Le Parlement bernois demande une différenciation des zones de protection de la faune sauvage | Club Alpin Suisse CAS
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Le Parlement bernois demande une différenciation des zones de protection de la faune sauvage En montagne, la faune doit être protégée là où cela est nécessaire

L’inspection bernoise de la chasse prévoit de nouvelles obligations restrictives de suivre des chemins et des itinéraires ainsi qu’une interdiction de bivouaquer toute l’année, en plus des zones actuelles de protection de la faune sauvage des communes et des districts francs fédéraux. Cette décision va trop loin non seulement pour l’Association centrale du CAS, mais aussi pour les sections locales et pour l’association bernoise des guides de montagne (Berner Bergführerverband BBV). Le Parlement cantonal bernois a accepté une motion urgente le 1er dé-cembre.

Dans le cadre d’une grande révision sur plusieurs années, l’inspection bernoise de la chasse examine ses zones de protection de la faune sauvage, où les prescriptions ne concernaient jusqu’à présent que la chasse. Elle souhaite introduire de nouvelles restrictions d’accès drastiques en été et en hiver, dans de vastes zones de montagne du canton de Berne.

Ces trois dernières années, les sections du CAS locales, l’association bernoise des guides de montagne (Berner Bergführerverband BBV) et l’Association centrale du CAS se sont efforcées, par de nombreuses discussions, de trouver des règlementations proportionnées. Malgré cela, le projet mis en consultation prévoyait toujours de nouvelles restrictions d’accès sur des chaînes de montagnes tout entières. A l’exception du Parc national, aucun autre canton ne prévoit des restrictions d’accès aussi larges en hiver et en été.

Pendant la consultation, quatre membres du Grand Conseil ont déposé une motion urgente, qui a été acceptée par la grande majorité le 1er décembre au Parlement cantonal bernois. La motion de Peter Flück demande au gouvernement de compléter les dispositions sur les zones de protection de la faune sauvage en montagne. Elle exige que les interdictions de quitter les chemins balisés et les limitations d’exploitation ne concernent plus que de petites zones centrales des zones de protection de la faune sauvage et que, en dehors des mois d’hiver, elles ne soient édictées que lorsqu’elles sont vraiment nécessaires pour protéger les espèces menacées.

Le CAS et la BBV saluent ce vote clair. Le Conseil-exécutif doit désormais compléter les dispositions relatives aux zones de protection de la faune sauvage en montagne et adapter en conséquence la révision en cours.

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