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Au Breithorn de Lauterbrunnen

Remarque : Cet article est disponible dans une langue uniquement. Auparavant, les bulletins annuels n'étaient pas traduits.

Le Breithorn de Lauterbrunnen est l' un des sommets les plus fréquentés de 1' Oberland. L' accès par l' arête ouest, depuis la cabane du Mutthorn, en est des plus simples. De tous ceux qui ont posé le pied sur son sommet, combien peu se sont doutés que ce même Breithorn pouvait offrir aux amateurs de courses longues et difficiles ce qu' on peut exiger de mieux sous ce rapport. Son arête est n' avait été, jusqu' en 1924, parcourue que 3 ou 4 fois, et toute sa face nord, du Breithornjoch à la Wetterlücke, était encore vierge.

L' arête est.

Le 8 juillet 1924, ayant dédaigné les bons lits de l' hôtel de Fafleralp, nous arrivions entre chien et loup au pied du Jägigletscher. Talonnés par la nuit tombante, nous avons tôt fait de trouver un rocher convenable, Couvercle en miniature, pour nous abriter du vent frais du glacier. Mon compagnon, W. Siegfried, qui se découvre des talents de maçon insoupçonnés, rend notre abri presque confortable en le murant des deux côtés encore libres, et couronne son œuvre d' un superbe steinmann posé sur le toit.

Avant de nous mettre à table, nous procédons au baptême du piolet flambant neuf de l' architecte. La cérémonie est simple quant au protocole — quelques mots du parrain ému souhaitant une carrière glorieuse au baptisé, quelques gouttes ( charité bien ordonnée... ) de pur jus de la vigne sur son fer encore brillant et acéré — et grandiose quant à son cadre. La lanterne vacillante suspendue au steinmann est pour nous ce soir le centre du monde. Tout autour la nuit noire, le néant, puis les hauts sommets du Lötschental se découpant sur le ciel étoilé. Le mugissement du torrent trouble seul le silence éternel des grands monts.

Nous garnissons le sol de papier pour nous protéger du froid insidieux ( les journaux anglais sont à recommander pour leur format très confortable ), et revêtons toutes nos pelures. Ce n' est pas encore le bivouac accroché au flanc abrupt des hautes cimes, mais nous goûtons tout de même l' isolement qu' il nous procure, et ce n' est que fort tard que nous réussissons à somnoler quelque peu. ( Notre abri se trouve à environ 2180 m. d' altitude, 40 m. à l' ouest du torrent issu du Jägigletscher. ) A 3 h. 30, au tout petit lever du jour, nous nous remettons en route un peu courbaturés. Nous remontons le Jägigletscher, raide, sans trop de grosses crevasses, et bien sec. Après être montés de quelques cents mètres, la neige commence à ponter les trous, et nous nous encordons. Nous pensions d' abord tourner à l' est par des pentes de glace et de névé, les bandes verticales de rocher défendant l' accès du Schmadrijoch ( fig. 1 ). Mais ces bandes se révèlent, vues de près, assez aisément franchissables. Nous gagnons le point le plus étroit de la première par un pont fragile jeté Fig. 1. L' accès du Schmadrijoch par le sud.

sur le hiatus béant entre neige et rocher, escaladons le mur et arrivons ainsi sur une ceinture de neige très raide que nous traversons en biais sur la gauche. La neige est excellente, les pointes des crampons mordent à merveille et sans tailler une marche nous arrivons au-dessous du point le plus bas du Schmadrijoch. Encore des rochers, puis un névé pris en ligne droite, et nous sommes au col: d' un coup c' est la révélation, bien au-dessous des dos de glace bombes plongeant dans le vide, de toute la vallée de Lauterbrunnen encore dans l' ombre.

L' arête que nous voulons parcourir est longue, défendue par des tours farouches et des franges de corniches. Après un arrêt-buffet, nous repartons avec allant. Vers l' ouest, le ciel commence à se troubler, et le temps n' a plus l' air aussi stable que ce matin. La partie nous ayant précédés sur cette route dut bivouaquer une deuxième fois sur la montagne; nous ne tenons guère à renouveler son expérience, et c' est d' un pas décidé que, pour monter au Breithorn, nous commençons par descendre, dans du bon rocher franc, vers une petite selle de l' arête. Au delà une crête neigeuse; la neige y est dure par places, ailleurs croûtée ou poudreuse, et exige un pilonnage assez pénible. Nous arrivons bientôt, par-dessus le point 3387 ( le Zuckerstock ), au Breithorn-joch, passage très rarement franchi de l' Oberhornsee au Jägigletscher. Plus loin une grande tour noire que nous enlevons par l' arête, tournant à l' occasion ses surplombs dans les plaques de la face nord. Une cravate de neige permet de tourner à gauche le cube qui la couronne. Puis l' arête de neige aiguë qui suit s' incurve délicatement pour mordre au pied la dernière paroi barrant l' accès du sommet. Elle a l' air mauvaise, cette paroi, et la varappe n' y est vraiment pas facile. Nous y sommes bien engagés, lorsqu' un étrange grésillement nous fait dresser l' oreille. Toutes les pierres crépitent et les piolets se mettent à singulièrement vibrer dans la main. Nous nous regardons sans mot dire; contre ce danger-là, la foudre, il n' y a guère d' autre protection que la foi en sa bonne étoile. Heureusement, ce n' est qu' une alerte; le nuage avertisseur s' en va, mais son langage a été compris, et notre allure, bonne jusque- là, s' exaspère en un crescendo furieux. Nous assaillons les derniers retranchements rocheux et suivons l' arête de neige déliée aussi vite que le pompage haletant de nos poumons nous le permet. En 3 h. 40 du Schmadrijoch nous sommes au sommet: nous avons gagné la partie. De grandes rafales enveloppent déjà le Balmhorn et vont atteindre le Hockenhorn; mais que nous importe! Nous repérons rapidement les crevasses du Innertalgletscher et en-clanchons l' arête ouest. Après la grimpée de première qualité que nous avons derrière nous, la descente n' est plus qu' un jeu. Les bouffées de vent qui nous assaillent en face ne nous empêchent pas de prendre le trot des que la pente s' y prête. Ce n' est que juste avant la Wetterlücke que nous nous arrêtons et cherchons un abri contre le vent dans la paroi nord: il neige maintenant. Oh! la saveur des raisins secs et des noisettes, fraternellement partagés dans le brouillard et la tourmente, après une course bien « tassée ». Celui qui ne connaît pas ces délicieux moments de détente après le travail intense a passé à côté des plus doux instants de la vie.

En voyant juste à une longueur de corde, nous louvoyons entre les crevasses identifiées du sommet, et arrivons sans anicroche sur la moraine gauche du glacier. Nous trouvons au premier essai le couloir étroit menant au fond de la vallée, perçons le plafond de brouillard, et c' est en flânant dans les champs de rhododendrons, gloire de Fafleralp, que nous bouclons notre circuit.

Dans le train, nous rencontrions un des grands guides de l' Oberland. Comme nous lui contions notre course, il opina: « Da heit Ihr aber suber gstohle! » La face nord.

La reconnaissance de la face nord avait été un des principaux motifs de la course racontée plus haut. La préparation d' un nouvel itinéraire ( elles se font rares aujourd'hui, les belles premières ) exige un travail préliminaire qui, pour se faire dans le plus grand secret, n' en est pas moins fort minutieux. Etude de photographies et reconnaissances qui sont parfois des entreprises sérieuses, rien n' est épargné pour obtenir le plus d' atouts possible dans son jeu.

Le problème en lui-même était fort simple: du Breithorngletscher au sommet, 1200 m. à 64° d' inclinaison. Un glacier suspendu, fort crevasse d' ailleurs, permettrait probablement d' éviter les chutes de pierres et de séracs dans la partie inférieure de la paroi en la tournant à l' est ( route du Breithornjoch ); au tiers supérieur de la face une cassure verticale, en dessus une crête bien marquée menant directement au sommet est. Or donc, à contempler la paroi de Mürren, puis du Breithornjoch, mes espérances étaient tombées fort bas. Le point délicat était la suture du glacier suspendu à la crête finale. Ce n' étaient que 150, peut-être 200 m ., mais vraiment très raides, selon toute apparence en plaques, et coupes par des assises verticales et des pentes de glace. Cette paroi troublait mes nuits. Mais la vérité éternelle: « Tout se tasse » fit là aussi son œuvre bienfaisante et j' acquis peu à peu la conviction: « ça ira ». Mon complice en cette entreprise était W. Richardet, camarade éprouvé en de nombreuses courses communes.

Le 11 août 1924, nous arrivions à Obersteinberg. Le temps misérable de l' année passée semblait avoir fait place au beau fixe. Mais bon sang, que de neige dans la paroi! Nous passons la nuit dans la paille, l' hôtel étant comble, et à 1 h. nous nous en allons, résolus à tout ce qui ne blesse pas les règles de prudence en usage dans la corporation des coureurs de montagne. Devant nous une caravane lourdement chargée monte à la cabane du Mutthorn. Nous nous en servons pour régler l' allure, portée, quand nous sommes Fig. 2. L' accès de la paroi. 1 et 2 — Steinmänner.

seuls, à devenir trop impétueuse, et sagement nous réservons nos forces. La nuit est très belle, presque trop belle et trop limpide. Peu après l' Oberhornsee nous quittons le chemin frayé et remontons le Breithorngletscher. Nous sommes bientôt au pied du couloir dominé par l' Oberer Schmadrigletscher ( le glacier suspendu mentionné plus haut ) et situé à l' ouest de l' arête rocheuse ayant son origine au point 2316 ( fig. 2 ). Nous chaussons nos bons crampons Eckenstein, traversons rapidement le couloir et remontons le plus près possible du rocher, loin de la voie probable des séracs. La crête que nous avons à notre gauche forme le Wermuthhorn, nom qui n' est pas indiqué sur la carte, puis s' affaisse vers une selle marquante et remonte se perdre sous l' Oberer Schmadrigletscher. C' est vers cette selle que nous nous dirigeons après avoir quitté le couloir. Nous passons de l' autre côté de la crête et arrivons peu après au pied du glacier. Un steinmann marque le point où s' arrêtèrent les efforts de ceux qui convoitèrent la paroi avant nous et qui, arrivés là, hochèrent la tête... et s' en furent, chassés parle mauvais temps. Dans la lumière incertaine du petit jour la paroi monte très haut, très roide, et nous ne voyons pas encore très bien comment nous l' attaquerons. Encordés maintenant, nous cherchons notre chemin à travers les crevasses. Bientôt un dos de glace voûté se dresse devant nous, et nous croyons devoir perdre là des instants précieux à ciseler un escalier. Mais l' organisation des Alpes, si appréciée déjà par Tartarin, a encore Fig. 3. La face nord du Breithorn. 1 et 2 = Steinmänner.

été perfectionnée. Une fissure large d' un doigt, première amorce d' une crevasse future, raye en biais le mur. Une rangée de pointes de crampons peut juste s' y insinuer, et ainsi nous prenons par ruse l' obstacle que seule la force semblait pouvoir mater. Au-dessus béent les crevasses, mais, comme toujours, les ponts sont placés aux endroits où l'on en a besoin, et à 7 h. nous sommes à la rimaye. Richardet, qui se meut avec une égale maîtrise sur tous les terrains glissants où peut s' aventurer un homme jeune et bien fait, que ce soit en skis sur de la tôle, en souliers vernis sur un parquet bien ciré ou en crampons sur une pente de glace, part en avant ( fig.3 ). Je m' installe dans la rimaye sous la lèvre surplombante et assure mon ami au fur et à mesure de sa progression. J' y suis si bien, dans ma rimaye, que le tintement du piolet de Richardet et le cliquetis des débris de glace passant sur ma tête ne réussissent pas à me rappeler au sérieux de la situation et que je m' assoupis béatement. Je m' en rends heureusement compte avant que toute la corde soit filée et guéris ces velléités intempestives en m' engageant à mon tour sur l' échelle. La pente est si raide que les marches seules ne suffisent pas et que des prises pour les mains sont nécessaires. Mon compagnon travaille hâtivement; le soleil décolle des glaçons de la corniche, tout là-haut, et nous donne à entendre de ne pas nous éterniser en ces lieux malsains. Heureusement, les glaçons passent à quelques mètres de nous, mais leur nombre va croissant, et nous touchons bientôt avec satisfaction les premiers rochers, juste en dessus du si caractéristique triangle noir. Nous enlevons les crampons, les faisons disparaître dans les sacs ( ils ne devaient plus en sortir de la journée ) et intervertissons les rôles dans la conduite. La varappe est difficile, sans rentrer encore dans la variété acrobatique. Nous montons directement, en épiant chaque occasion de prendre à droite la crête, chemin du sommet. Le rocher est solide, mais les prises sont minuscules et souvent encombrées de verglas, et pas une longueur de corde ne se passe sans besogner du piolet et vite égratigner les taches de neige dure ou de glace appliquées sur les plaques. Bientôt — le temps passe si vite en montagne — nous butons contre l' à pic défendant le pied de la crête. Par bonheur, une cheminée évasée verticale le coupe. Les premiers mètres vont bien, mais la sortie en est terriblement délicate. Le verglas recouvre toutes les prises et, écartelé dans la cheminée, je désespère un instant de forcer l' obstacle. Avec des précautions infinies pour ne pas déranger mon équilibre précaire, je coule lentement vers la gauche, sors mon piolet de la ceinture, l' en dans la neige au-dessus de la tête et — « Tiens bien, Willy » — réussis le rétablissement. Quelques instants après nous sommes réunis au-dessus de ce passage, le plus difficile et clef de toute l' ascension. Le chemin, une suite de vires enneigées, est libre jusqu' à la côte tant désirée, que nous atteignons juste au-dessus de l' à pic. Une fois là, nous bâtissons un steinmann et prenons pour la première fois le loisir de regarder autour de nous autrement qu' avec des yeux de techniciens.

Combien de fois ne nous a-t-on pas reproché « de trop risquer » et déclaré ne pas comprendre ce qui peut bien nous pousser à attaquer une montagne par son côté le plus difficile, quand « par derrière » monte presque un chemin. « La vue est la même » est l' argument le plus fréquent. Hé non! bonnes gens, la vue n' est pas la même.Voir un paysage sous un angle encore inédit à des yeux autres que ceux de choucas, avec un premier plan tout aussi inédit est une sensation âpre et puissante. C' est l' un des attraits essentiels des courses de premier ordre que ces aperçus plongeants ou désespérément verticaux, ces échappées sur des séracs tourmentés ou des couloirs vertigineux. Or, quand on se passe de l' aide des professionnels, le premier devoir est l' entr et une attention de tous les instants à la partie purement mécanique de l' as. Mais, dans les haltes, avec quelle intensité nous aspirons la magnificence s' offrant de partout, d' autant plus que l' impression produite par un paysage n' est nullement fonction du temps pendant lequel il agit sur nous! La distinction entre les alpinistes préférant les courses de tout repos et ceux affectionnant les itinéraires spéciaux m' a d' ailleurs toujours paru oiseuse: que chacun aime la montagne à sa façon, sans prétendre posséder la seule bonne manière de la comprendre.

Au-dessous de nous le vide. Bien plus bas l' Oberhornsee nous fixe de son œil glauque, sans cligner. A l' est les escarpements de la chaîne Grosshorn- Ebnefluh, dont les routes d' ascensions se comptent encore aujourd'hui sur les dix doigts, tant est grande sa réputation de difficulté. En face les noires parois du Gspaltenhorn et de la Blümlisalp. Au nord de la Gamchilücke la mer de brouillards bouillonne et menace de déferler sur le Kanderfirn. Tiens! tiens! le temps est-il donc de nouveau en train de pourrir? Nous jouissons ardemment en quelques minutes de toutes ces beautés que la montagne offre à ses adora-teurs, quand un grondement nous fait sursauter; une tranche du glacier vient de s' écrouler, balayant le milieu du couloir traversé en hâte ce matin: un autre chemin que le nôtre pour gagner le glacier suspendu resterait des heures sous cette menace.

L' histoire de ce qui suivit est brève. Pendant deux heures, patiemment, nous suivons la crête sûre. Le rocher est coupé de bancs verticaux et praticables ici, verticaux et impraticables là. Nous tournons ces places en taillant, en général à droite, dans la glace dure de la paroi. Nous ne devons plus être très loin du sommet quand — 1924, année de misère — de gros nuages sournoisement accourus crèvent et déversent sur nous leur trop-plein de neige. Allons! il faudra renoncer une fois de plus à la pipe du sommet. Mais pas une seconde nous ne pensons à redescendre: la seule issue est au-dessus de nous. Près de la fin, incident tragi-comique: cramponné de la droite aux derniers rochers, je vais commencer à tailler quelques marches dans le flanc. Ma situation semble peu stable à Richardet. Bon diable, il s' avance pour me prêter main-forte. Dans l' impossibilité de me retourner, je n' entends pas ses pas feutrés par la neige qui tombe, tombe sans arrêt, et... lui envoie le bout du manche du piolet dans ses grosses lunettes de glacier. A ma question angoissée: Qu' as? cet énorme pince-sans-rire répond froidement: « L' œil coule, il doit être crevé! » Parole, le cœur m' en tourna presque. Dix mètres plus loin nous sommes au sommet est. Et combien est sincère la rude poignée de main que nous échangeons.

L' itinéraire de la descente est encore tout frais à la mémoire; heureusement, car on n' y voit plus, et la bourrasque est plus méchante encore que lors de la course précédente. Nous arrivons tout de même sans encombre à la Wetterlücke, accrochons le rail bienvenu nous menant tout autour du Tschingelhorn et à 5 h. entrons ruisselants dans la cabane du Mutthorn.

Horaire.

Arête est. Face nord Bivouac départ 3 h. 30 Obersteinberg départ. 1 h. Schmadrijoch 6 h. 45— 7 h. 15 1 " Steinmann ( Oberer Breithorn, sommet est 10 h. 55 Schmadrigletscher ). 5 h. 15— 5 h. 50 » sommet ouest 11 h. 10 Rimaye 7 h. Wetterlücke12 h. 05—12 h. 30 1ers rochers 8 h. 20— 8 h. 35 Fafleralp14 h. 10 2e steinmann ( gd. à-pic ) 11 h. 40—12 h. Breithorn, sommet est 14 h. 10 » sommet ouest 14 h. 45 Wetterlücke16 h. 15 Cabane du Mutthorn. 17 h. 15 D. Chervet.

PS. Je ne saurais trop chanter les louanges des crampons Eckenstein. Leurs pointes aiguës mordent admirablement la glace, mais s' entendent fort mal avec le rocher. Un adjuvant indispensable est donc une fixation permettant de les mettre et de les enlever en quelques secondes. Le croquis ci-dessous fera comprendre la fixation très simple que nous avons adoptée. Les lanières habituelles judicieusement sectionnées, 8 rivets et 8 rondelles de cuivre, un ajustage facile que chacun peut effectuer soi-même, et une fixation parfaite, à laquelle ceux qui l' ont essayée n' ont trouvé jusqu' à présent aucun défaut, est terminée Les lanières sont fixées à demeure aux crampons; en serrant celles-ci sur le cou-de-pied, la tension se répartit uniformément dans toute la fixation, et chausser les crampons n' exige guère plus de temps que de mettre ses skis.D.C.

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