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La survie économique a son prix

Vous consacrez dans «Les Alpes» 9/2012 un article à l’exposition Stations de soins intensifs, que l’on peut visiter actuellement au Musée alpin suisse. Je pense qu’une observation différenciée du tourisme de masse en Autriche et dans le Tyrol en particulier n’aurait pas fait de tort. Il faut prendre la problématique sous tous ses aspects! Sans tourisme, on peut supposer que le Paznauntal serait déjà mort économique­ment. Cela vaut aussi pour l’Ötztal, le Stubaital et des parties du Zillertal. Ces vallées ne bénéficient pas d’une importante industrie. Le tourisme a apporté au Tyrol essor économique et luxe. Cela a aussi ses mauvais côtés, comme on peut le constater en feuilletant le livre de Lois Hechenblaikner.

Mais posez-vous la question suivante, en considérant le tourisme en Suisse: que veulent les touristes d’aujourd’hui? De vieux télésièges grinçants, du personnel antipathique, des pistes mal entretenues? Et où trouve-t-on le plus de touristes? Dans les stations de ski super modernes des Alpes, bien sûr. Dans des domaines skiables capables d’assurer un enneigement de qualité d’un bout à l’autre de la saison. Cela ne signifie en aucun cas qu’il faille passer sous silence ou minimiser l’impact de constructions massives sur la nature et le paysage.

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