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«Rendre le CAS plus attrayant pour les jeunes» Un vent nouveau au Comité central

Trois nouveaux membres ont intégré le Comité central. Cent jours après leur entrée en fonction, ils tirent un premier bilan et expliquent dans quelle direction ils aimeraient conduire le CAS.

Stefan Goerre

«J’aimerais contribuer à ce que le CAS se montre ouvert aux évolutions des sports de montagne et reste ainsi attrayant pour les jeunes. Pour moi, il est important de surmonter les fossés entre les sections de plaine et de montagne, entre la Suisse romande, le Tessin et la Suisse allemande, et entre le Secrétariat administratif et les sections. Cela m’aide d’avoir grandi au sein de la section grisonne Piz Platta et d’être aujourd’hui président de la section de plaine d’Olten, d’avoir étudié en Suisse romande et de parler italien. J’ai occupé tous les postes d’une carrière au sein du CAS, de membre d’une OJ à président de section en passant par chef de course, et j’ai découvert toutes les disciplines des sports de montagne, de l’escalade en salle à la randonnée à skis en passant par les courses de haute montagne et l’escalade sur glace. Actuellement, je vais grimper une fois par semaine et je fais environ une course de peau de phoque, d’alpinisme ou d’escalade par mois. Je ne veux pas être un fonctionnaire qui reste assis à son bureau et ne sait plus ce qui se passe dehors. Ces derniers mois, j’ai fait la connaissances de camarades très motivés et très bien formés au Comité central et au Secrétariat administratif, et je me réjouis de collaborer avec eux pour maintenir le CAS en forme pour l’avenir.»

Propos recueillis par Andreas Minder

Thomas Kühne

«Je me réjouis d’accompagner le processus de transformation nécessaire dans une organisation très traditionnelle comme le CAS. Par exemple, je trouve que notre structure constituée de commissions est archaïque. Et bien sûr, le CAS doit réagir à la numérisation de la société et en tirer quelque chose. J’ai de l’expérience à ce niveau. Professionnellement, j’ai dirigé de grandes unités et j’ai sans cesse dû les modifier: les développer ou les réduire, les délocaliser, les transformer. J’utiliserais volontiers ce savoir-faire. J’aimerais que le CAS se positionne plus fortement et se prononce de manière plus marquée. Aujourd’hui, il est surtout au service des sections. C’est une de ses tâches, mais ce n’est pas la seule. J’ai par exemple été étonné de voir combien de temps il a fallu discuter pour décider si on allait soutenir l’Initiative pour les glaciers, par peur de fâcher certaines sections. Il me paraît aussi important que le CAS redevienne plus attrayant pour les jeunes. Pour cela, nous pourrions utiliser le sport de compétition. Petra Klingler est une figure de proue, elle a de l’effet sur les jeunes. En outre, l’association peut aussi générer des fonds avec le sport de compétition.»

Propos recueillis par Andreas Minder

Elisabeth Chatagny

«A mon arrivée, j’ai été surprise par le nombre et la variété des tâches dont l’Association centrale s’occupe et aussi par l’engagement des employés, qui est très supérieur à ce que l’on trouve ailleurs dans le monde professionnel. Au cours de ce mandat de quatre ans, j’ambitionne de faire rayonner le sport de compétition au sein du CAS, où il reste parfois mal compris. Cette facette des sports de montagne est un formidable moyen de toucher les jeunes. Les Jeux olympiques de la jeunesse de janvier prochain, qui s’ouvriront au ski-alpinisme, et les JO de Tokyo, qui mettront à l’honneur l’escalade pour la première fois, seront à ce titre des échéances importantes. Dans le cadre de ma mission au Comité central, je me réjouis de pouvoir échanger avec des passionnés de tous âges et de tous horizons. Redéfinir tous ensemble la stratégie de notre association est enthousiasmant! De mon côté, j’apporte un regard féminin et romand, ainsi que l’expérience recueillie au sein du comité de ma section Moléson. Mon métier dans la finance est un plus, car, au CAS aussi, les enjeux financiers ont une grande importance. Heureusement, je pratique la montagne autant qu’avant mon entrée en fonction. Cela contribue à garder l’indispensable lien entre le stratégique et l’opérationnel.»

Propos recueillis par Laurent Grabet

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