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Une époque touche à sa fin

Editoriale

Editorial

Une époque touche à sa fin

Du CC, selon le principe du Vorort, au Comité central, représentatif de toute la Suisse La fête centrale du 12 juin ne marque pas seulement la fin de la période du Comité central de Bâle. L' Assemblée des délégués est en même temps le dernier acte de l' ère marquée par le principe du Vorort qui, depuis la fondation du CAS, a régi la composition des organes directeurs centraux.

On pourrait décrire cette évolution comme un détail organisationnel qui s' est modifié au cours des dernières années. Il me semble cependant qu' avec la disparition du Vorort et l' introduction simultanée d' un Comité centrai représentatif de toute la Suisse, un nouvel esprit régnera dans les relations entre les sections et la tête de l' association.

Le CC selon le principe du Vorort: une équipe qui fonctionne Chaque section, choisie selon le principe du Vorort, était fière de son rôle, fière de présider au destin du CAS et de l' influencer pour une période donnée. Le CC ( ou Comité directeur ) rassemblait une équipe d' alpinistes qui se connaissent en principe depuis des années à travers les activités de la section et qui savaient, dans les grandes lignes, comment leur collaboration allait fonctionner. Ainsi, chaque nouveau Comité central ressentait inévitablement le besoin de se profiler ( dans le bon sens du terme ) et de faire découvrir et apprécier aux membres du CAS les curiosités de sa région et, ce faisant, de se démarquer de ses prédécesseurs.

Des problèmes complexes exigent une vue d' ensemble Le Comité central nouvelle formule ne sera plus soumis à ce besoin. Ce qui est une bonne chose, car les énergies seront utilisées différemment. Le développement accéléré de la socié- té, à tous les niveaux, a également touché le CAS. Association sportive qui déploie ses activités dans l' espace montagnard, espace sensible à plusieurs titres, et qui souhaite satisfaire les amoureux de la montagne tout comme les sportifs de pointe, le CAS est confronté aujourd'hui à des problèmes complexes. Ils exigent une vue d' ensemble, une approche étayée par des compétences et des connaissances techniques qui prennent en compte les régions, les mentalités, les expériences et les points de vue urbains et ruraux.

le CC Bâle: préparation des nouvelles structures En résumé, le travail du CC Bâle, les trois années et demie passées, a été voué principalement à la préparation et à l' amélioration de l' organi centrale. Nous avons essayé de déterminer avec précision quels étaient les domaines essentiels du CAS, et de leur donner un profil moderne. Ceci concerne en premier lieu l' alpinisme, mais aussi la technique alpine et la formation, la problématique des cabanes, la question délicate a < Le CAS se dirige vers de nouveaux horizons: passage d' un Comité central, choisi selon le principe du Vorort, à un Comité central, représentatif de toute la Suisse. Du Juchlistock, vue sur le glacier de l' Unteraar et le lac du Grimsel de l' attitude à adopter dans le sauvetage, sans négliger le vaste domaine de la communication interne et externe, de l' échange des idées avec les régions et les sections, à l' inévitable potentiel créatif des efforts consentis dans les relations publiques et le marketing.

Sans tolérance on ne peut rien faire Lorsqu' une remise en question est délicate et qu' elle a des conséquences importantes, les avis divergent et la tolérance diminue, tout comme la compréhension des prises de position différentes. Le CC Bâle avait constamment pour tâche de maintenir l' intérêt général au premier plan et d' aplanir les divergences. L' avenir nous dira à quel point ces objectifs ont été remplis. Nous souhaitons à nos successeurs d' aborder l' inconnu avec clairvoyance, circonspection, mais aussi avec courage.. " " .Vive le CAS!

Hanspeter Schmid, président central ( trad. )

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pour des bandes de fréquences déterminées. La couverture de ces zones passe nécessairement par la mise en place de relais supplémentaires, relativement coûteux.

Le problème des « trous radio » est-il dès lors insoluble?

Non. Une solution existe depuis longtemps et finira sans doute par s' imposer: l' utilisation de satellites-relais défilant en orbite basse - et donc « visibles » de quasiment partout, y compris du fond de vallées très encaissées.

Pour l' heure, le coût des téléphones portables spéciaux et des communications par le système civil le plus récemment mis en place ( Iridium, 66 satellites, couverture mondiale ) en fait un outil de luxe. A terme, néanmoins, les prix devraient baisser, du moins ceux des émetteurs-récepteurs.

Les avantages techniques des liaisons par jonction à un satellite sont majeurs, et d' ailleurs déjà largement exploités, notamment dans le domaine maritime, pour les appels de détresse et demandes de secours. Désormais des appareils de petite dimension existent pour établir ces liaisons « verticales » et il est possible de téléphoner chez soi du fond d' une crevasse (... si elle n' est pas trop profonde ou étroiteou coincé entre trois grands icebergs antarctiques.

Il serait donc bien étonnant que l' utilisation de ce système ne se développe pas, tout particulièrement dans les régions où l' installation de relais terrestres, pour des raisons diverses, ne se justifie pas.

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