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Considérations sur le contenu de la carte

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R. Knbpjli Dans mon article sur le levé topographique de notre pays, j' ai déjà attiré l' attention sur la différence qui existe entre la prise de vue aérienne et la carte, l' une constituant une banque de données, l' autre étant, au contraire, une abstraction. J' ai également dit que cette abstraction signifie aussi bien un abandon qu' une mise en valeur et qu' elle nécessite une activité intellectuelle intense liée à une réflexion poussée sur ce qui doit être représenté. Hormis les facultés personnelles de l' auteur de la carte, le degré de cette réflexion intellectuelle dépend aussi fortement des possibilités techniques présentes - et malheureusement souvent

L' aggiornamento

M. Gurtner Per poter disporre di dati aggiornati, le carte devono essere adattate alle modifiche causate al paesaggio da eventi naturali o per mano l' uomo.

Le Carte nazionali svizzere sono periodicamente aggiornate ogni sei anni. Ogni anno vengono riesaminati ca 40 fogli 1:25000 ed effettuate nuove riprese aeree.

Dopo une preparazione a tavolino, il topografo identifica i nuovi elementi sul terreno e controlla la riproduzione sulla carta. Sulla base della valutazione fotogrammetrica il cartografo incide i nuovi oggetti ricollegandosi a quelli esistenti rimasti immutati.

Dalle riprese fino alla stampa intercorrono ca due anni. La data figurante sulla carta indica l' anno della ripresa e quindi lo stato del contenuto. Un doppio millesimo, per es. 1975(78 ) significa che, dopo i rilievi del 1975 sono state apportate singole correzioni nel corso del 1978 ( aggiornamento parziale ).

dans un rapport réciproque, c'est-à-dire que, plus les possibilités sont petites, plus grand est l' effort de l' esprit et inversement. Cela est aussi valable pour la réalisation de la carte ' .Et c' est peut-être justement maintenant, au temps des possibilités techniques étendues ( traitement des données, technique de l' orthophotographie convient de renouveler ses idées sur le contenu réel d' une carte, sur son sens et son but Ce sont précisément 1 Bibliographie: Haruko Kishimoto, « Räumliche Transformation in der Kartographie »: Beiträge zur Theoretischen Kartographie, Festschrift für Erik Arnberger, 1977, Franz Denticke, Vienne.

ces nouvelles techniques qui nous forcent à repenser des rapports et des liaisons bien connus depuis fort longtemps, semblait-il. Je pense particulièrement, à ce propos, au traitement électronique des données. Depuis un siècle environ, presque tous les domaines de nos vies subissent une « mathématisation ». Albert Einstein parlait d' une « géométrisation ». De la vie intérieure des pommes de terre jusqu' à Dieu lui-même en passant par la physique nucléaire, on voudrait maintenant tout mesurer ou peser de façon précise, c'est-à-dire exprimer n' importe quoi quantitativement, puis le représenter au moyen de formules. Celles-ci sont justement la nourriture des automates. Et comme on désire maintenant produire aussi les cartes automatiquement, on est oblige de mettre en formules d' anciennes règles utilisées empiriquement. Comment peut-on mettre en formules le contenu des cartes? Comment peut-on dire au moyen de formules ce qui est important et ce qui ne l' est pas? Vous êtes-vous seulement demandé une fois quelle est l' importance d' une maison isolée sur la carte? Certainement. En tant qu' alpiniste ou touriste, on sait apprécier la présence d' un bâtiment dans une région inhabitée, que ce soit pour s' y restaurer ou comme point d' orientation. En revanche, une maison isolée, sise dans un contexte urbain, a une signification beaucoup moins grande. Et vous serez certainement de mon avis si je prétends que, par conséquent, une maison isolée dans une région inhabitée doit absolument être reportée sur la carte, tandis qu' un bâtiment isolé d' une région urbaine peut facilement être négligé. Un autre exemple: la présence d' un chemin praticable dans une paroi de rochers est beaucoup plus rare qu' à travers un bel alpage. Il faut donc mentionner le chemin à travers les rochers tandis que celui qui traverse le pâturage peut être pratiquement négligé comme étant une évidence. Désirez-vous fixer un lieu de rendez-vous avec quelqu'un? Le long de la rue envisagée, il n' y a que des maisons familiales carrées semblables. Une seule se distingue des autres par une annexe. Où fixez-vous votre rendez-vous? Certainement devant celle-ci, qui « sort du lot ». Mais il faut que vous puissiez la distinguer sur la carte.Voulez-vous à nouveau fixer par téléphone un lieu de rencontre dans un quartier extérieur? Votre interlocuteur et vous-même avez chacun une carte devant vous. Vous constatez que ce quartier se compose de maisons et de rues semblables ainsi que de nombreux carrefours faciles à confondre. Mais un seul de ces carrefours est doté d' une indication d' altitude ( une cote ). Quoique cette altitude ne vous intéresse pas, vous choisirez certainement ce carrefour comme point de rencontre. Il n' est pas semblable aux autres, vous pouvez ainsi vous entendre clairement sur le lieu choisi pour votre rendez-vous. Il est donc nécessaire que de tel points apparaissent sur la carte, sans que la valeur de leur altitude y soit pour quelque chose.

Par ces quelques exemples que l'on peut multiplier à l' envi, je désire vous montrer ce que l'on entend par information. De nos jours, on parle d' information partout. Beaucoup prétendent qu' une vue aérienne fournit plus de renseignements qu' une carte puisque, dans celle-ci, on doit supprimer bien des objets visibles sur la photo aérienne. Peut-on mesurer l' information? Existe-t-il une unité de mesure permettant d' exprimer s' il existe peu ou beaucoup d' information dans une communication quelconque? Une telle grandeur serait alors peut-être aussi l' instrument permettant de trier le contenu des cartes en éléments très importants, peu importants et futiles. En vérité, une telle unité de mesure existe. Imaginez-vous que vous désirez prendre le train pour vous rendre à Zurich! Selon l' indicateur officiel, le train part à 6 h 32. Quelques minutes avant le départ, le haut-parleur annonce que le train part effectivement à 6 h 32. Y-a-t-il beaucoup d' infor dans cette annonce? Certainement pas. Vous n' en attendiez pas moins des CFF. Mais si le haut-parleur annonce que le train partira à 7 h 15 seulement, vous des alors extrêmement surpris; vous n' attendiez pas cela des CFF. En tout cas, cette communication contient pour vous beaucoup d' information. Et maintenant, posons la question: que signifie « beaucoup » ou « peu » d' in? Exactement ceci: si l' arrivée d' un événement est très improbable, si vous ne l' avez pas attendu ( départ retardé d' un train des CFF ), la communication qui annonce que cet événement s' est quand même réalisé, malgré sa faible probabilité, contient beaucoup d' information. Et inversement: si vous attendez avec grande vraisemblance un événement particulier ( l' exactitude des trains des CFF ), alors l' annonce de la réalisation de cet événement ne contient presque pas d' infor. Nous constatons donc que l' information peut se mesurer par son degré de probabilité; elle est donc, comme on peut le reconnaître soi-même de prime abord, réciproque, c'est-à-dire inversement proportionnelle à la probabilité. Je ne voudrais pas pénétrer plus avant dans le vaste domaine de la théorie de l' information, il existe à ce propos une bibliographie très complète.

Chacun sait que la carte doit être simplifiée aux échelles plus petites. A l' échelle de r :25000, le cartographe dispose pour r kilomètre carré de terrain d' une surface de dessin de 4 x 4 centimètres, donc de 16 centimètres carrés, tandis que ce ne sont plus que 2 X 2 centimètres, donc 4 centimètres carrés au 1 150000 et 1 x 1 centimètre, donc 1 centimètre carré au 1: 100000. Cela oblige le cartographe à une simplification de plus en plus poussée du dessin de la carte, et il est plus qu' évi que ce sont justement les éléments dotés d' un haut degré d' information qui doivent être encore représentés aux petites échelles, tandis que tous les autres objets moins importants peuvent être laissés de côté. De plus, il s' avère que les éléments de grande information doivent être aussi graphiquement renforcés. Ainsi, un petit bâtiment isolé en montagne est représenté avec des dimensions un peu plus grandes qu' en réalité. On appelle ce processus de sélection cartographique la « généralisation ».

Il est clair que la théorie de l' information n' est pas une panacée pour la rédaction des cartes. Par exemple, on ne peut pas, au moyen de cette théorie, décider si tel élément appartient ou pas à la carte considérée, même s' il est doté d' une particularité suffisante. En d' autres termes, on ne peut pas établir des sélections thématiques au moyen de cette théorie de l' information. Un exemple: si un arbre d' une essence assez rare croît dans une forêt, cette particularité n' entre pas en considération dans une carte topographique, mais ressortit

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