage de temps en hiver, les chantiers étant moins nombreux à cette saison. En fin de compte, le Kletterführer Alpstein, lancé par l' architecte Hostettler, a été revu et complété par le maçon Küng.

Un travail exigeant Le travail de révision a débuté par la collecte des informations nécessaires. De nombreux renseignements, communications et dessins étaient certes déjà disponibles, mais il s' agissait de vérifier méthodiquement les données pour chaque site d' escalade et d' établir des documents précis. Selon son livret de course, Werner Küng s' est ainsi retrouvé pendant plus de 300 heures avec ses compagnons de cordée, le plus souvent Ivo Fässler et Guido Sutter, dans des voies, en train de grimper et de remplacer, le cas échéant, le matériel usé. Werner Heeb, Martin Wiesmann, Lukas Dürr, Wilfried Amann et Peter Diener junior lui ont fourni d' autres renseignements. C' est sur la base de toutes ces informations que les descriptions d' iti du premier guide ont été mises à jour, complétées et, au besoin, illustrées par de nouveaux plans. Il a fallu près de 270 heures pour mettre au net les dessins, sans compter la rédaction des textes explicatifs les accompagnant!

1 Küng Werner, Kletterführer Alpstein, Editions du CAS 2001. 424 pages, 180 topos; environ 700 itinéraires. Prix pour les membres du CAS: 44 francs.

Vue depuis le nord-ouest sur l' Alpstein; au milieu, le Sämtisersee

Voyages, rencontres, personnalités

Viaggi, incontri, personalità

Reisen, Begegnungen, Persönlichkeiten

LES ALPES 7/2001

La souris accouche d' une montagne Vers la fin de l' année 1999, Werner Küng troqua sa truelle contre une souris d' or. Le graphiste Paddy Gloor avait mis en place pour lui un plan de travail avec les outils nécessaires. Il l' a ensuite initié – à cadence accélérée – à l' utilisa des programmes informatiques de traitement de texte, d' images et de mise en page. Les esquisses furent d' abord passées au scanner et numérisées, ce qui simplifia les corrections et les mises à jour ultérieures. Un an plus tard, à nouveau pendant l' hiver, c' est la composition qui fut abordée, c'est-à-dire l' as des textes, des dessins et des images pour l' impression. Le maçon Küng passa ainsi près de 800 heures devant l' écran. En avril dernier, l' auteur du guide et le directeur des éditions du CAS signèrent le « bon à tirer ». Un mois plus tard, le livre sortait de l' imprimerie. Lorsque Werner Küng se lança dans le projet, il ne pouvait pas en prévoir la véritable ampleur. Les quelque 1400 heures qui lui ont été consacrées sont d' ailleurs aussi la conséquence d' exigences personnelles élevées en matière de qualité; Werner Küng n' en est pas moins resté enthousiasmé par son travail de rédaction. Il songe déjà à la prochaine réédition, même s' il tient d' abord à s' occuper de sa famille et à continuer ses courses d' escalade.

L' Alpstein – à redécouvrir C' est avec un clin d' œil que je pose la question de la cotation des difficultés puisque, pour la première fois en Suisse orientale, c' est l' échelle française qui a été utilisée. « J' ai été autrefois un des défenseurs les plus acharnés de l' échelle UIAA – souligne Werner Küng – mais comme les éditions du CAS ont récemment donné la préférence à la cotation française, j' ai changé, même si cela ne me paraissait pas nécessaire. Le passage a pourtant été facile. Et maintenant, je pense pour moi-même toujours avec les degrés 5a, 6b ou 7 c. » Le choix des itinéraires et la fiabilité des informations et des indications devraient, de toute manière, rassurer ceux qui ne sont pas encore habitués à cette échelle de cotation.

Il ne fait aucun doute, pour ceux qui connaissent le massif, que l' Alpstein mérite d' être mis en valeur et d' être redécouvert. Le topo-guide de Werner Küng y contribuera largement. Ne reste donc plus qu' à prendre la corde, les chaussons d' escalade et le nouveau topo-guide... a

Marco Volken, Zurich ( trad. ) Pho to s: Ma rc o Volken Werner Küng, auteur du guide d' escalade de l' Alpstein et grimpeur passionné de ce massif Werner Küng troquait temporairement sa truelle de maçon contre une souris d' ordinateur; ici, il est assis derrière son écran, en compagnie de son « maître d' apprentissage », Paddy Gloor Dans la voie Da muesch en Dickä schickä dans la paroi du Schafberg

MADAGASCAR

ÎLE MYSTÉRIEUSE

e gouvernail de notre pirogue fend avec vigueur les eaux immobiles et miroitantes du lac de Mantasoa. On ne perçoit aucun bruit, excepté le clapotis régulier de l' onde contre les flancs de notre embarcation qui glisse silencieusement au large de rives désertes. Nous distinguons au loin quelques huttes de bambous, à demi masquées par la végétation. A cette heure très matinale, l' air est encore frais et la brume, enveloppant les collines aux formes adoucies des Hautes Terres malgaches, ne s' estompe qu' avec lenteur, comme si elle refusait de nous dévoiler le paysage. Les rayons du soleil levant réchauffent graduellement mes membres engourdis et me font oublier la fraîcheur de la nuit.

Promenades solitaires dans les Hautes Terres

L' île tropicale de Madagascar se situe à quatre cents kilomètres à l' est du Mozambique, au large de la côte sud-est du continent africain. Autour de Tananarive ( Antananarivo ), la capitale, s' étendent les Hautes Terres, région idéale pour la pratique du trekking. La veille, nous avons atteint Mantasoa, petit village endormi dont les deux

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Photo: Daniela Da Rugna

T E X T E / P H O TO S Daniela Da Rugna, Adliswil

DE L' OCÉAN INDIEN

hôtels se trouvent à deux heures à l' est du chef-lieu. Chaque fin de semaine toutefois, l' ambiance y change radicalement, car les Malgaches et les Européens fuient le chaos quotidien de Tana – c' est ainsi que les habitants désignent leur ville – pour venir se ressourcer sur les rives idylliques du lac de Mantasoa.

De cette localité, nous nous rendons à Moramanga, puis à Andasibe. Après la traversée en pirogue, nous entamons notre marche, escortés de quatre porteurs. Peu après, la piste de sable se transforme en sentier et nous pénétrons dans une région sans voitures, ni téléphone ni courant électrique. Notre pérégrination se poursuit à travers des collines arrondies, des champs irrigués et des pâturages luxuriants, bordés de forêts d' eucalyptus. Leur odeur entêtante nous rattrape jusqu' au fond des vallées aux teintes jaunes et vertes, où l'on cultive le riz. Les paysans des Hautes Terres appartiennent à la peuplade des Mérinas, originaires de l' Asie du sud-est, et sont de véritables artistes dans la construction des rizières en terrasses. Les champs de riz aux formes soulignées semblent ciselés dans les flancs escarpés des coteaux et la palette impressionnante de leurs teintes s' étale du jaune pâle au vert foncé en passant par un vert lumineux. Ces tonalités variées révèlent l' état de maturation de cette graminée.

Les champs de riz semblent ciselés dans les flancs escarpés des coteaux qui entourent Antananarivo LES ALPES 7/2001

A maintes reprises, nous traversons des villages isolés et croisons des bergers gardant leurs troupeaux de zébus, ou des femmes qui travaillent la terre en chantant. Durant la nuit de la récolte du riz, un bruit sourd et rythmé me tire constamment de mon sommeil. Au matin, un porteur m' apprend que les hommes du village ont battu les grains de riz avec vigueur et ténacité pendant ces longues heures nocturnes pour en briser l' enveloppe et séparer la partie comestible de sa balle.

Troncs d' arbres vermoulus en guise de pont

Nos jeunes porteurs malgaches, fins connaisseurs du pays, se déplacent constamment nu-pieds. J' ai rarement vu autant de personnes sans chaussures que dans cette île de l' océan Indien. Grâce à cette pratique, la plante de leurs pieds est devenue insensible, semblable à du cuir. Nos aides se faufilent avec adresse et agilité à travers champs, marais et rizières. Je découvre rapidement l' avantage de cette coutume; en effet, il n' est plus nécessaire de retirer ses souliers à chaque passage de rivière ou de marécage! Je ne tarde pas à regretter vivement mon souhait de franchir un cours d' eau sur un pont malgache, qui se compose le plus souvent de vieux troncs d' arbres, généralement pourris. En l' absence habituelle de main courante, je dois totalement me fier à mes talents de funambule, car je sais pertinemment que si je perds mon équilibre, je tomberai irrémédiablement dans l' eau, quelques mètres plus bas. Cette perspective me fait frissonner à tel point que les troncs se mettent à osciller dangereusement sous mon propre poids. Sont-ils bien attachés? Vont-ils résister ou se briseront-ils par le milieu? Toutes ces pensées jouent la sarabande dans ma tête et je ne me sens plus capable de mettre un pied devant l' autre. Une injonction réconfortante « Via » – « Viens » – et une

Au détour des chemins, on se heurte immanquablement aux petites échoppes qui vendent le « mofo gasy », le pain malgache Attendre au bord du chemin un véhicule pour faire la route LES ALPES 7/2001

main secourable sortant du néant me tirent de ma prostration. Débordant de reconnaissance, je m' agrippe à ce point d' appui et, très lentement, j' atteins enfin l' autre extrémité du pont. « Plus jamais cela » me dis-je après cette expérience. Mais, quelques kilomètres plus loin, voici un autre « pont »!

La randonnée à Madagascar est une véritable aventure qui dépasse totalement la compréhension des indigènes. Comment peut-on entreprendre un périple à travers ce pays, par pur plaisir et délassement? Pour les Malgaches, tout déplacement répond à un but, comme chercher des céréales au village voisin, par exemple. Quant à dormir sous tente! Chaque soir, c' est une nouvelle surprise. Où et comment camperons-nous aujourd'hui? Sur un terrain de football, sur une place sablonneuse au milieu d' un village, à l' orée idyllique d' un bois ou en plein milieu de la dense forêt tropicale? Il n' est pas rare que plus de cinquante paires d' yeux suivent avec attention notre manège qui leur paraît si étrange.

En route pour le marché Dans les Hautes Terres, on croise sans cesse des « maisons de pierres » qui servent de tombeaux aux familles Les Malgaches sont toujours très amicaux avec les « Vazaha », les Blancs Pho to s: Da niel a Da Ru gn a LES ALPES 7/2001

Nature inviolée

Des sentes étroites et tortueuses nous conduisent un jour jusqu' à mille huit cents mètres d' altitude, puis redescendent rapidement à mille deux cents mètres, au fond d' un vallon. De ces petits sommets, la vue est chaque fois époustouflante: collines ondulantes, rizières d' un vert soutenu, épaulements dénudés. Il y a quelques siècles, ces montagnes étaient encore entièrement boisées. Maintenant, les étendues défrichées se parent d' une teinte rougeoyante sous le soleil. C' est le domaine de la solitude. On ne croise que rarement un être humain cheminant entre les villages très éloignés les uns des autres. Un calme absolu, tout juste troublé par le chuchotement du vent et le gazouillis de quelque oiseau, règne sur ces Hautes Terres. Dans la douce lumière du soir, nous arrivons à un village enchâssé dans les collines qui ne figure pas sur nos cartes! Ses maisons d' argile aux toits de chaume rayonnent d' un ocre éclatant dans les rayons du soleil couchant et la douceur de l' air confère à ce patelin une dignité et une beauté saisissantes.

Tôt le matin suivant, l' air est agréablement frais et l' herbe encore humide lorsque nous partons pour notre excursion dans l' épaisse forêt tropicale qui relaie rapidement les rizières, les bananiers et les vertes prairies. A maintes reprises, on ne distingue plus guère les sentes, tant elles sont envahies par les plantes épiphytes. L' éclat luisant de la terre témoigne de fréquentes bruines, souvent interrompues par l' apparition du soleil. Au bout d' une heure de marche environ, nous nous trouvons au sein même de la forêt tropicale humide de Madagascar.. " " .La diversité des arbres et des racines est impressionnante. De nombreuses espèces de palmiers, des essences aux houppiers en forme de parasol,des ginkgos,des arbres aux couronnes superposées et des fougères arborescentes, bref, une incroyable multitude de végétaux bordent notre itinéraire. Souvent, les racines nous servent de marches naturelles et les rideaux de lianes, de points d' appui sur les sentiers humides où nous glissons fréquemment. Le silence total de la forêt pluviale est poignant, car la densité de la végétation absorbe le moindre bruissement. On n' entend que quelques rares chants d' oiseaux. La nuit, en revanche, la forêt se réveille. Des bruits très étranges environnent ma tente. Ici un appel ou un cri, là un pépiement ou un coassement, ailleurs un sifflement ou un trille... Ce concert aux sons si mystérieux me remplit d' une certaine inquiétude.

Une chute d' eau, havre des randonneurs fatigués Une nature inviolée: la forêt tropicale près de Andasibe LES ALPES 7/2001

Particularités des traditions, de la faune et de la flore

De nos jours, les quatorze millions de Malgaches se répartissent entre dix-huit peuplades différentes. Ils vivent surtout de l' élevage du bétail, de l' agriculture et de la pêche. Ces ethnies présentent les caractéristiques très diverses d' un mélange entre des populations d' origine asiatique et africaine. Les us et coutumes jouent encore aujourd'hui un rôle extrêmement important pour chacune d' entre elles, comme le culte des ancêtres et le « fa-madihana », qui se rapportent tous deux à la vie après la mort. Cette dernière coutume, le « retournement des morts », consiste à exhumer tous les cinq à sept ans les défunts du tombeau familial et à les envelopper dans de nouveaux linceuls. Cette cérémonie, assortie de musique et de danses, peut durer jusqu' à deux ou trois jours. Le « fady », « tabou » en français, est un tissu de préceptes et d' interdictions qui a une influence majeure sur la vie sociale des familles et des communautés villageoises. Une eau cristalline, couleur vert émeraude, remplit cette « piscine naturelle »

Avec plus de 12 000 sortes de fleurs, Madagascar emballe le cœur de tout amateur de plantes Pho to s:

Da niel a Da Ru gn a BULLETIN DE COMMANDE Je commande contre facture pièce(s). SIGG BOTTLES les bouteilles du championnatpièseulement pour les membres du CAS ) Nom, prénom No de membre du CAS Rue, no NPA/Lieu Tél.

Signature Complé à: Sigg Switzerland AG, Mme Monnet, Walzmühlestrasse 60, 8501 Frauenfeld SPONSOR DU CHAMPIONNAT DU MONDE 2001 D' ESCALADE SPORTIVE L' entreprise SIGG Switzerland AG soutient le championnat du monde 2001 d' escalade sportive de Winterthur. Vous aussi pouvez sponsoriser cet événement, en commandant en exclusivité une de nos SIGG BOTTLES, les bouteilles du championnat du monde, car la recette totale profitera aux championnats du monde ainsi qu' à l' escalade sportive.

CHAMPIONNAT DU MONDE 2001 D' ESCALADE SPORTIVE du 5 au 8 septembre, dans les salles Sulzer à Winterthur. Disciplines: Bouldering, Speed Climbing, Difficulty Climbing. 200 athlètes du monde entier ainsi que les grimpeurs suisses expérimentés que sont Anna Tina Schultz et Simon Wandeler se battront pour obtenir des médailles.

EXCLUSIVITÉ SIGG BOTTLES EDITION CHAMPIONNAT Bouteille en aluminium de qualité supérieure ( contenu:1 l ) avec une fermeture rotative visant la fixation simple d' un mousqueton: CHF 22.pour les membres du CAS: CHF 18. Les fougères atteignent la hauteur des arbres et brillent d' un vert lumineux dans les rayons du soleil La faune est également riche; Madagascar compte déjà plus de soixante espèces de caméléons Madagascar abrite une flore extraordinairement riche; des népanthès, une plante carnivore jaune Pho to s:

Da niel a Da Ru gn a

Madagascar est unique au monde par la diversité et la particularité de sa flore et de sa faune. Citons, parmi les animaux les plus connus, les lémuriens. Aux premières heures matinales, ces cousins des singes délimitent leurs territoires de chasse par des hurlements stridents qui résonnent au loin. Toutefois, les animaux les plus importants pour les Malgaches sont les zébus, qu' ils utilisent comme bêtes de trait et, à l' occasion, pour des sacrifices. Ils en tirent également le lait et la viande. Quant au riz ( « vary » en malgache ), il joue un rôle analogue au zébu et dépasse de beaucoup la simple notion de denrée c' est vérité,un symbole du statut social.. " " .Celui qui en possède beaucoup est hautement considéré. Pour de nombreuses personnes, un repas sans riz n' est pas un véritable repas!

Durant deux semaines, j' ai marché jusqu' à dix heures par jour. Au cours de mes randonnées, j' ai appris à connaître les Malgaches ( « Vazahas » ), leur cordialité et leur serviabilité.. " " .Ils savent assumer leur existence avec fort peu de moyens. A mon retour à Tananarive, j' ai peine à imaginer, qu' à quelques heures seulement de l' activité fébrile de cette capitale, existe un monde si étrange. a

Traduit de l' allemand par Cyril Aubert

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