Les glaciers des Alpes suisses 1971-1972 | Club Alpin Suisse CAS
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Les glaciers des Alpes suisses 1971-1972

Remarque : Cet article est disponible dans une langue uniquement. Auparavant, les bulletins annuels n'étaient pas traduits.

Extrait du gf rapport de la Commission des glaciers de la SHSN Peter K asser et Markus Aellen Laboratoires de recherches hydrauliques, hydrologiques et glaciologiqtics ( VAW i annexés à l' EPFZ àZurich CONDITIONS CLIMATIQUES ET D' ENNEIGEMENT DU Ier OCTOBRE I971 AU 30 SEPTEMBRE 1972 Le caractère du temps de Tannée envisagée trouvesa représentation graphique aux pages 230/ 231 grâce aux indications tirées des Annales de l''Ins-titutsuisse demétéorologie ( ISM ) et deOfficefédéral de l' économie hydraulique ( A + W ). En ce qui concerne l' insolation, les précipitations et l' écoulement, on a calculé le rapport des valeurs de cette année aux valeurs moyennes; pour la température I on donne l' écart à la moyenne. Les données de toutes les stations sont réparties selon les mois, l' hiver, l' été et l' année. Pour la haute montagne, les 7 mois d' octobre à avril comptent pour l' hiver, tandis que l' été comprend les mois de mai à septembre. Les indications sur les sommes de température du tableau i sont extraites de l' étude de A. Lemans ( ISM ) Der Firnzuwachs pro igyilj2 in einigen schweizerischen Firngebieten, jg. Bericht; celles qui concernent la couche de neige du tableau 4 ont été fournies en partie par l' Institut fédéral pour l' étude de la neige et des avalanches au Weissfluhjoch sur Davos ( SLF ), en partie par VAW. S. Gliott ( SLF ) a rédigé le rapport sur Neige et avalanches de l' hiver igjilj2; des indications plus détaillées se trouvent dans le rapport annuel de SLF. Nous remercions ces institutions et leurs collaborateurs de leur aide.

a ) L' hiver ( Ze' octobre au 30 avril ) Le mois d' octobre a été partout trop sec et trop chaud. Ce n' est que lors des journées plus froides et pluvieuses, du 7 au lo novembre, que la période d' ablation a pris fin; lors de l' invasion froide du 19/20 novembre, il a neigé jusqu' en plaine, ce qui a forme la première couche de neige du Plateau. Au Jungfraujoch, on a mesuré, le 20 novembre, avec -27,6° la température la plus basse de l' hiver. Le mois de novembre, riche en précipitations et froid, vit s' installer un manteau de neige, anormalement épais pour la saison, aux altitudes basses et moyennes du domaine alpin. Mais la période de décembre à mars, qui, au nord des Alpes et au centre des Grisons, fut nettement trop sèche et chaude, a peu contribué à l' enneige. Durant la même période, le déficit pluvial fut moins prononcé en Valais et en Engadine; au sud des Alpes en revanche, décembre seul fut trop sec et trop chaud, janvier normal, tandis que 1 A Zermatt, depuis le 1.1. 1972, on ne mesure que les précipitations. La station a été remplacée par Saas Almagell, où on a commence la mesure des températures en 1967.

février et mars accusèrent d' abondantes pluies et des températures normales. En avril, la pluviosité fut supranormale dans tout le domaine alpin, les hauteurs d' eau moyennes ayant légèrement dépassé la norme au sud des Alpes et en Engadine par température normale; dans les autres régions, les moyennes furent nettement excessives par température trop basse.

Les précipitations globales de l' hiver, d' octobre à avril, sont restées bien au-dessous de la norme au nord des Alpes et au centre des Grisons, tandis que la sécheresse fut moins importante en Valais et en Engadine et que le sud des Alpes accusa un léger excès de pluie.

b ) L' été ( r° mai au 30 septembre ) Les étés trop froids sont en règle générale pluvieux; en 1972, ce ne fut pas le cas. Les cinq mois d' été furent notablement trop froids dans tout le domaine alpin, sauf celui de juillet au sud des Alpes où la normale fut juste atteinte; il n' y eut excédent de pluie qu' en mai aux Grisons et en juin en Valais, en Engadine et au sud des Alpes; partout ailleurs les hauteurs d' eau furent normales ou infranormales. Le déficit fut particulièrement net en août et surtout en septembre, nul au sud des Alpes et en Engadine. La période d' ablation prit fin très tôt au sud des Alpes avec la chute de neige des 2 et 3 septembre; en Suisse centrale et orientale, l' enneigement des glaciers eut lieu le 15 septembre, tandis qu' en Suisse occidentale l' ablation s' est poursuivie dans les régions basses et ensoleillées au-delà de septembre. Toute la période estivale, de mai à septembre, fut beaucoup trop froide et trop sèche dans tout le domaine alpin, à l' exception du sud des Alpes où les hauteurs de pluie ont juste atteint la normale. Ces conditions climatiques exceptionnelles ont eu un effet considérable sur le régime des rivières; les débits des torrents glaciaires, comme ceux du Rhin à Rheinfelden, sont restés largement inférieurs à la moyenne pendant tout l' été.

c ) L' année hydrologique ( octobre au 30 septembre ) Les hauteurs annuelles de pluie sont restées très inférieures à la normale au nord des Alpes et aux Grisons, nettement trop faibles encore en Valais et en Engadine; au sud des Alpes, elles ont presque atteint la moyenne. Malgré ce déficit, la perte de masse des glaciers d' Aletsch, de Limmern et de la Silvretta furent faibles, car non seulement l' apport en neige resta anormal, mais la fonte fut aussi réduite pendant fete trop froid. L' accroissement de masse du glacier de Griess s' explique par les conditions climatiques du sud des Alpes. L' été froid limitant la fusion est une des causes de la progression des glaciers en crue.

Un déficit de précipitations et une fonte réduite se neutralisent en partie dans l' économie glaciaire; en revanche la sécheresse et la diminution de l' eau de fusion ont un effet de même signe sur I' écoulement. L' année ici envisagée a vu se produire un fait rare: l' apport aux lacs d' accumula en montagne comme d' ailleurs le débit des rivières du Plateau ont été inférieurs à la normale.

NEIGE ET AVALANCHES PENDANT L HIVER 1971/72 ( Rapport de S. Gliott, SLF au Weissfluhjoch sur Davos ) Les quantités supranormales de neige tombées au début de l' hiver dans les Alpes suisses promettaient un hiver riche en neige; elles furent toutefois suivies d' une assez longue période de sécheresse, marquée par de faibles chutes isolées, ce qui eut, peu à peu, pour conséquence un important déficit de neige au nord des Alpes, dans le Valais septentrional et dans le nord et le centre des Grisons. Les conditions régnant au Weissfluhjoch l' illustrent clairement: sur le champ d' essais de l' Institut pour l' étude de la neige et des avalanches, on a note, entre le 15 janvier et le 12 avril, 68 fois un nouveau minimum record du manteau, depuis le début des mesures en hiver 1936/37, et 5 fois un minimum déjà relevé auparavant. Les conditions dans les autres régions alpines furent analogues, quoique pas aussi extrêmes; en général, le manteau de neige y avait été en effet encore plus mince pendant l' hiver 1963/64. Dans les Préalpes et sur le Plateau, il n' est presque plus tombé de neige à partir de novembre. En revanche, dans les Alpes tessinoises et dans les massifs avoisinant le Gothard ( Simplon et Maloja ), l' épaisseur de la couche de neige a dépassé la norme au milieu de l' hiver.

Vu le peu de neige, les avalanches ont cause peu de dégâts; ceux-ci concernent surtout le Tessin et régions voisines qui reçurent davantage de neige. Il s' agit en général de cas peu graves avec, une seule fois, interruption du trafic routier et ferroviaire. Pour les skieurs, en revanche, les conditions ont été nettement défavorables. Quelques coulées ont atteint des personnes qui furent dégagées sans mal. Cependant la statistique ne comprend pas moins de 28 accidents et 55 personnes atteintes. Cinq des victimes seulement n' étaient pas des skieurs: 3 alpinistes ( t mort et 2 blessés ), t chasseur et t pâtre ( l' un et l' autre blessés ). Les 23 morts ( 22 skieurs et t varappeur ) étaient tous des touristes, de sorte que la moyenne de 13 victimes par an fut largement dépassée. On ne compte pas d!ouvriers victimes d' accidents, ni de catastrophes.

18 des survivants furent blessés. Parmi les victimes, 19 furent tuées par l' avalanche lors d' une course à ski ou d' une ascension, 3 sur une piste reconnue, mais secondaire. Ayant emprunté un parcours interdit, un skieur paya de sa vie son imprudence. 3 victimes étaient des solitaires. Les accidents les plus graves se produisirent le 13 mars dans le Val Roseg ( Gr ), le 31 mars près de Vercorin ( Vs ) et le 3 avril dans la vallée de Tourtemagne ( Vs ) avec respectivement 3 victimes. Il convient de remarquer qu' aucun camp de ski pour jeunes n' eut à souffrir des avalanches. A une exception près, tous les accidents se sont produits dans des régions peu enneigées. Une fois de plus, on constate que les hivers pauvres en neige accusent peu d' avalanches importantes et peu de dégâts matériels, mais qu' ils sont plus dangereux pour les skieurs que les périodes fortement enneigées.

Il n' est pas étonnant que la plupart des avalanches meurtrières soient déclenchées par ceux-là mêmes qui en subissent les effets. Il est plus curieux, en revanche, de constater que ce ne sont pas seulement les moins informés qui ignorent les dangers, mais aussi des guides ou des instructeurs de ski; trois d' entre eux ont perdu la vie dans une avalanche, dont deux dans leur propre région.

Dans quelques accidents, les personnes atteintes ont pu se dégager de la masse de neige ou être sauvées par leurs camarades; elles n' étaient quelquefois pas entièrement ensevelies, ou alors repérables par un membre ou un objet visibles. Quatre personnes recouvertes de neige ont pu appeler au secours et être dégagées. Les chiens d' avalanche ont plusieurs fois retrouvé les personnes ensevelies; dans d' autres cas, des objets de surface ont permis le sauvetage. Deux morts n' ont été retrouvés que plusieurs mois après l' accident, lors de fonte de la neige.

CHRONIQUE GLACIAIRE a ) Activité et événements particuliers Les conditions climatiques anormales de l' été 1972 furent relativement favorables aux glaciers, mais pas pour les contrôles sur le terrain, constamment gênés par le mauvais temps et par les chutes de neige répétées des mois d' août et de septembre, surtout en ce qui concerne les prises de vues aériennes. Ces dernières ne furent reprises et complétées qu' en octobre; le Service topographique fédéral ( L + T ) s' est chargé des vols dans les Alpes bernoises et tessinoises, tandis que la Direction fédérale des mensurations cadastrales ( V + D ) a réalisé le programme des Alpes valaisannes et vaudoises. En routine annuelle, on a survole et photographié les grands glaciers du Rhône, d' Aletsch et de Basodino, les glaciers abrupts du Mönch ( versant sud ), Hochfirn ( Jungfrau ), Rossboden, Hohlentrift, Trift ( Saastal ), Hohbaln, Bider, Festi, Hohberg et Bis, et les glaciers de Trift ( Gadmen ), Rosenlaui, Grindelwald supérieur et inférieur, et Blümlisalp, dont l' accès difficile ne permet pas de prendre des mesures autrement que par la voie aérienne. En dehors de ce programme, on a photographié les glaciers de Ried, Brunegg, Turtmann et Bella Tola. En relation avec les études spéciales de VAW concernant les « glaciers dangereux », on a survolé les glaciers d' Allalin, Giétro, Tournelon Blanc ( gl. suspendu du versant NE ), Pierredar et Gamchi. Le bureau H. Leupin à Berne ( Giétro ) et l' Institut géodésique de l' EPFZ à Zurich ( Allalin ) ont procédé à la restitution des clichés. Comme par le passé, le bureau A. Flotron à Meiringen a réalisé, pour le compte des Kraftwerke Oberhasli AG, un vaste programme de mensurations des glaciers de l' Aar, en y joignant les clichés photogrammétriques de V + D; il a en outre cartographie le glacier suspendu de l' arête orientale du Weisshorn d' après les levés du glacier de Bis, faites en 1959 et de 1968 à 1972. B. Schnyder, de Saas Fee, s' est chargé de mesurer des déplacements et des bilans de masse aux glaciers de Hohwäng et du Gorner pour le compte de la Grande Dixence SA.

Des premiers essais réalisés à l' aide de la sonde hydrothermique de VAW ont été menés à bien sur les glaciers de Steinlimmi et du Gorner on l'on a atteint des profondeurs de 180 à 215 mètres.

On a poursuivi les travaux destinés à régulariser l' écoulement du lac retenu par le glacier de Gruben dans le Saastal. Après la vidange, survenue les 22/23 septembre 1971 ( v. 92e rapport ) et qui entraîna un abaissement de 2 mètres du niveau de l' eau, la galerie de décharge creusée dans la glace fut progressivement abaissée à la main, puis mécaniquement de 4 mètres jusque dans la moraine glacée de fond. Des sondages, près de l' émissaire naturel du lac, ont montré que le lit du glacier se compose essentiellement de sable et, au milieu de la vallée, s' abaisse au-des-sous du niveau du lac. Au cours de visites hiver- nales répétées, on a pu, en outre, observer que le matériel morainique de fond poussé par la glace colmatait peu à peu la coulisse sous-glaciaire naturelle à l' endroit du déversoir. On a pu consolider cet émissaire du lac en plaçant dans la galerie un couloir d' acier ondulé; depuis le printemps 1973, le lac se vide par ce conduit, conformément aux prévisions. On peut donc espérer que le danger d' une vidange brusque est écarté pour quelques années. Pour parer à des crues dangereuses du Fällbach, par suite de la vidange du glacier de Gruben, on devra aménager la sortie du petit lac formé dans la moraine frontale, ainsi que le lit du torrent. Ces travaux sont nécessaires, car, à l' endroit du lac retenu par le glacier, une situation dangereuse pourrait à nouveau se produire parce qu' on ne peut exclure avec certitude la possibilité d' une rupture d' une poche d' eau du glacier lui-même.

Un danger d' un autre ordre est apparu au cours de l' année du présent rapport, menaçant le village de Randa ( Mattertal ), de la part d' un glacier suspendu de l' arête orientale du Weisshorn, à environ 4200 mètres. Des guides ont constaté l' élargissement anormal d' une crevasse, et on a sérieusement redouté qu' une masse de glace d' en 500000 m3 ne se mette à glisser. Les anciennes chutes de glace, à Randa, permettaient de mesurer les conséquences d' une telle rupture. C' est ainsi que, en hiver 1636, un éboulement de glace a cause la mort de 36 personnes et endommagé bon nombre de chalets, et en 1819, on a déplore 2 morts et 113 chalets endommagés. Ces accidents peuvent donc avoir de graves conséquences, car les masses de glace tombées sur le glacier de Bis déclenchent une énorme avalanche de neige. D' après les indications de l' ingénieur cantonal Venetz, le volume descendu en 1819 se composait de i o % de glace et de 90% de neige arrachée au versant. Tenant compte de ces données anciennes et d' une évaluation faite par SLF et VAW concernant le volume probable de glace et le trajet de chute de celle-ci, on a admis la possibilité, au cours de l' hiver 1972/73, d' une menace sérieuse pour la route et le chemin de fer, ainsi que pour l' extrémité du village de Randa. Depuis l' automne, on a surveillé le mouvement de la masse en question, grâce à des mesures fréquentes au laser-géodimètre et à des prises de vues journalières effectuées par un appareil automatique installé sur le Bishorn; en été 1973, on a, en outre, mis en place un indicateur enregistrant les mouvements et transmettant les mesures par radio à la vallée. Finalement la chute de glace se produisit de la façon la plus favorable, en ce sens que la moitié environ de la masse mobile s' est écroulée par fractions, au printemps et en été 1973; le reste est descendu le 19 août en deux chutes successives et s' est immobilisé sur la terrasse du névé, à environ 3400 mètres.

L' année du rapport a vu la fin du procès de Mattmark. Selon le jugement intervenu en octobre 1972, l' effondrement du glacier du 30 août 1965 doit être considéré comme un événement imprévisible. Du point de vue glaciologique subsistent de nombreux problèmes non résolus. La chute du glacier à Mattmark a eu des conséquences pratiques, dont nous citons les suivantes:

1. Beaucoup de gens ont pris conscience des dangers que peuvent créer les glaciers.

2. Certains glaciers tels que ceux de Giétro, de Pierredar et de Gruben ( Saas ) sont aujourd'hui sous contrôle.

3. Les mesures de sécurité mises en place pour les équipes de sauvetage à Mattmark, et les constatations, faites à Giétro et au Weisshorn, ont donne lieu au développement de nouvelles méthodes de contrôle des glaciers dangereux.

4. Dans tous les cas bien observés de rupture glaciaire, il y a eu accélération préalable notable de la masse de glace. Dans l' état actuel de nos connaissances, on ne peut cependant pas encore exclure complètement le mécanisme d' un effondrement brusque.

5. Des hommes de science sont à la recherche de théories permettant d' expliquer le mécanisme de mouvements glaciaires anormaux, tels que les glissements rapides. Voir à ce sujet le com- PRÉCIPITATIONS, TEMPÉRATURES, OURÉE D' INSOLATION ET ÉCOULEMENT en 1971/72 Valeurs mensuelles saisonnières et annuelles de l' année 1971/72 relatives aux valeurs moyennes de la période 1931 r 1960 exceptions voir109 mois d' octobre 1971 à septembre 1972 H = hiver = octobre à avril E = été mai à septembre A = année = octobre à septembre 1 ) Exceptions; No Station Température Durée d' insolation Déb t 2 4 6 10 11 51 55 Jungfraujoch 1938/39 i 63/64 1931/32 -1941/42 60/61 63/64Testa Grigia Locarno -Monti St. Gallen Massa / Massaboden Hinterrhein / Hinterrhei 1952/53-1935/36- 63/64 63/64 1931/32 1956/57 60/61 63/64 1931/32 t 1945/46- 60/61 63/64 Au Données météorologiques * Précipitations Température Durée d' insolation PValeur moyenne ATcart de la moyenne AEEcart de la moyenneValeur moyenne Stations météorologiques:

No Station m.s.m.

10 Locarno-Monti 3 79 11 St Gallen 664 12 Sintis 2500 13 Chur 586 U Davos 1561 1 5 Bever 1712 16 Brusio 840 17 Grand- St. Bernard 2479 18 Saas- Atmagell 1675 No Station m.s.m 1 Bern 572 2 Jungfraujoch 3576 3 Montreux 408 4 Sion 549 5 Zermatt 1610 6 Testa Grigia 3486 7 Zurich MZA 569 e Engelberg 1018 9 Airolo 1167 Il 1 3 5 7 9 Mesure des débits cart de la mo Valeur moyenne Stations de' jaugeage, B a s s i n vers \ n t No RIVIERE / Station m.s.m.

Superficie totale Altitude moyenne Aires englacées S en km2 m.s.m.

en % de S 51 MASSA/Blatten bei Naters 687 195 2945 66.6 52 VISPA / Visp 650 778 2660 33.1 53 RHÔNE / Porte du Scex 374 5220 2130 16.2 54 LUTSCHINE/Gsteig 582 379 2050 19.5 55 HINTERRHEIN / Hinterrhein 1581 55 2390 21.6 56 RHEIN / Rheinfelden 258 34550 1085 1.6 i- 4£ II p.l- -IL i- H

T

-1- 1 2 4 6 8, 1 3 5 7 9' 11 1 3 5 7 9 Écart de la moyenne 10 12 2 4 6 8 HEA I 3 5 7 9 0,5- 1 1 0,5- " S.

ff - 1C 12 2 4 G S 11 1 3 5 7 9 53 I!

AD D HEA 52 ili 1C 12 l i, 6 8 U1 3 5 7 9 51

L

mentaire des photos du glacier d' Allalin ( fig. 3 à 6 ).

6. Pour les chantiers placés dans le voisinage des glaciers, on forme des commissions de sécurité chargées de contrôler constamment les menaces possibles; le travail se fait en collaboration avec les sociétés qui assurent la construction, la SUVA et les offices cantonaux de prévoyance sociale.

7. La Société helvétique des sciences naturelles a adressé, le 25 avril 1969, un mémorandum au Département fédéral de l' Intérieur. Le Département, après avoir pris contact avec les cantons possédant des surfaces glaciaires, a créé un groupe de travail pour l' étude des glaciers dangereux, avec les laboratoires de recherches hydrauliques, hydrologiques et glaciologiques de l' EPFZ comme bureau permanent. Le groupe a été constitué, le 8 mai 1973, à Berne et comprend les instances suivantes: les cantons de Berne, Uri, Grisons et Valais, la Division juridique du département de l' intérieur, le Service fédéral des routes et des digues, l' Inspec fédéral des forêts, l' Institut pour l' étude de la neige et des avalanches du Weissfluhjoch, les Laboratoires de recherches hydrauliques, hydrologiques et glaciologiques annexés à l' école polytechnique fédérale à Zurich, l' Of fédéral de la protection civile du département de justice et police et la Commission des glaciers de la SHSN.

Durant l' année du rapport, to glaciers n' ont pas été contrôlés; plus d' un tiers le furent en octobre, 7 d' entre eux en novembre seulement. On a pu relever l' avance, le recul ou l' état stationnaire de oo glaciers. Dans 93 cas il a été possible de chiffrer les variations du front. Cela constitue un résultat meilleur que celui auquel on pouvait s' attendre, vu les conditions climatiques très défavorables. Dans ces circonstances, il convient de considérer comme un moindre mal le retard parfois important du contrôle par rapport à la date idéale ( ier octobre ). Dans la statistique du tableau 2 figurent les indications non seulement des 105 glaciers cités dans le 84e rapport, mais encore des 9 glaciers supplémentaires contrôlés ces dernières années, soit ceux de Mittelaletsch, Bis, Alpetli, Lötschen, Ammerten, Plattalva, Scaletta, Valleggia et du Val Torta.

En 1972, la Commission des glaciers a déploré le décès de ses deux plus anciens collaborateurs. En mai s' est éteint l' ancien inspecteur forestier cantonal J. Becker qui a contrôlé, depuis 1933, les glaciers glaronais de façon irréprochable. En décembre mourait l' ancien inspecteur forestier R. Schwammberger dont l' activité relative aux glaciers de la vallée de Lauterbrunnen remonte à 1931 ( interruptions pendant la guerre ). Avant le conflit mondial, il s' est occupé, en outre, des mesures sur les glaciers de Grindelwald. Par leurs observations sûres et précises, ces deux collaborateurs ont fourni une importante contribution au contrôle des glaciers suisses; nous leur gardons une profonde reconnaissance. Leurs successeurs, MM. W. Blumer, inspecteur forestier à Glaris ( il participe depuis de nombreuses années aux mensurations des glaciers de son canton ) et K. Zehntner, inspecteur forestier à Interlaken, poursuivront les observations annuelles. Nous comptons un nouveau collaborateur en la personne de M. J. Stahel, du district forestier de Klosters, qui s' est chargé des mesures du glacier de Verstankla. En concluant notre rapport, nous aimerions remercier, au nom de la Commission des glaciers, tous les collaborateurs et les institutions qui ont participé activement, sous une forme ou sous une autre, à notre programme, et tout particulièrement ceux qui ont du travailler dans des conditions défavorables.

b ) Bilans annuels Le tableau 3 présente les bilans de masse des trois dernières années de quatre glaciers contrôlés par VAW. Comme bilan total, on lira le gain ou la perte de volume, et, comme bilan spécifique, l' épaisseur de la couche d' eau correspondant à ce changement de volume distribué à l' ensemble de la surface glaciaire; ces bilans spécifiques repré- Légendes des figures Figure i Glacier de Brunni dans le Rubletental, au fond du Maderanertal ( Uri ). Dessin d' après nature, du 9 août 1796, par J. C. Escher. L' original figure dans la collection des estampes de l' EPF à Zurich.

Figure 2 Glacier du Brunni, le 14 août 1973; vue prise du verrou rocheux, au nord du Brunniboden, à environ 2060 m, à l' endroit même où Escher a tracé l' esquisse qui a servi de base à son dessin. Cliché M. Aellen VAW.

A l' occasion du 150e anniversaire de la mort de Hans Conrad Escher de la Linth ( 1767-1823 ), homme d' Etat zuricois, naturaliste et ingénieur, la Bibliothèque centrale de Zurich a exposé pour la première fois, au printemps 1973, un choix parmi les 1000 aquarelles et panoramas que le constructeur du canal de la Linth a exécutés lors de ses nombreux voyages en Suisse et dans les pays limitrophes, et qui révèlent chez lui un artiste inconnu jusqu' ici. Parmi ces gravures se trouvent de nombreux dessins de glaciers alors beaucoup plus développés qu' aujourd. Les dessins de Escher se signalent par la reproduction sobre et précise des éléments essentiels d' un paysage; ils sont munis d' indications précises sur le lieu et la date, ce qui en accroît la valeur documentaire. Le talent du dessinateur apparaît clairement dans les formes reproduites avec maîtrise; son sens artistique est tel que ses vues, études de terrain et panoramas jouissent des avantages que donne aujourd'hui la photographie. Ce savant nous a laissé de nombreuses vues panoramiques, les premières du genre comme on l' a reconnu récemment. La vue du glacier de Brunni de la figure 1 ne reproduit pas, en noir et blanc, l' aspect artistique de l' aquarelle originale, mais elle constitue un document précieux qui révèle l' extension de ce glacier à la fin du XVIIIe siècle, alors qu' il descendait jusqu' à l' alpage de Brunni ( 2061 m ). La photo de l' état actuel ( fig. 2 ), on l'on a retrace l' ancienne limite, montre ce qui reste de la langue primitive, longue alors de 2 km et large d' environ 500 m. Le portail se trouve aujourd'hui à 2330 m, soit environ 270 m plus haut que du temps d' Escher. L' importance de la fonte apparaît nettement au bord du plateau glaciaire qui s' étend du Piz Acletta ( à gauche ) au Schwarzstöckli ( au centre ) et jusqu' au versant oriental enneigé de l' Oberalpstock. On reconnaît aisément l' extension de l' ancien glacier et de son névé ( au versant dénudé plus clair ) abandonné petit à petit au cours d' un siècle; les parties foncées n' ont, en revanche, pas été recouvertes de glace depuis dix mille ans, date des crues finales de la dernière grande glaciation. Aussi ces parties sont-elles plus délitées et plus garnies de lichens que les parties claires. Les taches neigeuses du premier plan à gauche, agrandies sur la figure 1, sont les restes d' avalanches descendues du Stotziggrat, au cours de l' hiverdernier. Figuresjà6 Langue du glacicrd' Allalin Figure 3: 26 septembre 1970, cliché H. Widmer, VAW.

Figure 4: 24 septembre 1970, reproduction partielle de la prise de vue aérienne N° 5291 de la Direction fédérale des mensurations cadastrales ( V + D ).

Figure 5: 25 septembre 1971, cliché H. Widmer, VAW.

Figure6: octobre 1971, reproduction + D.

La partie de la langue représentée sur les figures 3 à 6 progresse normalement, à une vitesse de quelques décimètres par jour; les ligures 5 et 6 montrent cet état normal. En revanche, sur les figures 3 et 4, le front se disloque et progresse sur le roc de plusieurs mètres par jour. La partie qui se disloque est limitée vers le haut par une crevasse en forme de faucille ( nettement visible sur la figure 4 ). Au-dessous de cette crevasse et au front même, des séracs se détachent et s' écroulent. L' amas de débris récents est un signe caractéristique d' un glissement en cours; un autre indice apparaît dans la dislocation chaotique de la masse en mouvement. La photographie permet ainsi de déceler avec quelque sûreté un glissement. Tous les glissements constatés à l' Allalin se sont produits en été ou en automne, et ont cesse après une durée de quelques semaines ou de quelques mois. En 1970, ils s' étaient manifestés de juillet à décembre. De 1966 à 1970, il y eut un glissement chaque année; en 1971, il fut peu important et se produisit avec un certain retard. En 1972, on n' enregistra aucun glissement. Des photographies de 1949, 1954 et 1963 ( peut-être aussi en 1961 ) montrent également des signes de glissements; tous ceux que l'on vient de mentionner ont été suivis d' une stabilisation normale, sans qu' un éboulement du glacier ait eu lieu. En été 1965 en revanche, il en fut tout autrement, puisque, le 30 août, un éboulement du glacier d' une ampleur inusitée entraîna la mort de 88 personnes sur le chantier de Mattmark. On a délimité à peu près ( sur la figure 4 ) la surface de la masse écroulée d' un volume d' environ 1,6 millions de rrp; cette masse s' est détachée nettement en aval de la crevasse en forme de faucille. Le profil ( en long ) du lit du glacier revêt, en cet endroit, la forme de marches d' escalier, pour une pente moyenne d' environ 260. Bien que, dans tous les autres cas, les glissements se soient produits sans éboulements, l' état de glissement rapide est sans doute un des facteurs dont l' effet combiné a causé l' éboulement extraordi-nairedu3oaoût 1965. D' autre glissements assez analogues se sont produits depuis 1965 au glacier voisin de Hohlaub ( 1965, 1967, 1969 et 1971 ) et au glacier de Trift dans le massif du FleLschhorn ( 1966, 1909 et 1972 ). Il faut rapprocher ce phénomène de celui dit de « surge » qui, en Alaska, et dans l' Arctique apparaît sur des glaciers de vallée, et pour lequel une vitesse très élevée est caractéristique. Ce phénomène peut provoquer des avances de plusieurs kilomètres en quelques mois; de telles avances ont été signalées aussi au glacier de Colca ( dans les Monts Kasbek ) et au glacier de Medvezhiy ( Pamir ). Ces glissements ainsi que la « surge » ne sont étudiés que depuis une dizaine d' années environ; leurs causes et leurs mécanismes sont encore mal connus. Figure j Glacier de l' Alpetli le 19.9. 1972. Cliché H. Rutishauser.

L' Alpetligletschcr, au fond du Gastern tal, est alimenté parles névés du Petersgrat, par lcKanderfirn et parles avalanches de neige et de glace du flanc sud de la Blùmlisalp. La prise de vue oblique fait apparaître l' ampleur de la décrue de ces dernières décennies. A l' époque de la plus grande extension ( nettement rappelée par les moraines de droite ), au siècle dernier, la langue terminale s' étendait su rie talweg plat ( encore visible sur la photo ) sur une distance de 2 km jusqu' au Heimritz. L' extrémité de la langue, déterminée à nouveau en 1969 après une longue interruption des mesures, se trouve actuellement à droite de la photo, exactement sur la limite entre le cristallin ( en bas ) et le revêtement sédimentaire ( en haut ) du massif de l' Aar.

sentent des valeurs directement comparables pour les quatre glaciers. On a déjà esquissé les principaux traits des bilans 1971/72 dans le paragraphe concernant le climat: vu l' inégale répartition des précipitations en hiver, il y a un déficit dans les Alpes du nord, excédent dans les Alpes du sud, avec écarts en général minimes. Le bilan à Gries est comparable à celui des années 1967 à 1969, à Aletsch à celui de 1970, à Limmern à celui de 1967, 1969 et 1970, à Silvretta à celui de 1969. Mais, parmi ces années, celle de 1969 seule avait présenté des conditions climatiques semblables, notamment en ce qui concerne les précipitations d' hiver; dans les autres cas, il y avait eu des précipitations hivernales excédentaires et une fonte estivale active; donc le bilan comparable est le résultat d' un grand échange de masse. En revanche, pendant l' année du rapport, les valeurs du bilan sont restées notablement au-dessous de la normale, tant pour l' accumulation que pour l' ablation. Pour les glaciers de l' Aar, A. Flotron a mesuré sur les profils transversaux des variations moyennes d' épaisseur de -3 m ( diminution ) à + 1,2 m ( augmentation ), ce qui donne pour la région terminale une perte de volume de 12,5 millions de m3; cette valeur est de 40% inférieure à la moyenne annuelle.

c ) Variations des fronts glaciaires 38 glaciers du réseau actuel ( plus un supplémentaire ) ont crû cette année. Depuis 80 ans on n' a compté un nombre égal ou supérieur de glaciers en crue que 5 fois, soit en 1916, 1919, 1920, 1921 et 1926 avec respectivement 40, 57, 68,44 et 54 cas. Les valeurs relatives fournissent une image analogue; si le pourcentage des glaciers en crue fut cette année de 40% ( 39 pour le réseau complété ), il était de 45% en 1912, de 46 à 69% de 1916 à 1920 et de 52% en 1926. Parmi les 38, respectivement 39 glaciers en crue, on trouve toutes les langues qui, en 1971, avaient progressé ou étaient restées stationnaires; cependant font exception: le glacier du Rhône qui s' est raccourci, davantage par chutes de séracs que par fusion, puis le Morning où les conditions sont aussi spéciales. 13 glaciers ont nettement progressé, à savoir: Fee, Giétro, Saleina, Trient, Stein, Rosenlaui, Grindelwald supérieur, Eiger, Gamchi, Blümlisalp, Chelen, Biferten et Tschierva. L' avance a été aussi faible que Tannée précédente pour les glaciers de Tälliboden, Ferpècle, Valsorey, Boveyre, Rotfirn et Sulz. Il convient de relever la progression de six glaciers jusqu' ici rétrogrades, à savoir: Tourtemagne-ouest, Mont Miné, Tsidjiore-Nouve, Hüfi, Suretta et Palü; sauf à Suretta ( allongement dû aux accumulations devant le front ), il s' agit d' avances réelles. Il n' est pas possible de savoir si les progressions modestes de 14 glaciers, soit ceux de Mutt, Schwarzberg, Allalin, Findelen, Bas glacier d' Arolla, Corbassière, Alpetli, St. Anna, Pizol, Verstankla, Sardona, Tiatscha, Sesvenna et Cambrena sont dues uniquement au déficit thermique de fete 1972 ou à d' autres circonstances particulières. La même remarque est valable pour les glaciers stationnaires de Kessjen, Pierredar, Ammerten, Damma, Wallenbur, Punteglias et Paradies. Il faut mentionner en particulier que, au glacier d' Allalin et pour la première fois depuis 1965, on n' a plus observé de périodes de glissement rapide de la langue; celle-ci ayant progressé par-dessus le cône de débris régénéré, sa stabilité s' est apparemment accrue; les conditions extérieures ( faible poids de neige, peu d' eau de fusion ) ont pu également contribuer à cette stabilisation. Sur d' autres glaciers à déplacement normal, on a constaté des vitesses réduites de progression. La légende des photos 3 à 6 contient des remarques au sujet des effondrements observés à l' Allalin.

Grâce à l' augmentation de glaciers en crue ou stationnaires et grâce à la décrue réduite de ceux qui régressent, la variation moyenne de longueur a été beaucoup plus faible ( —2,4 m dans le réseau ancien,2,7 m dans le réseau agrandi ) que pendant la période précédente ( —10,3 melle avait été plus faible encore en 1967/68 ( —0,35 m ) et en 1969/70 ( —1,26 m ). Les valeurs extrêmes68,4 m à Grindelwald supérieur, + 30 m à Suretta,43 m à Otemma et —42 m à Zinal ) ont été plus équilibrées que précédemment100 m environ à Grindelwald supérieur et +21,8 m au Trient,t 21,3 m à Griessen et—92 m à Otemma.

Les glaciers réagissent différemment aux variations climatiques. Le fait qu' un glacier est en équilibre avec le climat, ou au contraire tend vers un nouvel équilibre, modifie son temps de réaction. C' est ainsi que les grands glaciers à faible pente, tels que l' Aletsch, sont encore en décrue, malgré les conditions d' avances des années 60. Pour d' autres, tel que le Grindelwald inférieur, Tableau / '. Somme des moyennes journalières positives de la température ( septembre Station Altitude msurmer a ) Station d' observation Gütsch 2287 Säntis2 2500 Weissfluhjoch2667 Jungfraujoch ( Sphinx ) 3578 Payerne ( 700 mb)33100 München ( 700 mb)3 3100 Mailand(7oomb)3 3100 b ) Extrapolations pour les névés de Clariden42700 Clariden42900 Silvretta52750 Jungfraufirn ( P3)63350 1 Extrait de A. Lemans, « Der Firnzuwachs pro 1971/72 in faites au moyen de radiosondages au niveau 700 mb = einigen schweizerischen Firngebieten », 59. Bericht, Zurich environ 3100 mètres sur mer ( valeurs moyennes des sondages 1973- 2 Valeurs corrigées par A. Lemans et qui sont comparables avec les longues séries d' avant i960.

3 Observations de températures dans l' atmosphère libre, on peut compter sur une crue les prochaines années. Après avoir en général augmenté de masse pendant la période de 1964/65 à 1967/68, les bilans des glaciers des Alpes suisses sont presque partout déficitaires. En outre, l' augmen des glaciers en crue en 1971/72 est due essentiellement au fait que, pour beaucoup d' entre eux, la fonte anormalement faible n' a pas compensé l' allongement résultant du mouvement d' ensemble. Aussi, en supposant des conditions climatiques « normales » ces prochaines années, faut-il s' attendre à une recrudescence du recul général.

DC ) de mai à mai/sept. 1970 EC mai/sept.

.'971 Z +°C mai/sept.

972 2' C 849 888 632 649 659 11' 599 632 442 7850 322 280 192 231 254 ,83 [Uli 384 256 544 565 370 411 424 265 546 57:-> 397 55 166 95 de 1 heure et 13 heures, calculées G. Gensler ). .'Valeurs extrapolées d' aprèsGutsch s extrapolées d' après Weissfluhjoch.Valeurs extrapolées d' aprèsjungfraujoch.

Tableau 2. Variations de longueur des glaciers 1969/70 à 1971/72 Récapitulation 1969/70 Réseau d' observation...

Non observés

Observés

Incertains

En régime connu

En crue

Stationnaires

En décrue

Variation moyenne de longueur

Nombre de glaciers Nombre de glaciers Nombre deglaciers Nombre de glaciers NombreNombreNombreNombreMètres/glacier ( nombre ) 105 7 98 o 98 3> 6 61 — 1,26 ( 89 ) Remarques: les notes I à 6 se réfèrent aux glaciers qui, au tableau 5, ont les numéros suivants:

17 9 18 44 45 46 loi 103' aenoutre: 117 118 282 104 2 " en outre: 107 110 32 8 10 11 13 16 19 25 26 27 28 37 38 39 41 42 43 53 56 57 59 61 64 67 68 69 73 77 79 81 87 89 91 93 96 97 99 100enoutre: 109 412 49 70 71 83 86en outre: 111 53 4 5 6 14 15 17 20 21 22 23 24 29 30 31 32 33 34 35. 36 40 47 48 50 51 52 54 55 58 60 62 63 65 66 72 74 75 76 78 80 84 85 88 90 92 94 95 98 102 105 =a enoulre: 106 114 115 6 Pour le calcul de la variation moyenne de longueur, on n' a pas tenu compte des résultats de 8 glaciers. Ils ont été éliminés pour les raisons suivantes:

Contact avec un lac d' accumulation 50 Valeur pour 3 ans89 Non chiffré:8 55 56 58 64enoutre: 115 Tableau3. Bilans annuels de masse de quelques glaciers Glacier Année de bilan Surfaces Bilans Bilans Ligned' équilibre glaciaires totaux spécifiques b- km2 103 m3 de kg/m22 mètres surmer glace Gries 7 IO 6q— I 2. I O. 70 6,381 — 36784 — 5194 3040 12. IO.7O- 9. IO. 71 6,30 s — 1 0694 3080 9. io. 71— 9. io. 72 6,30s + 3 I224 + 4464 2680 5et6Aletsch

1. 10.69 ~3°- 9-7° 123,2617 696 - 129 1. 10. 70 30. 9. 71 122,6490 462 - 738 1. io. 71-30. 9. 72 122,15s - 27 180 » - 222 ' ' 78 Limmern rì Q. 60- 6. 0.70 3,2Q1U781584 2820 ..J »7 ^J J t 6. 9. 70-11. 9. 71 O, j 3,29 ' "

- 48844 2930 11. 9.71-11- 9.72 3,29'° 8964 - 2454 2750 90 Sil\ retta 2e.. Q. 6Q-26. Q. 70 3,33266 4 + 724 2730 J Ì7 J26. 9.70-24. 9.71 3,33 "

- 3 2824 8874 2880 24. 9.71-21. 9.72 3.33 "

9474 2564 2800 1970/71 1971/72 reseau agrandi ( 100,0 ) ( 31.6 ) ( 6,1 ) ( 62,3 ) 105 1 104 1 103 16 5 82 —10,26 ( 92 ) [100,0 ) ( 5.5 ) ( 4,9 ) ( 79,6 ) 105 81 97 22 114 io"a 104 42° 100 39ja 74 "

545 "

-2,67 ( 916 "

5' 5 —2,37 ( 87100,0 ) ( 40,0 ) ( 6,3 ) ( 53,7 ) I En admettant une densité de la glace de o,gg/cm '.

2 i kg/m2 correspond à i millimètred' eau.

3 Surface du i " septembre 1967.

4 Déterminés par intégration des zones à bilans spécifiques égaux.

5 Surface estimée pour le g octobre ig71. Surface estimée pour le 11 septembre ig7o.

Tableau 4. Enneigement de l' hiver 1971/72 Colonne 1 Date du début de l' enneigement continu.

2 Date de la fin de l' enneigementcontinu.

3 Durée de l' enneigement continu ( jours ).

4 Hauteur maximale de la couche de neige ( cm ).

5 Date de la hauteur maximale de neige.

6 Valeur en eau de la couche de neige totale ( mm ), valeur maximale mesurée.

7 Date de la détermination de la valeur en eau.

Station Altitude métrés surmer 2540 9. 11 1560 10. 1 1 1200 10. 11 2050 91840 10. 11 1820 9- "

1820 9 "

1800 10. 11 1610 10. 11 1650 9. 11 1970 7. 11' 57 8.11 1800 8. 11 1440 9.11 7- 7- 3'- 3- 3- 4- j 1.

4- 78.

5- 5i8.

4- 23- 4- 29- 3- 8.

6:

.'9- 3- 1- 6.

6.

4- Weissfluhjoch Davos Platz1

Klosters

Berninahäuser....

Pontresina

Maloja

Barberine

SaasFee

Zermatt

Bourg-St-Pierre..

Grimsel

Grindelwald-Bort.

Trübsee

Andermatt

A la station Davos-Flüelastrasse SLF a mesuré les valeurs suivantes:

II 1560 25-3- Valeurs interpolées.

.'Surface estimée pour le 11 septembre igyi.

8 Surface estimée pour le 16 septembre 1972.

9 Déterminés selon la méthode hydrologique avec des dates provisoires pourl' écoulement.

10 Surface du 11 septembre 1959. " Surface du 2 octobre 1956.

242 143 165 [50 182 179 161 [66 142 2I5 133 210 150 153 -M 5- 72 IO.

12.

90 I 1.

12.

14. " ) IO.

3- 95 IO.

3- 157 8.

3- 150 14.

+ 15- 2.

114 JO.

2.

.'15 JO.

2.

7° 22.

1 1.

210 29- 4- 85 I I.

+ 1 _>.

1 2.

138' 7 1- mil 1 1.

12.

15- 5 170 5- 2 340 5.

3 421 i5- 3 235 5- 3 232 5- 3 137' 5 1 133' 5.

382 2. 5. 244 15- 3- 3 37 5 11.12.

6 144 7' 3 Tableau5. Variations de longueur des glaciers 1971/72 N° Glacier Ct. Variations en mètre 1970/71 b Bassin du Rhône ( II ) 1 e Rhone

2 Mutt

3 e Gries ( Aegina ).

4 e Fiescher

5 e Grosser Aletsch.

106 e Mittelaletsch..

6 e Oberaletsch...

7Kaltwasser 8 e Tälliboden.... ge Ofental

VS VS vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs7,02,018,618,833,958,4 8,216,0 st 10e Schwarzberg...

11 e Allalin

12 e Kessjen

13e Fee ( Nordzunge ) 14 Gorner

15e Z' Mutt

16 e Findelen

107 e Bis

17e Ried

18 Lang

2,3 10.2 2,3 20,04,5 2,5 - 9,7 — 22,0 19e Turtmann-West

20e Turtmann-Ost ( Brunegg ) 21 e Bella Tola

22Zinal

VS36,6 VS5,1 VS36,0 VS9,7 VSst 23 24 25 26 27 28 Morning

Moiry

Ferpècle

Mont Miné

Bas d' Arolla

VS vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs vs 4.0 0,3 7,o I.n 4,0 TsidjioreNouve

29 e Cheillon

30L' EnDarrey

31Grand Désert

32 Mont Fort ( Tortin )

33Tsanfleuron

34e Otemma

35 e Mont Durand

36 e Breney

37e Giétro

38e Corbassière

39 Valsorey

18,88,028,095,08,020,0 + 16,78,0 VS - 0,5 Mètres sur Jour et mois del' observation 1971/72 c mer 19/2 d 97 » 1971 972 9.7 2,6 7,5 19,0 27,7 41 7,2 n sn n 2125 2628 2370 1651 1505 22400a. 2131 265068 2628 " 262870 2658 2324 284971 2027 2057 2231 2482,2e1 2044 201061 2264 2460 2763« 2000 231568 2438« 212062 196562 2149« 226264 2620 M 2475 * 280064 274067 24176 » 2420 226560 257065 2480 ca. 2192 2395 20. < ).

27. 8. 18. 10. 10. 9. n. 9.

16.10. 12. 9. 15.10.

25- 9- 28. 9.

29- 9- 24. 9. 22. 9. 27.10. 23.10.

25. 8. 12. 10.

3°- 9- 25. 10.

26. 9. 26. 9. 30. 9- 7.10. 7.10.

9.10.

7.10.

7.10. 28. 9. 28. 9.

10.10.

9.10.

26. 9.

5.10. 10.10.

27- 9-26. g. 26. 9.

7- 9-15.10.

13.10.

9- 9-ig. 9. 13. 10.

10. 9.

11. 9.

5.10.

5- 9- 27. 10.

27- 9- 28. 9.

24- 9- 1.10.

21. 9. QI. 10.

22. 10.

23. 8.

9- 9-16./l 7.9.

29- 9- 4.11.

8. 10.

8. 10. 23.10. 12.10. 12.10.

13.10. 1.10. 1.10.

7.10. 7.10.

2.10. 1.10. 4.10. 4.10. 3- 9- 2.10. 2.10. 4- 9-10. 8. 6.10.

7.10.

19. 8. 18. 8. 16.10.

5- 9-16. 9.

11.10.

20. 9. n 3.10. n 22.10.

11. 9.

27- 9-7.11. 5.10.

5,4 + 2,2 su + 23,8 — 16,8 - 8,0 17.

13-11.

30-n 7,6 n + 16,27,513,9425,24,3174112316304104321119,3 + 4 + 3,0 25- 9-25- 9-11.10. 30. 9. 3°- 9- 3.10. 12.10. 12. 10. 10.10. 10.10.

1.10.

30- 9-12.10. 12.10. 29- 9-24. 9. 23- 9-23- 9- 4.10.

7- 9-13.10.

N° Glacier Gt. Variations en mètres 1970/71 40e Tseudet

41Boveyre

42 e Saleina

43Trient

44Paneyrosse

45Grand Plan Névé 46e Martinets

47Sex Rouge

48 e Prapio

49 e Pierredar

Bassin de l' Aar ( la ) 50 e Oberaar

51 e Unteraar

52Gauli

53e Stein

54e Steinlimmi

55e Trift

56 e Rosenlaui

57e ObererGrindelwald. 58e UntererGrindelwald. 59e Eiger

60 e Tschingel

61 e Gamchi

109e Alpetli

110e Lötschen

62 e Schwarz

63 e Lämmern

64e Blümlisalp

111 e Ammerten

65 e Rätzli

Bassin de la Reuss ( Ib ) 66 e Tiefen

67e St. Anna

68e Chelen

6ge Rotfirn ( Nord )

70e Damma

71 e Wallenbur

72 e Brunni

73 e Hüfi

74 e Griess ( Unterschächen ).

75 e Firnalpeli

76 e Griessen ( Obwalden )...

Mètres sur Jour et mois de l' observation 1971/72 c mer 1 « 172 970 " 971 1972

— 12,0 - 5 2422 13.10.

7.10.

m' 3 m

+ 2,7,5 26O5 13.10.

6.10.

3- 10

+ 4,5 + 18,0 ^29 13. 10.

6.10.

1 1.

10

+ 21,8 + 144 I766 31. 10.

28.10.

5- 8 VD — 16,8 n 236O67 14.10.

3. 10.

n VD " 31.0 11 2345 ' "

15. 10.

3.10.

n VD n 11 2O95 ' "

11 n n VD 5,6 - 7,2 266O 7l 2. 8.

6. 11.

13.

m VD — 21,22,5 2393 "

2. 8.

16.10.

[3.

10 VD X St 24I5 9- 9- 9- 9- 4- 10 BK 12,1 - .7,6 2297,3 ili.

9- 8.

9- 4.10.

7,2 - 12,3 1910,7 18.

9- 8.

! '! 4.10.

BE - 9,72 "

— 2,8 222OCa.

il 7- 9- 7.10.

BE + 9,0 + 0' 935' 9 5- 10.

28. 9.

BE 3,4,0 2092 9- 9- 5- m.

28. 9.

BEXX I65O1"7 18.

< ) 7- 8.

16./17.10 BK + X + X igooca.

26.

9- 3- 9- 16. 10.

BK + ioo,oca.

+ 68,4 12707 "

,10.

15.

5.10.

li 11 XX 122061 30.

10.

3- 9- 9.11.

BE + 10,2 + 9,2 2130 27- 8.

8.

9- 3.10.

BE - 5,3 — 13 2270 9- 9- 5- 9- 12.10.

BK + 9,6 + 9,7 99O " I- 9- 18.

9- 9- 9- BK - 5,3 + 5,9 2240 20.

9- 19- 9- 10. 9.

BE 11 — 30. 9- BE 3,6,5 2240 !!.

[0.

25- 9- 18. 9.

BE - 12,4 — 5,1 24907I 9- 10.

26.

9- 9- 9- BE st + X 2200s7 2 1.

9- 3- 9- 16. 10.

BK - 5 st 2345 ca.

.'3- 9- 19- 9- 3. 10.

BK — 12,0 — 24,8 2316 17.

[4.

9- 5.10.

IR 13,3 - 12,7 249271 20.

9- 18.

7- 9 UR - 8,7 + i,7 2592 "

2.5- 9- " 7- 9- 3UR + 10,3 + 9,2 2130 21.

9- 17- 9- 27.

9 UR + 6,5 + 1,0 2031 21.

9

9 UR — 13,2 — 0,2 2044 l6.

9- 18.

9- 27UR — 10,2 — 0,8 2240 28.

9- ai.

9- 27- 9 UR - 23,3^ ,2.5 2310 n 16.

9' 5 9 UR 7,52a + 16 1740 n 9- 26.

9 UR — 10,0 — 5 22107' 27.

9 OW — ii,6^a 2,5 21515c n 10.

9- 16.

m OW —121,3 - 10,8 2500ca.

23- 9- 29- m.

20.

10 N " Glacier Ct. Variations en mètres 1970/71 Bassin de la Limmat ( le ) 77 e Biferten

78 e Limmern.. 114e Plattalva 79 e Sulz

80 e Glärnisch..

81 e Pizol

Bassin du Rhin ( Id ) 82e Lavaz

83 e Punteglias...

84 e Lenta

85e Vorab

86e Paradies 87e Suretta

88 e Porchabella 115e Scaletta

89 e Verstankla.

90 e Silvretta...

91 e Sardona Bassin de I' Inn ( V ) 92 e Roseg

93 e Tschierva..

94 e Morteratsch 95 e Calderas...

96 e Tiatscha 97 e Sesvenna...

98 e Lischana...

GR 5,6 sn 225071 GR — 18,0 + 1,5 2345 GR — 6,8 2,0 2275 GR - 37,3 - 28,4 2535 " 8 GR - 43.7 0,0 2362 GR - 49.0 + 30 2186 GR - i6,5 1,0 2588 GRX — GR — X + 4< » 2360 ca GR 8,4 — 2,6 2427,9 SG - 6,42 "

+ 0,9 2500 GR - 42,1 GR + 10,0 GR 4,2 GR — 10,3 GR - 5,o GR - 10,0 GR — 2,7 Bassin de l' Adda ( IV ) 99 e Cambrena...

100 e Palü

101Paradisino...

102 e Forno

GR — i,5 + 5,5 279I GR - 8,3 + 21,8 236OCa GR - 2,5 ti 28O57l GR — 23,0 Q O --O,O 2 I IO Bassin du Tessm ( III ) 117Valleggia....

104 e Basodino

105 e Rossboden...

TI n 240071 11 7,5 n 249071 TI — 16,5 n 2570O' TI — 3,3 sn 2520 "

— 2,0 - 2,3 1945 Mètressur Jouret mois de l' observation 1971/72 c mer 1972 d 1970 971 972 CI.

+ 20,9 + 10,0 1924 Jtï.

. ' ) IO.

3- IO GL — 10,8 - 5,7 2239,1 2.

9- 13- 9- 5- 9 GL 9,41,2 254871 IO.

9- 9- 9- 8.

.'i GL + 1,1 + 3.5 180071 14.

20.

IO.

IO GL - 10,2 — 3.4 2297 28.

9- 23- 9- 14.

IO SG 61,2 + 3,2 2550 « 3- 10.

9.

12.

Id 28.

9- 244- Kl [9.

9- 20.

10.

26.

9 SO- 9- 1- Kl.

.'9- 10 7- 2.

Kl 25- 9- 4- 10.

25-'1 7- 10.

.'7- 9- 21.

9 24.

9- 25- 9- 30-'i 29- 9 26.

9- 20.

9- 28.

9 24.

9- 23- 9- 26.

.'i n 4.

10.

18.

10 33.0 2170 9.5 2170 11,8 2000 12,4 2685 2 2605 2,8 2745 2.0 2800 I. Kl.

13- 10.

2.11 i.V 10.

.'3- Kl.

2.11 10.

ili.

1.11 l8.

.'7- 10.

2.11 21.

10.

14.

9- 23- 9 21.

910.

2. 10 25- 9- 24- 9- 2.10 20.

9Kl.

0.

30.

9- 40.

2.

I I.

9- Kl.

.'5- 10.

n 16.

10.

i.i- 10.

3- I I 25- 8 19- 9- 6.

IO 29- IO.

91.

9 13- IO.

I.

IO 12.

IO.

23- 9 16. io.

Remarques valables pour tout le tableau ou au moins pour plusieurs glaciers.

a Les numéros i à 105 de ce tableau correspondent aux numéros du graphique 2 du rapport 1963/64.

b Si un glacier s' étend sur le territoire de plusieurs cantons, nous mentionnons celui dans lequel se trouve la langue terminale mesurée, c Si la valeur de la variation est valable pour une période de plusieurs années, on a note le nombre d' années comme ilsuit:

Exemple:—I3,63a = recul de 13,6 m en 3 ans. d Altitude en mètres ( au-dessus du niveau de la mer ) de la langue terminale mesurée. Dans tous les cas on l' altitude n' a pas été déterminée dans l' année indiquée en tête de colonne, on a note l' année des mensurations comme ilsuit:

Exemple: 22205tf = altitude de 2220 m sur mer déterminée en 1958. e Une note explicative avec le numéro de ce glacier sera publié dans le rapport complet.

nNon observé sn Sous neigeEn crue stStationnaire

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