Question (Réaction de l'acier au froid) | Club Alpin Suisse CAS
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Question (Réaction de l'acier au froid)

clairement que les chemins pédestres aménagés artificiellement, en raison de leur caractère d' ouvrage construit, relèvent de l' art. 58 du Code des obligations, qui rend le propriétaire de l' ouvrage responsable civilement. Cette sévère norme de responsabilité est aussi appliquée dans le cas - de loin le plus fréquent - où la communauté est propriétaire du terrain ou responsable de la sécurité du trafic; celle-ci assume la responsabilité fondamentale de l' installation défaillante ou de l' entretien insuffisant du chemin concerné. De fait, on voit ici rapidement qu' en raison de la faible quantité d' équipements techniques dont sont pourvus les chemins pédestres de montagne dans notre pays, c' est la responsabilité propre des randonneurs qui est en cause au premier chef. Bien entendu, le chemin ne doit pas réserver des surprises jouant le rôle de véritables pièges, telle une brusque plongée dans l' abîme. En terrain raide, l' utilisateur doit cependant compter avec des changements de direction serrés et, à l' occasion, avec des effondrements qui peuvent endommager les chemins. Pour ce qui est de ces dommages, des limites sont naturellement fixées à l' obligation d' entretien des pouvoirs publics, responsables d' un dense réseau de chemins pédestres. Il ne leur est pas possible d' apporter partout des améliorations immédiates, en particulier dans les endroits retirés. Ils ne sont en tout cas pas responsables de la neige

qui recouvre les chemins; cet aspect exclut donc leur responsabilité dans le cas cité plus haut. De même, une obligation générale de barrer les chemins au printemps avant la fonte des neiges serait déraisonnable en pratique. Enfin, aux endroits exposés, où le constructeur de l' ouvrage doit avoir fait le nécessaire pour assurer la sécurité, la responsabilité propre de l' utilisateur n' en reste pas moins primordiale, à moins que, par exemple, une chaîne installée mais détériorée ne fasse croire à une sécurité qui en réalité n' existe pas.

Recommandations de l' OFEFP L' étude de l' OFEFP aboutit à la conclusion que la responsabilité de l' exploitant d' un chemin continuera dans notre pays de représenter l' exception rare. Ce travail, de plus, est d' une utilité pratique: il présente et documente toute une série d' acci caractéristiques sur des chemins pédestres de montagne, illustrés de photos instructives et d' extraits de cartes. La somme des cas commentés montre aussi que, souvent, c' est un comportement erroné du randonneur qui a conduit à la chute. Les recommandations que l' OFEFP adresse aux planificateurs, constructeurs de chemins et autorités, mais également aux utilisateurs de sentiers alpins, sont en tout cas à retenir et les alpinistes les liront avec intérêt et profit. Car au-delà des questions de responsabilité, le point central de tout cet effort est bien de faire en sorte qu' une connaissance et une expérience approfondie des randonneurs alpins conduise à la raréfaction des accidents dans les régions de montagne.

Jürg Nef, Zurich ( trad.. " " .A l' occasion de la traversée d' un flanc de neige, le randonneur inexpérimenté peut se trouver confronté à des conditions de haute montagne: une pente d' abord douce, avec une trace profonde, pourra soudain prendre une tout autre allure derrière le prochain bombement ( Alpstein ).

Des « glissières de sécurité » pénales doivent inciter à une plus grande prudence, mais elles ne doivent pas prendre des proportions

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Question

Exposé à un froid intense, l' acier devient cassant. Comment a-t-on résolu le problème pour les crampons et les piolets?

Iris Stauffer, Genève

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