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Les variations périodiques des glaciers des Alpes suisses

Remarque : Cet article est disponible dans une langue uniquement. Auparavant, les bulletins annuels n'étaient pas traduits.

Par

Dr V.A. Forel, professeur, à Morges.

E. Muret, inspecteur en chef des forêts, à Lausanne.

Dr P.L. Mercanton, professeur, à Lausanne.

Trentième rapport. 1909 ' ).

CII. Variations de la vitesse d' écoulemeut des glaciers.

Un des facteurs les plus intéressants des variations de grandeur des glaciers est la différence dans la rapidité d' écoulement de ces fleuves solides. Moins facile à constater que les changements de longueur et d' épaisseur, il mériterait d' être étudié plus précisément dans un grand nombre de cas spéciaux. J' ai émis l' hypothèse de cette variation de vitesse, déjà dans le premier rapport de cette série, en 1881. Mon raisonnement était bien simple: „ De 1874 à 1880 le front du glacier du Rhône a reculé de 250 m ., soit en moyenne de 42 m. par an. La vitesse superficielle d' écoulement étant actuellement nulle ou presque nulle sur le front même du glacier, nous pouvons la négliger et admettre que par le fait de l' ablation, le front du glacier recule de 42 m ., en moyenne par an.

Lors donc que le glacier avance, comme l' ablation continue à fonctionner, il faut que la vitesse d' écoulement de la glace, au front même du glacier soit supérieure à 42 m. par an. Pendant la phase de décrue l' ex inférieure du glacier du Rhône a une vitesse d' écoulement de 6 m. à 0 m. par an ( observations de Gössetpendant la phase de crue la vitesse de cette extrémité inférieure dépasse 42 m. par an. Cela me permet de formuler une hypothèse: Le facteur déterminant dans les variations de grandeur des glaciers est la vitesse d' écoulement de la glace et non l' ablation1 ). "

Le raisonnement n' est pas impeccable et ne devrait pas être poussé jusqu' à une trop précise affirmation numérique. Pendant la décrue la langue glaciaire s' affaisse, s' aplatit et la surface du glacier forme avec le fond un angle beaucoup moins ouvert que pendant la crue, où le front se bombe et devient presque vertical. La même valeur d' ablation, la fusion enlevant la même tranche parallèle à la surface du glacier, raccourcit celui-ci beaucoup plus en temps de décrue qu' en temps de crue. Cette réserve faite, le raisonnement subsiste et les déductions que j' en ai tirées sont inattaquables.

J' ai base sur cette hypothèse la théorie des variations des glaciers. Personne n' y a contredit, et l' hypothèse a été tacitement, ou formellement, acceptée.

Une seule vérification, à ma connaissance, en a été faite, c' est au glacier de Vernagt, pendant la crue de 1898 à 1900, si bien étudiée par notre confrère et ami, le Prof. Dr S. Finsterwalder, de Munich, et ses collaborateurs, les professeurs H. Hess et Ad. Blümcke. Sur le même profil où, de 1888 à 1891, pendant une phase de décrue, la vitesse était de 17 m. par an, de 1898 à 1900, pendant une phase de crue, elle s' eleva à 280 m. pour redescendre à 20 m. de 1904 à 1905, pendant la décrue consécutive.

Il serait désirable que la vérification fût reprise et répétée ailleurs; peut-être y gagnerait-on quelques aperçus nouveaux.

Tous nos grands glaciers suisses2 ) sont actuellement en décrue, ou stationnaires en stade de minimum. Ils doivent présenter un minimum de vitesse d' écoulement; c' est l' un des états extrêmes dans ces variations de vitesse. Il serait bon de l' étudier dans quelques cas qui pourraient servir de comparaison avec le glacier du Rhône, le seul actuellement mesuré chez nous, mais dont les résultats ne sont malheureusement pas suffisamment accessibles à l' usage des glaciéristes. Je me permets doncEcho des Alpes ", XVII, p. 28. Genève 1881. 2 ) Sauf deux ou trois de demander à ceux qui s' intéressent à ses études et qui se trouveraient à portée de recherches utiles, de profiter de ces conditions favorables de décrue extrême pour faire une première détermination de la vitesse de quelques glaciers, et pour poser les fondements d' une étude ultérieure, à répéter lorsque le glacier se sera de nouveau mis en crue.

Le manuel opératoire est bien simple; il ne demande ni instrumen-tation compliquée, ni grande habileté technique.

Etablissez sur les moraines latérales, vis-à-vis l' un de l' autre, deux repères bien assurés, qui détermineront la position du profil considéré et serviront de base à toute l' opération. Placez-vous sur l' un de ces repères et faites poser par votre aide une dixaine, une vingtaine de pierres dans l' alignement exact de l' autre repère sur la partie médiane du glacier, au point probable de vitesse maximale. Un coup de pinceau sur chacune des pierres permettra de les reconnaître l' année suivante. Puis revenez au bout d' un an et après avoir retrouvé vos repères, répétez l' opération de la même manière.Vous aurez dessiné sur le glacier deux lignes dont la distance mesurée à l' aide d' un ruban gradué vous donnera le chemin parcouru en une année.

Une demi-journée de travail suffira amplement à chacune de ces deux opérations.

Puis vous attendrez tranquillement que le glacier veuille bien se remettre en crue.Vous, ou vos successeurs, répéterez alors cette double opération sur les mêmes profils marqués par des repères soigneusement conserves. Peut-être alors les faits deviendront-ils assez intéressants pour que vous renouveliez ces mesures plusieurs années de suite, peut-être aussi longtemps que durera la crue, celle-ci avant pris les allures capricieuses qui caractérisent cette phase des variations; ce sera l' affaire de l' avenir. Pour le moment nos glaciers étant au repos relatif il ne s' agit que de poser le premier terme de l' étude comparative, et une seule mesure de vitesse est tout ce que je réclame de nos collaborateurs. S' ils veulent être généreux, ils pourraient s' élever jusqu' à tracer ainsi deux ou trois profils en travers du glacier, à différentes distances de l' extrémité terminale; les diversités de vitesse qu' ils constateraient de l' un à l' autre seraient des à présent déjà instructives, et cette étude étant plus complète promettrait des révélations plus importantes lors de la seconde série des mensurations lorsque le glacier sera en crue. Nous savons en effet que la crue se manifeste par une vague de gonflement, d' augmentation d' épaisseur du glacier, vague qui se propage d' amont en aval avec une vitesse assez grande, plus grande tout au moins que la vitesse d' écoulement des tranches mêmes du glacier. Ce gonflement est accompagné d' une accélération locale de la vitesse d' écoulement. Il serait utile de constater que cette accélération, visible d' abord sur les profils amont, apparaît successivement sur les profils aval et de fournir des données exactes sur la durée qu' emploie la vague à descendre le long du glacier. Ce sont des faits prévus par la théorie, et vérifiés déjà au Vernagt; celui qui les constatera à nouveau sur d' autres glaciers fera œuvre très précieuse à la science glaciologique.

Ceux de nos confrères qui voudraient entrer dans ces idées et entreprendre une étude complète de plusieurs profils échelonnés le long du cours du glacier, pourront faire surveiller les allures du glacier lui-même par les guides et montagnards de la vallée. Ils seront ainsi avertis de l' apparition de la vague de gonflement sur les profils supérieurs et seront mis à même d' observer avec fruit le phénomène de la crue sur toute la longueur de la langue glaciaire.

Il va sans dire que de telles études ne peuvent se faire que sur des glaciers assez peu accidentés pour que la traversée en soit facile, et qu' il faudra choisir pour les profils en travers les parties les moins crevassées et les plus abordables. De grands glaciers, des glaciers de vallée, ceux surtout dont les allures sont les plus rapides, sont plus recommandables pour ces études que les petits glaciers, ou les glaciers suspendus sur les épaules des montagnes.

Serait-il impertinent, à nous qui sommes si éloignés des lieux et si insuffisamment orientés sur les conditions d' étude, de recommander des recherches analogues dans les glaciers du Grönland? On y trouverait peut-être l' explication des différences étonnantes dans la rapidité de l' écoulement des glaciers, en constatant des relations avec les phases de crue et de décrue. Quand nous voyons les valeurs de la vitesse d' écoulement se mouvoir entre les extrêmes:

1 m. par mois12 m. par an glacier de Bowdoin E. E. Pearyp. 297 20 m. par jour7,300 m. par an JakobhavnA. Heiland p. 295 22 m. par jour8,000 m. par an Grand KarajakE. v. Drygalski p. 267 30 m. par jour11,000 m. par an UpernivikC. Kyderp. 296 70 m. par jour25,000 m. par an ItiodliarsukE. t. Drygalski p. 292 nous nous demandons s' il n' y a pas autre chose que des différences locales dans les conditions de pente ou de rétrécissement du lit, et si les mêmes variations de vitesse dues aux phénomènes de variation de grandeur des glaciers n' interviennent pas au Grönland comme dans nos Alpes.

Je sais bien que les difficultés d' observation y sont plus grandes, mais le problème y est aussi plus intéressant encore, et je me permets de soumettre cette question à nos savants confrères, les explorateurs du continent glacé du Nord-Est de l' Amérique septentrionale. F.A. F.

CHI. L' enneigement en 1909.

L' enneigement en 1909 n' est pas facile à caractériser sommairement. Nulle tendance à une progression ou à un recul ne s' y est nettement marquée; et comme pour rendre la tâche du chroniqueur plus malaisée encore, les observations nécessaires ont fait trop souvent défaut.

Les services de nos collègues du Club alpin suisse, sur lequel nous pensions pouvoir compter, se sont faits, cette année-ci, plus rares encore que les années précédentes et si quelques collaborateurs dévoués ne nous restaient précieusement fidèles, il faudrait abandonner ces recherches nivométriques au moment où leur intérêt s' affirme. C' est un fait digne de remarque que plus le nombre des membres du Club alpin grandit, plus on y semble oublieux d' antécédents glorieux et de l' esprit même de ses statuts fondamentaux. Dans le domaine de l' exploration scientifique des Alpes, le Club alpin suisse semble perdre sa place et ne peut que la perdre sûrement si ceux-là ne réagissent pas qui le regretteraient et craindraient de voir le Club alpin suisse se ravaler au terre à terre d' une simple association touristique.

La première chose à faire est naturellement que chacun soutienne dans la mesure de ses moyens les entreprises scientifiques existantes. Quelques-uns l' ont compris et nous les remercions de leur appui spontané et efficace. Nous sollicitons celui des autres.

Etat des neiges. Voici succinctement exposées les indications qui nous sont parvenues:

Alpes de la Suisse orientale: M. Frauenfelder, avocat à Schaff house, a visité le massif de l' Albula et l' Engadine. Il a trouvé les régions moyennes ( jusqu' à 2700 mètres ) très désenneigées, moins enneigées même qu' en 1908. Dans les hautes régions au contraire l' enneigement était énorme, comparativement à 1908. La traversée d' habitude aisée du glacier de Porchabella était, à fin juillet, rendue des plus pénibles par la neige épaisse qui le recouvrait.

M. Frauenfelder attribue cet état de la montagne aux coups de fœhn fréquents du premier printemps et aux températures élevées d' avril et mai qui ont débarassé de neige la zone moyenne. Juillet et août trop froids et humides n' ont pas pu en délivrer les régions supérieures.

M. Wagnon a trouvé, en septembre, les glaciers du massif du Kheinwaldhorn, Zapport et Paradies passablement enneigés.

Alpes de la Suisse centrale. Notre fidèle collaborateur, M. le Prof. Dr J. Kœnigsberger, de Fribourg en Brisgau, a fait dans le massif du Gothard les constatations suivantes:

II est peu tombé de neige dans ce massif jusqu' en mars 1909 et les hautes vallées sont restées jusqu' en mai plus dégarnies que les années précédentes. Les chutes de neige ne sont devenues abondantes qu' en juin, le temps restant froid et humide. Il tomba 60 cm. de neige dans l' Oberrheintal ( Tavetsch ), à 2000 m. Cette neige fondit peu. Les petits lacs, le Fibbia, le lac supérieur du Val Giuf ( 2000 m .) ordinairement libres, restèrent enneigés. Les glaciers au Lucendro, au Bristenstock, dans tout le massif de l' Aar et du St-Gothard, pour la première fois depuis des années, ne se découvrirent pas et, chose insolite, la neige persista en grandes masses dans le vallon élevé de Cadlimo près Piora.

Le 16 septembre 1909 une forte chute de neige ensevelit définitivement toutes les hauteurs au-dessus de 2700 mètres. La neige de 1908 n' est pas apparue en 1909 à la surface des névés. Le caractère progressif de l' enneigement dans ces trois dernières années est manifeste et M. Kœnigsberger insiste avec raison sur le fait qu' il semble dû moins à une variation de la température moyenne annuelle qu' à un déplacement, dans le temps, des courbes de la température et de la précipitation.

Alpes de la Suisse occidentale. J' ai observé d' Arolla que le Sasseneire ( Val d' Hérens ) portait encore le 10 septembre de petites flaques de vieille neige.

Pendant tout l' été les ascensions dans le massif d' Arolla, si aisées en 1906, ont été contrariées, voire rendues impossibles, par la neige fraîche. La face nord du Pigne d' Arolla praticable en 1906, ne l' a pas été en 1909.

Le 11 septembre j' ai trouvé le glacier Durant de Cheillon et surtout le glacier de Giétroz beaucoup plus enneigés que le 21 septembre 1904.

D' après M. Wagnon, les chutes de neige estivales fréquentes ont beaucoup gêné les ascensions dans le massif du Mont Blanc.

M. Wagnon remarque toutefois que quelques journées douces, à fin septembre, ont fait disparaître des névés dans la région des Dents Blanches de Bostan près Champéry et dégagé le lac Blantzin près d' Emaney.

Val d' Entremont. Les observations d' enneigement sur le parcours postal Orsières-Grand St-Bernard ( voir 28e rapport ) ont été continuées grâce au dévouement intelligent des postillons, MM. François Baileys et Paul Genoud, à qui vont ici nos remerciements.

Les relevés bimensuels de l' épaisseur de la neige gisante sont en accord avec les constatations transcrites plus haut et les indications des nivomètres. Ils montrent qu' au début de l' hiver 1908-1909 l' enneige a quelque peu surpassé celui de 1907-1908. En revanche, le maximum printanier à peine inférieur à celui de 1908 a repris sa place habituelle, avec une quinzaine de jours d' avance sur sa position en 1908. Il y a d' ailleurs d' une région à l' autre de l' Entremont de légères différences.

F.A. Forel, E. Muret et P.L. Mercantiti.

Le fait le plus typique est la disparition précoce du tapis de neige hibernal, qui s' est produite environ un mois plus tôt en 1909 qu' en 1908 et sur toute la longueur de la vallée.

Il ne me paraît pas expédient de donner ici le détail des observations. Peut-être le lecteur sera-t-il heureux cependant que quelques chiffres viennent fixer ses idées. Le tableau suivant renferme pour les deux hivers 1907-1908 et 1908-1909 les lectures faites aux poteaux 201 ( Bourg St-Pierre, 1630 m .) et 127 ( Combe des Morts, 2230 m. ) Epaisseur de la neige gisante en centimètres.

Année Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Année È o co Date i 15 i 15 i 10 i 15 i 15 i Date

o Z 1907 1908:

20 15 40 15 15 30 15 50 10 45 60 40 70 30 60 15 30 10 — 1908 1909 OJ Z Z É o ro Date i 15 1 15 2 16 1 15 3 17 2 16 i 15 i 15 Date 1907 40 20 20 50 50 50 50 50 180 220 260 250 230 200 160 100 1908 eg o N°12 1908 10 10 50 100 !»( ) 150 130 120 120 270 280 210 150 80 50 0 1909 En regard voici les sommes, publiées par l' Observatoire de Genève, des précipitations dans la vallée de la Dranse pour 1909.

Somme des cchute.'de neige dam VEntremont 1909, en centimètres.

Martigny Orsières Bourg St-Pierre Grand St-Bernard 480 m.

890 m.

1633 2475 m.

Saison Chute Ecart Chute Ecart Chute Ecart Chut« Ecart totale moyen 1903-1909 totale moyen 19031909 totale moyen 1903-1909 totale moyen 1903-1909 Hiver.

56 — 5 68 — 15 125 — 15 361

+ 13

, Printemps.

31

+ 22

24

40 — 59 311

Eté...

0 0 0 0 O 0 114

+ 75

Automne.

0 — 4 4 — 10 2730* 153 — 46 1909..

87

+ 13

96 — 23 191* —104* 939

+ 51

1908..

87

+ 14

139

+ 17

335

+ 20

883 — 4 L'* signifie qu' il y a sur les valeurs d' automne au Bourg St-Pierre une incertitude de quelques centimètres, qui se ] e porte îur les sommes annuelles.

Nivomètres. Des trois échelles nivométriques actuellement en service, celle de l' Eiger seule nous apporte cette année des indications en nombre satisfaisant. Nous le devons à la persévérante obligeance avec laquelle, sous la direction de M. l' ingénieur Liechti, le personnel de la station d' Eismeer de la Jungfraubahn, poursuit presque quotidiennement ses relevés. Notre reconnaissance leur en est très grande.

J' ai le regret de ne pouvoir en dire autant des deux autres postes nivométriques. La situation écartée de celui des Diablerets explique à la vérité et excuse un peu le défaut des observations; cette excuse n' est plus valable pour celui d' Ornex place juste au-dessous et à proximité immédiate de la cabane Dupuis, très fréquentée. Sans le zèle louable de M. Maurice Joris, gardien de la cabane, que j' en remercie vivement, nous ne saurions plus rien de l' enneigement dans cette région. Les observations de premier printemps qui seraient les plus importantes ne se font pas. Ceci est des plus regrettables et j' adjure encore ici nos collègues du Club alpin, de ne pas nous marchander leur concours dans une recherche d' intérêt général et qui ne peut aboutir sans eux.

Nivomètre d' Ornex. J' ai donne jusqu' ici dans leur ensemble les résultats obtenus depuis l' établissement de l' instrument. Cette pratique doit faire place maintenant à une autre moins encombrante. Me conformant à l' usage adopté par MM. Forel et Muret dans leur rapport sur les variations périodiques des glaciers je ne transcrirai plus à l' avenir que les lectures des trois dernières années. Je ferai de même en ce qui concerne les calculs de l' accumulation hibernale et de la dissipation estivale.

En 1909 malheureusement l' observation du maximum printanier a manqué et cela ne permet pas de poursuivre ici en détail ces calculs. On constate seulement que le minimum automnal a atteint et même dépassé celui de 1908.

F.A. Forel, E. Muret et P.L. Mercanton.

Dates 1907 1908 1909 24 VII — 7 — 25 VII

26 VII 6 —

30 VII — 6

31 VII4 1 VII!

56 Vili 4 4 3 11 Vili 3 — 2 12 Vili — 4 — 13 Vili1 16 Vili0 18 Vili 220 Vili — 3 — 22 Vili 127 Vili 0.

28 Vili — 2.5 — 1 5 IX 01.5 8 IX — 39 IX — 116 IX — 117 IX — 3.5 — 1.5 20 IX1Accumulation Dissipation Résidu River Metres Eté Mètres Mitres 1906- -1907 7 1907 7 0 1907—1908 8.5 1908 8.5 0 1908- -1909?

1909?

— 0.5 Nivomètre des Diablerets. ( Voir pour sa description le 29e rapport 1908. ) Par les soins de M. Grenier, alors inspecteur-forestier d' Ormonts, j' ai pu obtenir quelques données que présente le tableau ci-après.

Nivomètre des Diablerets ( 3030 mètres ). ( 2 degrés valent 1 mètre. ) Dates 21I 25 V 3 VI 11 VI 22 VII 1907 1908 84 enfoui S 8 1909 enfoui 8 y Bates 30 VII 31 VII 7 Vili 11 Vili 15 Vili 20 Vili 20 Vili 17 IX 19 IX 21 IX 28 IX 3 X 18 X 26 X 1907 19081909 8586 83 7680797773 7272757270.5II est remarquable qu' au rebours de ce qui s' est passé à Ornex, l' épaisseur de la neige atteignait, à la fin de septembre, à l' échelle des Diablerets, un minimum plus élevé qu' en 1908.

Nivomètre de l' Erger. Les observations y ont été faites presque quotidiennement et pendant toute l' année 1909. Elles tirent de cette continuité une valeur considérable. La sensibilité extrême de l' instrument permet de suivre les moindres variations d' allure du phénomène étudié. A titre d' exemple citons ce fait que dans l' espace d' une seule journée, du 13 au 14 juillet, un coup de fœhn violent a mis à découvert 23 degrés de l' échelle ( 11.s mètres ) sans doute en provoquant un tassement rapide du placage de neige qui la recouvrait en partie.

Pour la première fois depuis l' instauration des mesures le maximum printanier a pu être noté. Il s' est montré notablement inférieur à ceux des années précédentes ( qui dépassaient le n° 40, extrémité de l' échelle ). En revanche des alternances accentuées d' enneigement et de désenneigement se sont fait sentir durant tout l' été. Le minimum annuel absolu est intervenu le 4 septembre avec une valeur — 2, identique à celle de 1908.

Les deux tableaux ci-dessous donnent l' un les observations en 1908 et 1909, de quinzaine en quinzaine, l' autre les dates et les valeurs des maximums et minimums principaux en 1909. On en déduira sans peine les valeurs des écarts observés.

Nivomètre de PEiger ( 3100 mètres ).

( 2 degrés valent 1 mètre. ) Bates190719081909 7 1383213 15 I363232 F.À. Forel, E. Muret et P.L. Mercanto«,.

Dates 4 II 9 III 10 IV 7 V 18 VI 1 VII 15 VII 1 Vili 15 Vili 29 Vili 1 IX 15 IX 3 X 15X 5XI 3 XII 16 XII 19071908 3234 au-dessus de 40?

1909 23 32 30 16 2D 18 7 13 7 3 — 1 2 4 7 6 27 12 n 32 26 34 24 14 14 12 10.5 5 13 o9 2i> 13 12 fi — 1 — 2 15 7 2 3.ä 8 14 Maximums BalesN "

Minimums DatesN "

Amplitudes en mètres ( 2 deg. = 1 mj 11 9 4 6.5 11 3.5 1.5 3 6 8 18 I 35 29 I 13 12 II31 15 II23 29 III36 22 IV14 15 V 21 27 V 18 28 V 24 11 VI12.5 Maximums Minimums Dates N° Da tes N° ew mètres ( 2 deg. = 1 m .) a 14 VI 28 O 7 29 VI 14 9 12 VII 32 12.5 \,.

14 VII 7 6 31 VII 1 7.5 1 Vili 13 4 4 IX - 2 2 6 IX f.

3.5 20 IX 2 2 8 X 1 ) 13.5 9 XI 5 10 8 XII32 17 XII12 Conclusions. L' année nivométrique 1909 diffère de l' année 1908 en ce sens que les précipitations hibernales y ont été moindres, mais qu' en revanche le désenneigement estival a été retardé et interrompu à diverses reprises par des réenneigements passagers. Il sera intéressant d' en rechercher la répercussion possible sur l' allure des petits glaciers.

P.L. M.

CIT. Chronique des glaciers suisses en 1909.

61 glaciers ont été mesurés durant l' été 1909 par les soins des agents forestiers suisses. Nous donnons ci-dessous les observations telles qu' elles nous ont été ti' ansmises par l' Inspection fédérale des forêts et adressons à nos collaborateurs obligeants, tous nos meilleurs remerciements pour leur coopération.

F.A. Forel, E. Muret et P.L. Mercanton.

I. Bassin du Rhône.

A. Alpes valaisannes.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

Rhône — 25 — 29 — Fiesch — 2 — 4 — 6 Aletsch — 7 — 1 — 25 Latschen — 11 — 1 — 16 1893 à 1896, 1900 Zanfleuron

+ 11

— 3 1902, 1907, 1908 Kalttvasser — 3

— 7.S 1901 à 1903, 1908 Allalin — 1 0 — 4 1892 à 1894 Gorner2g — Turlmann — 7

— 10 1894, 1908 Durand ( Zina112 — 15 — 16 Ferpècîe 0 __22 — 15 1893, 1894 Ar olla3 — 14 - 45 Zigiorenove — 22 — 12 — 4 1892 à 1896 Mont-Fort — 26 — 4 — 22 Grand Désert — 15 — 10 — 12 Valsorey — 3 0 0 1892, 1899 Saleinas — 5 — 1 — 9 1892, 1893, 1896 Trient — 21 — 27 — 14.5 1896 Comme exemples de la tendance à la décrue générale, reproduisons ici les notes du Prof. Dr M. Lugeon de Lausanne sur les glaciers du versant valaisan du glacier de la Plaine Morte, massif du Wildstrubel: „ Le petit glacier du Mont Bonvin qui existait encore il y a dix ans est entièrement fondu en 1908; il n' en reste plus que quelques névés. Le petit glacier du Sex-Mort est séparé de celui de la Plaine Morte par deux „ nunataks ", alors qu' il n' y en avait qu' un en 1898. Le recul est également très fort autour du point 2815 de la Plaine Morte, où le glacier en se retirant a laissé à sa place un petit lac inconnu en 1898 * ). "

On signale un affaissement du fond du glacier de Saleinaz et une diminution d' épaisseur de 1 m. 50 du glacier de Nendaz.

Nous sommes redevables des observations sur le glacier du Trient à M. J. Guex, professeur à Vevey, auquel nous exprimons notre reconnaissance.

. ' ) Bull. Soc. vaud. se. nat. XLV, xlv, Lausanne 1909.

Les variations périodiques des glaciers des Alpes suisses.

I :. Alpes vaudoises.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

Paneyrossaz — 13 — 10.5 — 4.5 1902 Martinets I jj

4- i

+ 0.5

__ i 0 1907, 1908 1904, 1907, 1908 Grand Plan-Névé — 3

— 8 1902, 1908 Petit Plan-Névé — 3

— 3.5 1902, 1908 Le Dard — 17 — 7

4- 6

1904, 1906, 1909 Scex Bouge

4- 8

.5 + 1 + 2.5 1903, 19061909 Prapioz — 13 — 3.5 — 1903, 1906 Le glacier de Paneyrossaz s' est affaissé dans des proportions importantes à son extrémité. Celui des Martinets a éprouvé une diminution assez sensible en épaisseur. Il en est de même du Grand et du Petit Plan-Névé. Le retrait du Grand Plan-Névé est surtout très sensible dans la partie médiane du front. Le glacier du Dard, généralement libre de neige, était recouvert cette année, le 21 septembre, de 1 m. 30 de vieille neige, très dure. L' épaisseur exacte du glacier du Scex Rouge, à son front, a été mesurée: elle est de 39 m. 50.

Glacier.

Stein Unteraar Ob. Grindelwald Unt, Eiger Blümlisalp Kanderfirn Gamchi Wildhorn Gelten Tschingel IL Bassin de l' Aar.

Canton de Berne.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

+ 0.5

— 3 1907, 19087 — 29 — 1 — 43 — 34 — 16 1903

+ 20

+ 25

+ 14

1907 à 1909 — 67

+ 35

- 25 1906, 1908

— 18 — 8 1905, 1906, 1907 + 0.5 — 4?

1906, 1907, 1908

+ 14

— 4.5

La décrue rapide du glacier supérieur de Grindelwald continue toujours. La langue du glacier inférieur est enserrée dans la gorge étroite de la Lutschine qui n' a que 10 à 30 mètres de large. La phase de décrue accélérée qui pendant 13 ans, de 1893 à 1906, a eu pour F.A. Forel, E. Muret et P.L. Mercanto ».

conséquence un recul moyen de ce glacier, de 22 mètres par an — au total 293 mètres — semble arrêtée et de 1907 à 1909 nous avons enregistré une crue qui n' est cependant due probablement qu' au recouvrement de la langue du glacier par une moraine épaisse qui en ralentit la fusion. ( Marti. ) Le flanc droit et la partie médiane de la langue du glacier de YEiger sont restés presque sans changement. Le côté gauche en revanche s' est retiré d' environ 60 mètres dans des éboulis inaccessibles.

La langue du Kanderfirn a complètement disparu. La distance de la ligne de base au glacier est d' environ 500 mètres. Les mesurages devront être interrompus pendant quelques années, à cause des chutes de glace.

L' apparition de pierres et d' éboulis à la surface du glacier du Wildhorn, permet de conclure à un amincissement considérable de l' épais de la glace. ( Christen. ) Le glacier du Tschingel n' ayant pas été observé en 1908, le recul total de 20 mètres correspond à une décrue moyenne de 10 mètres par an.

III. Bassin de la Heuss.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

A. Canton d' Uri.

Kartigel

1909 Këhlefirn — 613 1902 Erstfeld — 6 — 2 — 4 1902 Hüfi3 — 102 Brunni — 9 — 16 — 2 B. Canton d' Obwalden.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

Griessen — 33

— 22 1908 Firnälveli4-?

1909 ( Langue est ) La crue signalée en 1908 sur le KeMefirn était le résultat d' une erreur de mesurage. Le recul de 13 mètres constaté en 1909, correspond donc à une décrue moyenne de 6 mètres par an.

Les variations périodiques des glaciers des Alpes suisses.

La langue Est du Firnälpeli a présenté cette année un léger indice de crue, qui semble n' être due cependant qu' à une déchirure qui s' est formée dans le glacier et a isolé la partie inférieure. ( Kathriner. ) Glacier.

IV. Bassin du Rhin.

Variation en 190719081909 m.m.m.

A. Canton des Grisons.

Années de crue.

Zapport — 27 — 23 — 1903 Paradies — 32 — x o — 1903 Tambo31903 Segnes — 14 — 4 — 30.

Lenta

— 13 — 1907 Punteglias — 8 — 10 — 5 Lavas — 16 — 16 — 6 Porchabella — 6 — 7 — 7 Scaletta3

1909 B. Canton de St-Gall.

Piz Sol ~ 0.5 — 1

1905 SardonaO.s — 1 -j- l.s 1906 Des repères ont été placés sur le glacier de Vorab, qui sera dorénavant mesuré régulièrement.

V. Bassin de l' Inn.

Canton des Grisons.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

Schwarzhorn -f- 1 — 3

1898,1903,1907,1909 Eosegg9 — 5 — 49 1895, 1897, 1898 Morteratschy — 19.5 — 30 1899 Picuogl — 4 — 17 — 10 1903, 1905 Lischanna % v.

— 1.5 1898 VI. Bassin de l' Adda.

Glacier.

1907 Variation en 1908 1909 Années de crue.

Palü — 52 — 16 — 37 1895 Forno — 6 — 25 — 6 Jahrbuch des Schweizer Alpenclub. 45. Jahrg.

lit F.A. Forel, E. Muret et P.L. Mercanton.

VII. Bassin du Tessin.

Glacier.

f 1907 1908 1909 Années de crue m.

A. Canton du Tessin.

Corno — 9.533 Basodino — 40 —

Cavagnoli — 8464 Lucendro12 Muccia B. Canton des Grisons.

+ 17 — 2 —30 1907 C. Canton du Valais.

Bossboden 5 — 2 — 1 1893, 1894.

Le recul du Cavagnoli n' est qu' approximatif; le terrain ne permettait pas un mesurage plus exact. Ce recul provient probablement d' une débâcle occasionnée par la rupture d' une poche d' eau qui s' était formée dans le haut du couloir. La langue proprement dite a disparu jusqu' à le cote 2220 m. environ; toutefois des blocs de glace étaient encore visibles le 21 septembre dans la partie inférieure. ( Droz. ) M. Bovet, inspecteur forestier à Faido, communique les intéressantes observations suivantes au sujet de l' état actuel des glaciers du Lucendro et du Corno: „ En considérant la carte Siegfried, n°491, édition 1894, on voit que le glacier descendant du pied du sommet du Pizzo Lucendro et se dirigeant au Nord-Est arrive dans la vallée jusqu' à la cote 2430 m. Cette langue a été seule soumise à une série d' obser annuelles. D' après la carte Siegfried, elle s' appuie à droite à une paroi de rochers moutonnés, haute de plus de 50 m ., à gauche à des éboulis provenant de la moraine terminale du glacier.

„ Aujourd'hui, la langue terminale ne descend plus qu' à 2580 m.; à sa gauche ne se trouve plus la moraine indiquée sur la carte, mais une paroi de roches moutonnées haute de 100 m. environ. Cette paroi, laissée à découvert par le glacier en phase de décrue, se continue qu' aux abords du Passo di Lucendro.

„ Dorénavant les mesurages ne se feront plus sur cette langue, mais sur la langue principale qui du sommet du Pizzo se dirige directement à l' Est dans la direction du Passo di Lucendro.

„ Le glacier du Corno, d' après la même carte, s' appuierait au Nord au premier contrefort du Nufenenstock et descendrait dans la vallée jusqu' à la cote 2400 m. Sa largeur à 2430 m. serait encore de 350 m.

Les variations périodiques des glaciers des Alpes suisses.

„ Actuellement le glacier ne descend plus que jusqu' à la cote 2475 m. Sa langue terminale s' est divisée en deux. L' une, de 22 in. de largeur, s' est retirée depuis l' année dernière de G6 m. L' autre qui s' est divisée en deux à son tour, est stationnaire, mais sa largeur a diminué: chaque bras n' a plus que 10 m. de large.

„ Le glacier tout entier est en phase de décrue. Le haut du col, entre le Grieshorn et le Nufenenstock n' est plus occupé par le glacier du Corno, comme l' indique la carte, mais par un lac, long de 600 m. et large en moyenne de 150 m ., entouré de tous côtés par de formidables moraines et ne présentant aucun écoulement visible. La distance du lac au glacier varie entre 50 m. et 150 m. et plus encore. "

Bassin Rhône Aar Beuss Canton Observé 15 Résumé.

Nombre de glaciers:

En crueStationEn décrue Valais certaine probable douteuse naires 1 1 douteuse probable, certaine 9 1 5 4 Vaud Berne Uri Obwalden Grisons St-Gall Grisons Grisons Tessin Grisons Valais 7 11 6 2 5 2 5 2 4 1 1 1 1 1 1 1 1 1i BMn Inn Adda lessiti 44 2 1Total 190961219086715 1907671906631905491904731903583.I 2 10 .8 2 7 1 4(1 12 1 — 4 50 91 53 3 3 — 2 11 5 4 — 20 44 12 ( ii8 29 II résulte de ces observations que la décrue est encore générale. Nous n' avons à enregistrer aucun signe précurseur d' un changement dans l' allure des glaciers suisses.

Deux glaciers seuls semblent en crue certaine, confirmée par les mesures de trois années successives: le petit glacier du Scex Bouge dans les Alpes vaudoises, s' est allongé de 17 m. de 1906 à 1909; le glacier de Grindelaald inférieur dans l' Oberland bernois s' est allongé de 59 m. de 1907 à 1909.

Neuf autres glaciers sont signalés comme ayant montré de l' année dernière à cette année un allongement plus ou moins fort; mais pour £ux la crue est encore douteuse.E. M. et F.A. F.

CV. Un graphique des variations glaciaires pendant le XIXe siècle.

Nous donnons, ci-contre, un très intéressant tableau, dressé par M. Hans Dübi, géomètre et topographe à Berne, et déposé au Musée alpin de Berne; il figure, à la même échelle pour les temps, en utilisant pour le mieux les valeurs numériques connues, les variations de longueur de 26 de nos principaux glaciers.

On y voit très clairement la décrue générale des glaciers dans la seconde moitié du XIXe siècle, interrompue pour quelques glaciers, Zigiorenove par exemple, par la petite crue de fin du siècle; on y voit aussi les irrégularités du phénomène, et la différence très apparente entre les allures des divers glaciers, et cela dans une région assez limitée du globe, car elle ne s' étend pas sur plus de 250 km. de la longueur de la chaîne des Alpes.

Nous remercions vivement l' auteur de cet important et très utile travail.F.A. F.

III.

Kleinere Mitteilungen.

Neue Bergfahrten in den Schweizeralpen1909 mit Nachträgen von 1908.

Mont Blanc-Gruppe.

Aiguille Blanche de Pétéret. Aufstieg vom Glacier de Fresnay und Abstieg zum Glacier de Brenva. 16. August. Mr. H. O. Jones mit zwei Laurent Croux ( Führer und Träger ) brachen von einem Biwak am linken Ufer des Glacier de Brenva um 3 Uhr 25 Min. morgens auf, erreichten den Col de Fresnay um 6 Uhr, stiegen zu dem untern Bassin des Glacier de Fresnay ab und erreichten den Fuß der Aiguille Blanche um 8 Uhr. Steigeisen wurden getragen und ersparten das Stufenschlagen auf den steilen Eis- und Schneehängen; sonst wäre ein viel größerer Zeitaufwand erforderlich gewesen, um den Glacier de Fresnay zu erreichen. ( Spätere Beobachtung zeigte, daß der Fuß der Aiguille Blanche in viel kürzerer Zeit hätte erreicht werden können durch Queren des Col de l' Innominata zwischen der Innominata und der Aiguille de Joseph Croux und Ersteigen des Glacier de Fresnay, was möglieh ist zwischen dem so erreichten Punkte und dem Fuß der Aiguille Blanche. ) Der Bergschrund wurde überschritten am Fuß des zweiten Couloirs südöstlich von dem großen Eisfall zwischen dem obern und untern Bassin des Glacier de Fresnay; die Felsen im Südosten des Couloirs wurden auf eine kurze Distanz .verfolgt; dann wurde das Couloir gequert und die Felsen auf seiner andern ( nordwestlichen ) Seite verfolgt, hauptsächlich über ihre Kante. Diese Felsen gaben zuerst nur mäßige Arbeit, wurden dann aber im Verlauf der Ersteigung viel schwieriger, und einige Stellen waren in hohem Maße schwer. Es war beabsichtigt, auf den Schnee überzugehen, indem man in einer Horizontale gerade unterhalb des Col de Pétéret nach Nordwesten traversierte, aber da es sich herausstellte, daß der Hang aus hartem, teilweise mit Pulverschnee bedecktem Eise bestand, so beschloß man, sich an die Felsen zu halten, was getan wurde, bis der Gipfel des nördlicheren von den zwei Felstürmeri in dem Kücken, der vom Gipfel der Aiguille Blanche zum Col de Pétéret führt, erreicht war. Dieser Rücken wurde bis zum Gipfel verfolgt, der kurz vor 4 Uhr nachmittags erreicht wurde. Indem man auf der gewöhnlichen Route auf der Brenvaseite abstieg, wurde ein Biwak bezogen unter einem überhängenden Fels oberhalb Güßfeldts erstem Biwak ( 3200 m ) um 6 Uhr 30 Min. abends. Von 2 Uhr nachmittags an war der Berg in dichten Nebel gehüllt und von 4 Uhr an herrschten Hagel, Schnee und Gewitter die ganze Nacht und den folgenden Morgen hindurch. Sie verließen das Biwak um 5 Uhr 30 Min. morgens am 17. August und erreichten Courmayeur um Mittag. Die Zeiten ( Halte abgerechnet ) zwischen den einzelnen Punkten sind: Biwak zum Col de Fresnay 2 Stunden 10 Min.; Abstieg zum Glacier de Fresnay 35 Min.; zum Fuß der Aiguille Blanche 35 Min.; zum Hauptgrat oberhalb des Col de Pétéret 5 Stunden 20 Min.; zum Gipfel der Aiguille Blanche 1 Stunde 30 Min.; zum zweiten Biwak 2 Stunden 15 Min.

Der Anstieg vom Glacier de Fresnay auf dieser Route scheint ganz frei von fallenden Steinen zu sein ( die einzige Stelle, wo Spuren von Steinfällen gekreuzt wurden, war bei der Traverse des Couloirs, und die wenigen Steine, welche hier fallen gesehen wurden an diesem Tage oder bei früheren Gelegenheiten, fielen spät im Tag und waren ganz klein ). Auch die Brenvaseite ist sicher bei gutem Wetter, wenn die Wand im Schatten liegt. A.J.1 ) Nr. 186, pag. 677—679.

Aiguilles Bouges du Dolent, Punkt 3626 Barbey, über die Ostwand und direkter Abstieg über die Westwand. 28. Juli. Herren Dr. H. Hœssli, M. Kurz und K. Steiner. Von einem Biwak auf den Matten oberhalb des Wasserfalls, den der nördliche Bach des Neuvaztales etwa bei Kurve 2000 Barbey dicht bei Punkt 2146 Siegfr. bildet, auf die linke Randmoräne der untersten Gletscherzunge und über das Geröll zum Glacier de la Neuvaz, der gerade östlich Punkt 2660 von der Moräne aus betreten werden kann. Nun in großem Bogen zu Punkt 2859. ( 21/* Stunden. ) Über den Steilgletscher, der von der Aiguille de l' Amòne herabkommt, emporsteigend, begann bald eine harte Stufenarbeit. Etwas kritisch war die Überwindung der beiden gewaltigen Bergschründe, die den Eishang durchqueren. Der untere ließ sich auf einer außerordentlich dünnen und weit gespannten Schneebrücke überkriechen. Der zweite, weniger breite Schrund, dessen obere Lippe aber eine zirka drei Meter hohe senkrechte Wand entgegenstellte, wurde dadurch überwunden, daß sich der Führende der Partie an zwei eingeschlagenen Eispickeln emporzog und, auf diesen stehend, Stufen in den oberen Eishang schlug. Da, wo aus der Wand ein den Eishang dominierendes Eisgrätchen hervortritt, zieht sich ein steiles Couloir rechts über sie hinauf. Seine Begehung war infolge starker Vereisung recht schwierig. Es folgte dann ein Aufstieg über sehr steile und rutschige Schneehänge, bei dem infolge des Schneegestöbers, das die Karawane unterwegs überraschte, beständig links und rechts kleine Lawinen über die Wand hinabrutschten. Vom Neuvaztale aus sieht man im ganzen vier wichtigere Graterhebungen, die auf der Karte unter Punkt 3626 gezeichnet sind. Die drei nördlichen davon sind spitz, während die südlichste eher ein länglicher Kamm ist. Sie befanden sich unter dem letzteren und erreichten nach einer kurzen Traverse über den losen Schnee die Felsen, die von seinem nördlichen Ende herabkommen. Diese dienten zur Erkletterung des Gipfels. ( 8x/2 Stunden. ) Von der Lücke zwischen den beiden südlicheren Graterhebungen führte im Abstieg eine mit Schnee und Eis ausgefüllte Rinne in ein großes, gebogenes Couloir, das bei den mittleren beiden Spitzen beginnt und am Fuße der Westwand über einem charakteristisch quadratisch geformten Firnhang endigt. Die gute Beschaffenheit des Schnees auf dieser Seite ließ sie rasch das Couloir hinabsteigen bis zum unteren Ende, wo eine zirka 150 in. hohe, vollständig glatte Wand auf den Firn abbricht. Diese kann aber ohne besondere Schwierigkeiten rechts ( im Sinne des Abstieges ) umklettert werden, bis man unten in der nördlichen ( obern ) Ecke das Firnfeld betritt. Der Schrund an seinem Fuße bot keine Schwierigkeiten; über den Glacier d' Argentière gelangten sie zur Cabane d' Argentière des C.A.F. ( Vom Gipfel zum Glacier d' Argentière zirka 4 Stunden. ) Tour Noir über den Westgrat. 29. Juli. Die nämlichen. Von der Cabane d' Argentière über den Glacier du Tour Noir, dann zirka bei Kurve 3300 links über leichte Felsen auf den Kamm zwischen Glacier des Améthystes und Glacier du Tour Noir, auf den sogenannten Col des Améthystes. ( 214 Stunden. ) Nun über den zum Teil messerscharfen Grat hinauf bis zu dem Hauptgendarmen desselben. Dieser wird auf seiner steileren Südseite mit kurzem Abseilen über eine Platte und nachheriger hübscher, exponierter Traverse schief aufwärts erklettert. Man erreicht den Grat wieder wenige Meter östlich der höchsten Spitze des Gendarmen, die man auf diese Weise umgangen hat. ( l1/ » Stunden. ) Nach kurzem Abstieg in die Lücke gewinnt man, südlich dem letzten Gratstück ausweichend, ein vereistes Couloir, das in die Scharte zwischen den beiden Gipfeln führt, und klettert über den Grat in nördlicher Richtung auf den Kulminationspunkt, ( l1/* Stunden. ) Le Cardinal, 3638 m Barbey, erste Besteigung von der Cabane de la Charpoua. ( Refuge Charlet. ) 12. August, Herren M. Kurz und K. Steiner. Man benutzt das große Couloir, das, von der Cabane de la Charpoua aus gesehen, rechts vom Cardinal auf den Grat zwischen diesem und l' Evèque hinaufführt. Von der Hütte über den Gletscher zum Fuß des Couloirs, über einen Bergschrund, dann immer über Schnee bis zu einer Felsstufe etwa im ersten Drittel. Nun auf diese hinauf, immer auf der rechten Seite des Couloirs ( im Sinne des Aufstieges ), bis man von Eis: hängen gezwungen wird, dasselbe zu durchqueren. Weiter in den Felsen links zur Scharte, die den Cardinal von drei mächtigen Felszähnen trennt. ( 21/i Stunden. ) Nun gelangt man in die Ostwand und klettert auf der Route von Davidson und Klucker ( 1897 ) entweder direkt durch den Riß hinauf oder benützt den etwas weiter nördlich gelegenen, von der Scharte aus nicht sichtbaren Kamin, um den wild verzahnten Gipfelgrat zu erreichen. Der große Obelisk wird nördlich umgangen, ( l1/* Stunde. ) Das Couloir ist sehr früh zu begehen, da sonst Steinschlaggefahr.

Aiguille Verte. Erste Besteigung von der Cabane de la Charpoua über die Arête du Moine. 13. August. Die nämlichen. Dasselbe Couloir benützend, wie bei der vorigen Tour, erreicht man genannte Lücke südlich vom Cardinal. Dieser wird nun möglichst tief in der Ostflanke umgangen, sodann trifft man nach schwach ansteigender Traverse in leichten Felsen bei einer Steindaube mit der üblichen Route vom Couvercle zusammen, und zwar da, wo das Couloir endigt, das sich zwischen der Arête du Moine und dem bekannten, von ihr abzweigenden Felssporn hinaufzieht, ( 3 Stunden von Charpoua, von da noch 5 — 6 Stunden bis zum Gipfel. ) Tête Biselx ( Aiguilles Dorées, 3512 m ). Neuer Abstieg über die Südwand.? August. Herr A. Keller stieg von der Tête Biselx, die er über den Grat vom Col Droit über den Col Copt erreicht hatte, erst über den Südgrat ab in die Lücke zwischen dem genannten Gipfel und der östlichen Aiguille Penchée.Von hier querte er erst über Bänder, dann schwierig die fast senkrechte Südwand der Aiguilles Penchées, dabei wenig absteigend. Eine erste Rinne wurde gequert, die zweite, die sich zu einem tief eingeschnittenen Eiscouloir ausbildet, weiter zum Abstieg benützt. Teils in den Randfelsen, teils im Couloir abwärts hackend, erreichte er den Glacier de Saleinaz unmittelbar bei der Fenêtre de Suzanne. Nicht zu empfehlen, da sehr steinschlaggefährlich.

Aiguille Purtselieller, 3480 m Barbey, über die Südwand.? August. Herr A. Keller. Die Nadel wurde vom Plateau du Trident aus östlich umgangen, auf gutem Band bis unter die Spitze gequert und dann dieselbe durch einen schwierigen Plattenriß der Südwand direkt erreicht. Abstieg über die Nordseite. Sehr hübsche Kletterei.

Pointes des Six Niers, Punkt 2786 Siegfr., und vier andere Gipfel. Erste Besteigung und Traversierung. 27. Juli. Herr M. Kurz. Von einem Biwak am linken Ufer des Neuvazgletschers, in Les Essettes, beim Punkt 2146 Siegfr., von wo aus man die verschiedenen Spitzen deutlich sieht, steigt man über Gras und Geröll zur Mündung des großen Couloirs, das von der Pointe des Six Niers, Punkt 3024 Siegfr., herunterkommt. Über die guten Felsen, die das Couloir östlich begrenzen, gelangt man bis ungefähr zur Mitte seiner Höhe dann biegt man nach rechts, um den Grat zu erreichen und zu verfolgen, der vom Gipfel direkt östlich von Punkt 3024 absteigt. Dieser Gipfel ist der erste und westlichste der vier Spitzen, die sich zwischen Punkt 3024 und Punkt 2786 erheben. ( Vom Biwak 3 Stunden. ) Dann folgt man dem Hauptgrat zum folgenden Gipfel, der, wie der vorige, eine Höhe von zirka 2950 m. besitzt. ( 20 Min. ) Hier stürzt der Grat sehr steil ab; man folgt ihm etwas auf der rechten ( Süd-)Seite bis zu einer Scharte, direkt am westlichen Fuß von zwei Zwillingstürmen ( zirka 2790 m ), die man in schöner Kletterei traversiert. ( 50 Min. ) Von hier aus führt der Grat ohne weitere Schwierigkeit zum letzten Gipfel ( 2786 m ), der das Ferrettal beherrscht. ( 20 Min. ) Im Abstieg wählt man das große Couloir, das vom Sattel zwischen den Türmen und Punkt 2786 in südlicher Richtung hinunterführt. Dann biegt man nach links ins Geröll, und über die äußerst steilen Grashänge der Six Niers erreicht man endlich einen Pfad, der zur Brücke der Reuse de l' Amôna führt, ( 21\% Stunden. ) A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 37 — 40 Aiguille de la Neuvaz über die Ostwand und Traversierung. 1. August 1908. Herren M. Kurz und JE. PMldius. Von der Saleinazhütte steigt man über das rechte Ufer des Saleinazgletschers auf den Col de la Neuvaz ( 3420 m; 2 Stunden 50 Min. ). Von dort aus quert man die Ostwand, indem man mehrere Couloirs traversiert, bis zu einem breiten Couloir, das etwas rechts vom Gipfel herunterkommt. Dieses Couloir verfolgt man bis zum Hauptgrat und gelangt über diesen in sehr schöner Kletterei zum Gipfel ( 1 Stunde vom Col de la Neuvaz ). Abstieg über den Südgrat zum Col Supérieur du Tour Noir ( 30 Min. ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 60.

Aif/uille de l' Allée Blanche über den Ostgrat. 17. Juli 1908. Si Angelo Brofferio, Avv. Ugo de Amicis und Ettore Santi gingen von den Hütten der Allée Blanche aus, erreichten in 1 Stunde 45 Minuten den Colle di Estellette, stiegen von diesem in 15 Minuten auf den Glacier de l' Allée Blanche hinab, den sie in nördlicher Richtung wieder hinanstiegen, um den Ostgrat der genannten Aiguille an dem gewöhnlichen Übergangspunkt für den Col de Trélatête zu erreichen. ( 2 Stunden. ) Von da überwanden sie in anregender Kletterei den genannten Grat, welcher steil, schmal und fast ganz felsig aufsteigt bis zirka 50 m. unterhalb des Gipfels; auf diesem letzten Stück ist der Grat schneeig, aber wegen seiner Steilheit mußten die Besteiger zahlreiche Stufen schlagen und nahe dem Gipfel in delikater Eisarbeit eine enorme Gwächte wegschlagen, bevor der Gipfel betreten werden konnte. ( 1 Stunde 35 Min. ) Auf dem nämlichen Wege kehrten sie in 4 Stunden 5 Minuten zu den Hütten der Allée Blanche zurück. R.M. 1909, pag. 160, und R. A. 1909, pag. 262.

Redaktion.

Grandes Jorasses, Hauptgipfel, 4205 m, über die Südwand und Traversierung. 12. August. Herren Hans Pf ami, Franz Joseph Gagner und Aldo Bonacossa stiegen von der Cabane des Jorasses auf dem Hüttenweg zum Moränenkamm ab, querten denselben und betraten den Glacier de Pra sec unweit seiner Zunge ( 2600 m ) um 3 Uhr morgens. Über dessen steilen Ostarm führt der Weg zum Fuße der Südwand, welche sich zwischen dem in Punkt 3807 Barbey kulminierenden Kamm und dem langen Südsüdostgrat des Berges erstreckt. Der weitere Anstieg erfolgte über die in der Wand eingelagerte große Schneeterrasse ( in schneearmen Jahren aperer Fels ) bis zum Eingang einer in die darüber befindliche Steilwand eingeschnittenen ungangbaren Schlucht und vollzog sich dann im allgemeinen östlich von dieser auf einem plattigen Strebepfeiler, zuletzt auf der scharfen Schneide des Südsüdostgrates. Über eine niedrige Wandstufe gelangten sie vom Gletscher zum untern Rand des großen Firnfeldes ( 3100 m, 5 Uhr 15 Min. ), das sie in seiner Mitte erstiegen. Vom obern Rande wurde in langem Quergang nach links zur erwähnten Schlucht angestiegen, deren Sohle mit hartem Wassereis überzogen war. Die Umgehung der ersten ungangbaren Steilstufe im östlichen Ast der Schlucht ermöglichte ein überhängender Riß an der Teilungsrippe; bald darauf mußte die Rinne nach rechts überschritten werden, da nur die rechte Begrenzungswand gangbar erscheint. Etwa 60 m. höher führt eine schwierige Plattentraverse nach rechts auf eine Rippe; dann in schöner Wandkletterei gerade aufwärts, bis nach etwa 80 m. ein enger senkrechter Riß auf die Höhe des Ostpfeilers leitete. Längs seiner schroffen Kante wurde endlich der Grat gewonnen, über dessen wilde Türme und Scharten mit Wächten, streckenweise im Reitsitz, die oberste Firnschulter und damit bekanntes Terrain erreicht wurde ( 4000 m, 1 Uhr, 3/i Stunde Rast ). Um 2 Uhr 30 Min. betraten sie den Gipfel. Schweres Gewölk hielt sie vom Übergang zur nahen Pointe Whymper ab, und der Abstieg wurde auf dem gewöhnlichen Wege genommen. A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 99-100, und A.A.V.M.. XVII. Jahresbericht, pag. 70—71.

Mont Blanc über den Südwestgrat der Bosses du Dromadaire. 29. Juli. Herren Hans Freiherr von Hertling und Hans Pfann stiegen von der Quintino Sellahütte über den steilen Eishang ( Stufenarbeit ) zu dem Firnrücken am Ostfuße des Rocher du Mont Blanc ( Punkt 3873 Barbey ) empor, von welchem nach Norden absteigend, nach Überwindung eines Bergschrundes, das oberste Becken des Glacier du Mont Blanc erreicht wurde ( 2 Va Stunden ). Der schwach geneigte Gletscher wurde bis zu seinem Nordwestrande begangen, wo dem Grenzkamme ein kühner Felsgipfel entragt, welcher den erwähnten Punkt 3873 an Höhe übertrifft; rechts und links davon sind tiefe Scharten eingeschnitten. Über den verschneiten und vereisten Felshang dieses Kammes erstiegen sie von links her die östliche Scharte und gelangten dann auf der Kammhöhe über einen scharfen Felsgrat zum Gipfelturm, zirka 3910 m, der an der jähen Domgletscherflanke ( sehr schwierig ) erklettert wurde. Auf dem gleichen Wege zur Scharte zurückgekehrt, wandten sie sich dem von der höheren Bosse du Dromadaire, 4556 m, herabziehenden Felsgrate zu. Dieser verläuft oben allmählich in dem Firnhang, während er sich jenseits des erstiegenen Gipfels als mächtiger Felskamm in gerader ( südsüdwestlicher ) Richtung bis zur Isohypse 3100 des Glacier du Dôme erstreckt und erst unweit der Cabane du Dôme endigt. Nach 11/ì Stunden Kletterns war der erste steile Strebepfeiler erstiegen, wobei sie sich im allgemeinen an die Nordwestflanke hielten. Darauf folgte ein leichter Felsgrat, von Firnkanten unterbrochen. In der Höhe der östlichen Eisabbrüche gestattet die Firnwand ein Verlassen der Felsrippe, so daß hier ein direktes Ansteigen zum Mont Blanc-Gipfel gegen die Tournette möglich wäre. Sie zogen es jedoch vor, den Grat bis zu seinem Ende zu verfolgen und dann in Stufenarbeit gerade emporzusteigen. Um 4 Uhr 30 Min. nachmittags betraten sie den Hauptgrat, unmittelbar östlich von Punkt 4556 ( 5 Stunden von der Scharte ), und verfolgten denselben bis zum Gipfel. A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 101, und A.A.V.M.. XVII. Jahresbericht, pag. 69.

Aiguille du Lac Blanc, 2921 m Triang. Vallot. ( Dieser Gipfel dominiert im Nordosten den sogenannten Col du Belvédère oder des Aiguilles Rouges [2780 m Tr. Val.], der zwischen der genannten Aiguille und dem Belvédère liegt. ) 5. August. Monsieur G. Liègard mit Joseph Ravanel und Joseph Coultet gingen von der Fléchère aus, folgten der Route des Col du Belvédère und stiegen die Combe du Lac Blanc hinauf. Indem sie in das Couloir, welches vom mittleren Teil des Kammes ( Südwestflanke ) herabkommt, einstiegen, erkletterten sie zuerst einen ziemlich schwierigen Kamin; dann erweitert sich das Couloir. Der Fels ist schlecht und die Steinfälle sind häufig, sobald die Sonne wirkt. Auf dem Kamme angelangt, mußten sie, um den Hauptgipfel — den der Aiguille de la Tête Plate ( 2944 m Tr. Val.zu erreichen, in der Nordostflanke alle sekundären überklettern. Der Fels ist, ähnlich wie der der Tête Plate, verwittert und sehr schlecht. Zeiten ( Halte nicht inbegriffen ): Von der Fléchère zum Fuße des Kamins 3 Stunden; Ersteigung des Couloirs 1 Stunde; vom obern Ausgang des Couloirs zum Hauptgipfel 1 Stunde; vom Hauptgipfel zum Fuße des Couloirs 2 Stunden; vom Fuße des Couloirs zur Fléchère 1 Stunde 40 Min. Zusammen 8 Stunden 40 Min. Mont. 1910, pag. 162 — 163.

Alpen des Chablais und Dent du Midi.

Grands Perrons de Vallorcine, Punkt 2677 und Punkt 2586. Neuer Abstieg über die Südwand. 3. Oktober. Herr W. A. Keller stieg nach der Traversierung der Perrons von der Aiguille du Vent her durch die Südwand ab und benützte dabei die zwischen Punkt 2677 und Punkt 2586 niederziehende Rinne, die in halber Höhe durch einen Block versperrt ist, hinter dem man sich hinunterstemmen kann. Die Rinne mündet in das der Südwand der Perrons anliegende große Blockfeld aus. Das Gestein ist nicht überall zuverlässig. A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 40.

Penninische Alpen.

Weißhorn, direkter Anstieg vom Biesgletscher über den Nordostgrat. 31. August. Messrs. Oliver Perry-Smitli und G. Winthrop Young mit Joseph Knubel. Die Anstiegslinie scheint verschieden von der, welche Mr. Eitson mit Chr. Almer, sen., und Ulrich Aimer im August 1871 einschlug, auf welcher Route ihm Mr. Coolidge einen Monat später mit den nämlichen Führern folgte. A.J. Nr. 186, pag. 680.

Castor über die Nordwand. 16. August. Herren G. Finlch und H, A. Mantel verließen die Betemshütte um 3 Uhr 45 Minuten morgens und stiegen durch die zwei Eisfälle des Zwillingsgletschers hinauf. ( 3 Stunden. ) Hierauf über den leichten Firn ( eine durch Ziffer 3 der Quote 3471 Siegfr. und durch das erste i im Worte Zwillingsgletscher gezogene Linie bezeichnet die Richtung ) zum Bergschrund. ( 1 Stunde. ) Von hier aus in der Richtung des kleinen Nordostgrates zum Fuße desselben. Sie traversierten dann nach rechts, diesen Grat zur Linken lassend, bis direkt unter dem Nordgipfel. Über den Bergschrund und einen steilen Firnhang gewannen sie den Nordgipfel und über einen leichten Firngrat den Hauptgipfel. ( 3 Stunden. ) A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 49.

Bents des Bouquetins, Traversierung des Südgipfels, 3690™. 12. August. Messrs. Beilby Eric Smith und Gerald Hyde Villiers mit Pierre Maurys und Jean Maître verließen das Hôtel du Mont Collon in Arolla um 2 Uhr morgens und stiegen empor bis nahe dem oberen Ende des obern Glacier d' Arolla, von wo aus durch einen engen und sehr steilen Schneekamin und Felsen in schlechtem Zustand, brüchig und beladen mit Massen von Neuschnee, sie um 10 Uhr vormittags den Col erreichten, welcher die mittlere und südliche Gruppe dieser Gipfelreihe voneinander trennt. Sie gingen dann weiter längs dem Kamme, der zum Südgipfel führt, indem sie einen nach dem andern der Gendarmen erkletterten und Steinmännchen auf den hauptsächlichsten derselben errichteten; auf dem letzten Gendarmen vor dem Südgipfel wurde eine Flasche mit den Namen und dem Datum zurückgelassen. Der Südgipfel wurde ungefähr um 31/s Uhr nachmittags erreicht. Von hier gingen sie weiter dem Grat entlang auf und ab über mehrere Gratzacken, bis sie vor einem blanken Absturz von 17 m. standen, über den mit Hülfe eines Reserveseils und Mauerhaken abgestiegen wurde. ( 7 Uhr abends. ) Um 9 Uhr 15 Min. zwang die Dunkelheit sie zu einem Biwak. Glücklicherweise war das Wetter gut, aber die Kälte war empfindlich. Erst um 4 Uhr 30 Min. morgens war es hell genug zum Aufbrechen, und zwei Stunden über steile, lose Felsen und durch ein Schneecouloir hinunter brachten sie auf den Gletscher und zwei weitere Stunden ins Hotel zurück. Die Route über den Grat vom Col zwischen der mittleren und der südlichen Gruppe zum Südgipfel und der Abstieg über dessen Südgrat bis zu dem Absturz scheint neu zu sein, nur daß Mr. A. G. Topham bei seiner ersten Ersteigung des Südgipfels ( in der Gegend als Aiguille du Midi bekannt ), 18. Juli 1894, von Osten den Grat an einem Punkte nördlich vom Südgipfel erreichte und den Grat ungefähr 8/4 Stunden lang bis zum Südgipfel verfolgte. A.J. Nr. 187, pag. 80.

Klein Dürrenhorn über die Ostflanke. 30. Juli. Dr. O. K. Williamson mit Daniel Maquignaz und Heinrich Fux verließen die Mischabelhütte um 4 Uhr 16 Min. morgens, erreichten das Windjoch um 5 Uhr 45 Min. und stiegen nach einem Halt von fünf Minuten über die Hänge der Westseite des Passes ab zum Firn des Riedgletschers. Wenn man das Dürrenhorn von hier ansieht, so erblickt man ein breites Schneecouloir, welches von dem Col zwischen diesem Gipfel und dem Klein Dürrenhorn herabkommt. Die Felsen zur Rechten ( Norden ) dieses Couloirs wurden für den Anstieg ausgewählt. Indem sie um 6 Uhr 40 Min. aufbrachen, querten sie ein wenig ausgeprägtes Felscouloir nach rechts und erreichten so die zweite schwach ausgeprägte Rippe zur Rechten des oben erwähnten Schneecouloirs. Die Felsen hier waren steil und lose, aber nicht schwierig. Die Partie machte einen Halt auf der Rippe von 6 Uhr 57 Min. bis 7 Uhr 33 Min. Dann erstiegen sie Felsen, hierauf einen mäßig geneigten Schneerücken und weitere ähnliche Felsen. Diese wurden steiler, und ein interessanter Kamin, gefolgt von einer kurzen Traverse nach rechts, führte zum Gipfel um 8 Uhr 45 Min. Ein Halt von 33 Minuten wurde kurz nachher gemacht und der Gipfel des Dürrenhorns über den Nordgrat um 11 Uhr erreicht. Der Abstieg wurde über den abscheulichen Westgrat nach Herbrigen genommen.

Nadelhorn über die Nordflanke. 2. August. Die nämlichen verließen die Mischabelhütte um 3 Uhr 35 Min. und erreichten, nach einem Halt von drei Minuten unterwegs, das Windjoch um 5 Uhr 5 Min. Hier verlangte das Anlegen der Steigeisen einen Aufenthalt bis 5 Uhr 50 Min. Dann begann man den Anstieg über den Nordostgrat des Nadelhorns, und um 6 Uhr 15 Min. traversierte die Partie nach rechts auf die Nordflanke des Gipfels. Ein Schrund nötigte bald zu einem kurzen Abstieg, und dann stiegen sie wieder an gegen den Grat, welcher das Nadelhorn mit dem Stecknadelhorn verbindet. Der Schnee war hier pulverig. Halt von 6 Uhr 50 Min. bis 6 Uhr 55 Min. Dann schräg aufwärts nach rechts ( Schnee von hier an ausgezeichnet ) und, nach leichter Überschreitung des Bergschrundes, Anstieg über den sehr steilen letzten Schneehang. Der Neigungswinkel nahm ab, und sie erreichten um 7 Uhr 48 Min. den Nordwestgrat des Nadelhorns an einem Punkte nicht weit oberhalb der tiefsten Scharte zwischen diesem Gipfel und dem Stecknadelhorn. Der Gipfel des Nadelhorns wurde über den Grat um 8 Uhr 43 Min. erreicht. Der Abstieg wurde in schlechtem Wetter über das Stecknadelhorn und den Hohberggletscher nach Randa genommen, welches ungefähr um 3 Uhr 30 Min. nachmittags erreicht wurde. A.J. Nr. 186, pag. 681.

Dürrenhorn über die Ostflanke. 30. Juli. Mr. H. Symons mit Frans Lochrnatter und Johann Perren verließen die Mischabelhütte um 4 Uhr 15 Min. morgens, überschritten das Windjoch und gingen weiter den Riedgletscher hinab bis direkt unter den Gipfel des Dürrenhorns. Hier bietet eine vortretende Felsrippe, welche sich leicht nach rechts ( Norden ) aufwärts windet, eine einleuchtende Angriffslinie. Ein Couloir mußte bald gequert werden, durch welches häufig Steine hinabfallen, aber es ist schmal und sollte gefahrlos sein, wenn es unmittelbar nach einem Steinhagel betreten wird. Die Rippe verliert sich allmählich in der Wand, und der Weg läuft ziemlich gerade aufwärts über sehr steile Felsen und gelegentliche Schneeflecke ( welche wahrscheinlich in einem normalen Sommer verschwinden werden ). Gute Halte finden sich durchwegs, aber große Vorsicht ist nötig bei der Prüfung derselben, wegen der brüchigen Beschaffenheit der meisten Felsen. Im letzten Drittel des Weges wurde der Neigungswinkel etwas geringer und das Gehen ganz leicht. Der Rücken wurde ungefähr 45 m. südlich des Gipfels betreten und dieser um 10 Uhr 37 Min. erreicht. Wirkliche Gehzeiteu: Hütte bis Windjoch l1/* Stunde; Windjoch bis Fuß des Gipfels 20 Minuten; von hier zum Gipfel 3V2 Stunden. Siegfr. zeigt vielzuviel Schnee in dieser Flanke. A.J. Nr.'186, pag. 681.

Berner Alpen.

Tête aux Veillons über die Nordwest flanke. 20. August. Mr. E. 11. Blanchet mit Felix Veitton.

Petite Dent de Mordes über die Nordostwand ( Variante ). 29. August. Der nämliche mit Charles Veitton. Alp. 1909, pag. 163; E.d.A.. 1909, pag. 393.

Tête à Pierre Grept und Le Pascheu über den beide Gipfel verbindenden Grat. 6. August. Herren W. A. Keller und B. Lejeune gelangten über den Südgrat der Tête à Pierre Grept absteigend zum Col Marlettaz, bis wohin der Grat von den Herren Oskar Hug und Casimir de Rham am 20. Mai 1908 schon begangen worden war ( siehe S.A.C.J.. XL1V, pag. 324, und A.A.C.B. III. Jahresbericht, pag. 26 ). Der nächstfolgende große Gendarm wurde noch überklettert; der Abstieg von diesem über die südliche Kante war exponiert und schwer, da ein Abseilen nicht möglich war. Wegen Zeitmangel stiegen sie von der erreichten schmalen Scharte über die Ostwand ab, wobei sie ein steiles, im obersten Teil kaminartiges Couloir benutzten.

15. September. Herr W. A. Keller gelangte, um Mitternacht von Bex aufbrechend, über den Glacier de Plan Névé und den Col du Pascheu auf den kleinen Glacier du Sex noire und zum Fuß des erwähnten Couloirs, das ihn auf die Grathöhe in die am 6. August erreichte Scharte hinaufführte. ( Das Couloir verengt sich oben zu einem zweimal von Riesenblöcken gesperrten, tief eingerissenen Kamin. Hinter den Blöcken kann man gerade noch durchkriechen. Das Couloir ist zuzeiten sehr steingefährlich. ) Von der Scharte aus versuchte er, in Kletterschuhen den nächsten Gendarm direkt zu ersteigen, was er aber wegen der enormen Brüchigkeit und ungünstigen Schichtung des Gesteins aufgeben mußte. Östlich ausweichend gelangte er über ein Bändchen und hinter einer mächtigen, losgesprengten Platte durch auf die Ostseite des Turms, über welche dessen Gipfel relativ leicht erreicht wurde. Nun hinab zur nächsten Scharte; der folgende Gendarm wurde über die senkrechte, gutgriffige Nordseite direkt erklettert. Ein freies Hinunterklettern in die nächste Scharte erwies sich bei dem faulen Gestein als zu riskiert; infolgedessen seilte er sich ab. Die nun folgenden drei spitzen, wackeligen Gendarmen umging er auf schlechtem Terrain auf der Westseite; ein Überklettern ist nicht ratsam, da die morschen Türme dabei leicht zusammenbrechen könnten. Es folgten nun noch zwei große, leichtere Gendarmen, die teils über die Kante, teils auf deren Westseite überklettert wurden; dann betrat er den Col du Pascheu. Der Gipfel des Pascheu selbst wurde über den Nordgrat, dann östlich ausweichend durch einen schweren Kamin und über brüchige, schlecht geschichtete Felsen erklettert. Zeiten: Tête à Pierre Grept—Col Marlettaz 5 Stunden, Col Marlettaz—Col du Pascheu 5 Stunden, Col du Pascheu — Le Pascheu 1 Stunde 20 Min. A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 41 — 42.

Ober-Jungfraujoch. 30. Juli. Dr. Andreas Fischer mit Hans Almer und Ulrich Almer, jun., verließen die Guggihütte um 1 Uhr 50 Min. morgens und erreichten ( geleitet von den Spuren ihres Versuches vom 28. Juli ) das Schneehornplateau um 6 Uhr 50 Min. Dann wandten sie sich südöstlich und überschritten um 7 Uhr 15 Min. morgens den leichten Bergschrund am Fuß eines langen steilen Rückens, welcher von einem Punkt am Nordostgrat der Jungfrau zum Schneehorn sich herabzieht. Man hatte gehofft ( wegen der reichlichen Schneefälle im Juni und Juli ), daß dieser Rücken aus Schnee bestehen würde. Aber, im Gegenteil, nahezu die ganze Länge bestand aus hartem Eis. Die Partie zielte auf eine kleine Scharte ( von unten gut sichtbar ) im Nordostgrat der Jungfrau. Aber nach sechsstündiger Hackarbeit über den sehr harten Eishang hinauf beschloß man, die Felsen zur linken Hand zu versuchen. Diese erwiesen sich als steil, sehr brüchig, mit Schnee bedeckt und verräterisch, so daß der Anstieg über dieselben die größte Vorsicht erheischte und der Nordostgrat der Jungfrau erst um 2 Uhr 45 Min. nachmittags erreicht wurde, etwas östlich von der Scharte, die man bald darauf betrat. Ein starker und sehr kalter Nordwestwind hatte geweht, seit die Partie das Schneehorn verließ, und erwies sich als mehr denn unangenehm auf dem schutzlosen Nordostgrat. Dieser störende Wind, die Anhäufung von Schnee und Eis auf dem Nordostgrat und der Mangel an Zeit verhinderte die Partie daran, auf Mr. Meades Route den Gipfel der Jungfrau zu ersteigen. So beschloß man, die Scharte in einen Paß zu verwandeln, für welchen der Name Ober-Jungfraujoch vorgeschlagen wird. Um 5 Uhr nachmittags, nachdem man viel Zeit mit Kundschaften verloren hatte, begann der Abstieg gegen den Jungfraufirn durch ein sehr steiles, unregelmäßiges Couloir hinunter, welches, obwohl nicht sehr verlockend, die einzige direkte Route von der Scharte war, die man entdecken konnte. Selbst mit Hülfe eines etwa 115 m. langen Seiles war Hans Almer beim Explorieren nicht imstande gewesen, das ganze Couloir zu übersehen. Erst um 10 Uhr abends überschritt die Partie den Bergschrund am Fuße dieses Couloirs ( tiefer Schnee, zu weich, um sicher zu sein, und auf Eis liegend, mit dazwischen gestreuten brüchigen Felsen, machten den Abstieg, bei dem Reserveseile soviel als möglich zur Verwendung kamen, mißlich und langwierig ). Auf der gewöhnlichen Mönch-jochroute wurde die Berglihütte um 12 Uhr 15 Min. nachts erreicht. A.J. Nr. 186, pag. 681 — 682, und R. A. 1909, pag. 408—409.

Unterbächhorn über den Südrücken. 1. August. Messrs. George Mallory und G. Winthrop Young verließen das Hotel Beialp um 5 Uhr 30 Min., wateten quer über den Ünterbächengletscher und trafen vermittelst eines kurzen offenen Couloirs auf den Rücken zwischen zwei auffälligen scharfen Hörnern, nördlich von einem viereckigen Felsturm und gerade südlich von einem untergeordneten Gipfel ( mit rötlicher, brüchiger Felsbrust ), welcher als ein Vorwerk zu der Südseite des Unterbächhorns dient ( 9 Uhr morgens ). Sie folgten dem Rücken zum höchsten Punkte dieses „ Gipfels ", für welchen sie nach dem leidigen Brauch, allen Spitzen in der Umgebung des Belalphotels Namen zu geben, provisorisch den Namen Der Enkel vorschlagen. Die steil abstürzende Vorderwand des tiefen Einschnittes, welcher diesen Punkt vom Unterbächhorn trennt, bot, wie vorausgesehen, die einzige Schwierigkeit. Sie könnte wahrscheinlich durch einen Abstieg und eine Traverse in der losen Westflanke umgangen werden. Die Partie zog den direkten Angriff vor. Sieben Meter in einer schwierigen Spalte über eine pralle Platte hinauf zu einer vorspringenden Ecke an dem Turm, eine kurze aufregende Traverse in die Ostflanke hinein und 13 Meter steilen Anstiegs über eine „ Schaufel " brachten sie um 11 Uhr 30 Min. auf die Höhe der Steilstufe und an das Ende einer entzückenden Kletterstelle.Von hier folgten sie dem Rücken gemächlich bis zum Gipfel ( 12 Uhr 35 Min. ). A.J. Nr. 186, pag. 682—683.

Nesthorn, Anstieg über den Südostrücken. 4. August. Messrs. Cf. Winthrop Young, George Mallory und Donald Bobertson verließen das Hotel Beialp um 3 Uhr morgens und schleppten sich zuerst im Regen und dann durch Hagel und windgepeitschten Schnee zum Ünterbächengletscher hinauf. Da das Wetter später besser wurde, beschlossen sie, um 7 Uhr wenigstens das Unterbächhorn zu ersteigen, was um 9 Uhr erreicht war. Die Fortsetzung der Kletterei über den scharfen Rücken selbst, weil Schneebedeckung das Ausbiegen in die Flanken verbot, war großartig und verlangte gelegentlich Anwendung des Doppelseils beim Abstieg. Sie überstiegen Punkt 3617 und erreichten den Col bei Punkt 3533, wo der Rücken in den Nesthorngrat übergeht, um 12 Uhr 13 Min. Die vier ersten großen Gendarmen wurden umgangen, die ersten zwei im Süden, die folgenden durch schwierige Traversen über schnee- und eisbedeckte Platten im Norden. Dies war um 4 Uhr nachmittags beendet. Oberhalb derselben wurden die großen Stufen im Grat meist direkt erstiegen. Einige von diesen neigten zur Senkrechten, aber alle boten gute Halte. An einem einzigen, dem höchsten auffallenden Turme wurde Zeit verloren, indem man einen gefährlichen Versuch an der überhängenden Südflanke durch eine diagonale Traverse im Norden über einen um wenige Grade unter der Senkrechten bleibenden schneebedeckten Eiswall korrigieren mußte. Die letzte schlimme Felsnase wurde direkt erstiegen und führte kurz vor 7 Uhr abends auf den schneeigen Gipfel. Der Schnee in der Nord- und Westflanke wurde durch den kalten Wind in gutem Stande erhalten. Ein hastiger Abstieg über die kleineren Schnee-punkte des Westgrates, durch das gebräuchliche Nordcouloir, dessen Spalten im schwindenden Tageslicht übersprungen wurden, über den sichern, aber knietief mit Schnee beladenen Beichgletscher, den Oberaletschgletscher und den Clubhütten weg brachte die Partie um 12 Uhr 30 Min. nachts ins Belalphotel zurück. A.J. Nr. 186, pag. 683—684.

Weißhorn ( 3558 m, Aletschhorngruppe ) über den Südgrat. 5. September. Si Aldo Bonacossa und Vittorio Sigismondi stiegen vom Punkt 3494 Siegfr., den sie von der Oberaletschhütte leicht über den Südgrat erreicht hatten, etwa 50-60 m. in die Westwand hinab; in dieser lange Traverse auf und ab über schlechte, verschneite Felsen, bis ein kurzer Kamin sie zu einer ganz engen Scharte im Südgrat leitete. Nun auf dessen Ostseite direkt hinunter, bis ein sehr bequemes Band sie nach Norden führte; von seinem Ende aus ziemlich leicht durch eine plattige Rinne wieder zur Grathöhe. Nun auf der Westflanke über ganz feste Granitfelsen schräg gegen den Gipfel, den sie in wenigen Minuten von Norden her über den Nordgrat erreichten ( etwa 2 Stunden ). A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 95.

Dürlocherhorn, zirka 2400 m. ( mit diesem Namen wird in der älteren alpinen Literatur und im S.A.C.J.. XXIX, pag. 285, das untere Ende eines aus „ wildzerrissenem, schwarzem schiefrigen Kalk bestehenden Felsgrates " bezeichnet, der sich von der Ebnenf luh in nordwestlicher Richtung absenkt. „ Das Dürlocherhorn verdankt seinen Namen einer durch den Fels gehenden [auch von Murren aus sichtbaren] Öffnung. " Der obere Eckpunkt dieses Felsgrates, welcher das Rottal überschaut, ist die Rote Fluh, 2691 m ). 31. Juli. Rev. H. J. Heard mit Peter Brawand und Hans Gertsch verließen um 3 Uhr morgens die Hütten der Hubelalp, die ungefähr l3/é Stunde oberhalb und südöstlich von Trachsellauinen liegen, wo sie die Nacht zugebracht hatten. Sie stiegen zuerst über steiles Gras und eine alte Moräne in nordöstlicher Richtung, querten knapp unterhalb der Gletscherzunge und erstiegen über steile Schutthänge den untersten Felskopf im Nordwestgrat der Ebnefluh. Die Höhle, welche die Felswand durchsetzt, mißt ungefähr 20-25 Fuß im Geviert. Die Ersteigung vom obern Teil des Rückens an war durchaus nicht leicht und verlangte die Anwendung des doppeltgenommenen Seiles im Abstieg. Der Gipfel wurde um 6 Uhr 45 Min. erreicht. Er hat zwei durch eine Scharte getrennte Zacken; auf beiden Seiten wurden Steinmänner errichtet. Die Partie erstieg dann noch über Geröll und Felsen die Rote Fluh, 2691 m, welche eine sehr schöne Aussicht bietet. A.J. Nr. 186, pag. 684—685.

Grüneckhorn. Neuer Aufstieg von der Finster aarhornhütte. 5. August 1908. Herren A. Keller und J. Keller gingen von der Finsteraarhornhütte gegen die Grünhornlücke, dann in das Firntal zwischen den Quoten 3600 und 3496 einbiegend über Lawinenkegel hinauf zum Bergschrund. Dieser wurde ( 5 mm. südlich der Ziffer 3 von 3869 Siegfr. ) unter bedeutenden Schwierigkeiten überschritten; er dürfte nicht immer passierbar sein. Der Grat bildet oberhalb ein deutliches W; die rechte, also nördliche Rippe, die vom Grat herunterzieht, wurde begangen. Das Gestein ist nicht überall zuverlässig. Dem Hauptgrat nördlich folgend und einen Gratturm überkletternd gelangten sie auf den Gipfel ( 31/2 Stunden von der Clubhütte ). Abstieg über Groß- und Klein-Grünhorn nach Konkordia. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 29.

Grindehvalder Grünhorn von Südwesten. 13. August. Herren G. A. Guyer und F. Oederlin mit Peter und Rudolf Inäbnit stiegen von der Station Eismeer der Jungfraubahn zum Grindelwald-Fiescherfirn ab. In östlicher Richtung unter den Fiescherwänden durch bis zirka 2500 m. Dann südöstlich schwach ansteigend, einige Spalten querend, in den innersten Gletscherkessel unmittelbar am Fuße von Groß- und Klein-Fiescherhorn. Von hier, unter Punkt 3360 durch, nördlich einem Schneehang empor, oben links haltend, bis dieser bei Felsen ausläuft, welche den kleinen Firn auf der Nordwestseite von Punkt 3360 südlich begrenzen. Die gut gestuften Felsen ein Stück weit hinan, dann an passender Stelle zirka 10 m. hinab zu dem kleinen Firn, der schräg hinauf gequert wurde zu Punkt 3059. Steile Schneetraverse von hier horizontal hinüber gegen das Ochsenjoch ( 3080 m ). Etwa 20 m. unterhalb desselben betraten sie den Felsgrat und verfolgten ihn zum nahen Gipfelaufbau, der längs der Südwestkante erstiegen wurde ( schwieriger Kamin ). Der Abstieg erfolgte über den Ostnordgrat — zunächst Kletterei, dann Schnee — bis zirka 2400 m ., hierauf südlich über ein Band ( etwa bei „ U " von „ Grünhorn " ) auf den Firn und über diesen hinab ( unten steile Eispartie ) auf das obere Eismeer und zur Schwarzegghütte. A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 40—41, und A.A.V.M.. XVII. Jahresbericht, pag. 68.

Gstelliburg ( Engelhömer ).? August. Herren Albert Weber, August Gysi und August Mottet gingen von Rosenlaui auf den Urbachsattel, links um das Kleine Gstellihorn herum in leichter Kletterei bis unter die tiefste Einsattelung südlich vom Gstellihorn. Von hier in schwieriger Kletterei in die Lücke und über den Grat leichter zum Gipfel ( 7 Stunden von Rosenlaui, wovon 2Y2 auf das Einschlagen eiserner Stifte fielen ).

Gstellihorn auf neuem Wege. 12. September. Herren Fr. Müller, O. Tschans und B. Wyss stiegen vom Urbachsattel zirka 200 m. in der linken ( westlichen ) Flanke ab und umgingen die Südwestabstürze des Gstelli- turms. Dann horizontal über Geröll und glatte Platten in einen „ Fad ", welcher der Westwand des Gstellihorns entlang südwärts emporführt. 100 m. fast senkrecht auf dem Weg der ersten Ersteiger der Gstelliburg ( siehe oben ) in die Lücke zwischen Gstelliburg und Gstellihorn. Abstecher zur Gstelliburg. Zurück in die Lücke und dem Kontaktband zwischen Gneis und Kalk in der Südwand zirka 30 m. folgend, um eine kleine Einkerbung durch die Mitte der Gneiswand direkt gipfelwärts zu verfolgen. Ungefähr 70 m. unterhalb der Spitze nötigen überhängende Felsen zum Ausweichen schräg aufwärts auf den Südostgrat des Gstellihorns ( schwierig ). Über den Grat leicht zum Gipfel. Abstieg über den Südostgrat bis zum Kontaktband. Über dieses horizontal hinüber in die Lücke zwischen Gstellihorn und Gstelliburg und Abstieg mit Abseilen auf der Anstiegsroute.

Taversierung des Grates vom Gemsensattel zum Gstellihorn. 10. August. Herren Fr. Müller, O. Tschanz, M. Wyss mit A. Anderegg. Vom Ochsental Kletterei in plattigem Fels in der Richtung des Gemsensattels. Von diesem südwärts zum Mittelspitz und links hinüber zum Urbach-Engel-horn. Zurück in die Lücke zwischen letzterem und dem Mittelspitz und südlich zirka 30 m. ein enges Couloir absteigend, in eine kleine Lücke im Grat. Über diesen steil empor zum Großen Engelhorn. Der scharfe blöckige Grat sinkt südwärts in eine Einsattelung, die durch Abseilen erreicht wurde.Von hier immer dem Grat folgend über 4-5 Gendarmen zum letzten Gratstück und über dieses zum Gstellihorn ( 6 Stunden ). Abstieg auf dem gewöhnlichen Weg zur Gummalp. A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 22— 23.

Simelistock über den Südwestgrat. 12. Oktober. Herr Fr. Müller mit Nikiaus Kohler. Etwas unterhalb des Simelisattels in einem Riß auf ein sich etwas senkendes Bändchen. Im Hang bis zu einem Riß und in diesem auf einen grasbewachsenen Absatz des Südwestgrates. Dann zuerst links und zirka 30 m. weiter oben wieder auf den Grat; dann rechts in einem Kamin wieder auf denselben. Beim Abseilblock erreicht man den Westgrat und über diesen den Gipfel ( zirka 40 Minuten vom Simelisattel ).

Teufelsjoch ( Engelhörner ) vom Ochsental aus. 15. August. Herren Aug. Mottet, Fr. Müller und O. Tschanz. Zuhinterst im Ochsental etwas rechts über die Schneezunge hinauf; dann über die Felsen etwas rechts haltend gegen ein scharfes Grätchen, das einen auffälligen Gratturm trägt. Unter demselben über das Grätchen in ein steiles Couloir und in diesem direkt hinauf ins Joch ( 2-21/« Stunden ).

Niklausspitze-Hubenstock. 19. Juni. Herren Fr. Müller und O. Tschanz mit Nikiaus Kohler. Man verfolgte von Rosenlaui aus zuerst den Weg zur Dossenhütte. Da, wo dieser über den Bach den Gletscherhubel hinaufführt, bleibt man etwa noch 300 m. auf dem rechten Ufer. Über ein grasbewachsenes Grätchen kommt man in eine ausgewaschene Mulde. Nach links einen Felsabsatz überkletternd geht man weiter oben einige 100 m. nach links, dann hinauf zur „ Mittagsplatte ", einer grasbewachsenen Stelle, die hinten durch eine senkrechte, von schwarzen Stellen durchzogene Wand abgeschlossen wird und sich ungefähr senkrecht unter dem Froschkopf befindet. Von hier aus steigt man nach rechts in ein ausgewaschenes Couloir hinunter, überklettert es auf die andere Seite, überschreitet es weiter oben aufs neue und gelangt in einen mächtigen Felsenkessel. Die „ Nikiausspitze ", der südliche Nachbar des Frosch-kopfs, wird leicht über den Nordgrat bestiegen. Von da klettert man wieder in den Kessel hinunter, umgeht den „ Hubenstock " und steigt in den Sattel zwischen diesem und dem Engelhorn. Von da über den Grat und nur zuoberst links ausweichend auf den Gipfel ( zirka 8 Stunden von Rosenlaui aus ). A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 21 — 22.

Rizlihorn, Abstieg auf neuem Wege. September. Herr W. Baumgartner stieg, nachdem er den Gipfel auf dem gewöhnlichen Wege erreicht hatte, gegen den Graugrat hinab bis in die erste Scharte; von da durch ein steiles Couloir hinunter auf die Mattenalpseite.

Gallauistöcke. September. Herr W. Baumgartner erstieg die vier ersten Punkte im Nordwestgrat des Rizlihorns vom Bettlerhorn aus. Näherer Bericht fehlt. A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 19.

Alpen der Saane und Simme.

Abstieg von der Vorder Spillgerten über den Ostgrat gegen die Hinter Spillgerten. 26. September. Herren R. König und W. Klingler. Alp. 1909, pag. 20, und A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 17—18.

Nüschletenhörnli ( im Südwestgrat des Främmelhorns bei Boltigen ) zirka 1850 m. 28. September. Herren W. Baumgartner, P. Baumgartner und J. Reber. Alp. 1909, pag. 204, und A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 17.

Lepontische Alpen.

Cherbadung ( Pizzo di Cercandone ) vom Güschigletscher über den Südwestgrat und die Südflanke. 24. Juli. Herren Dr. Hans Burekhardt, Dr. Aug. Binz-Müller und N. Stöcüin-Müller. Alp. 1909, pag. 238.

Grampielhorn ( Pizzo di Grempiolo ) über die Westflanke. 22. Juli. Dr. Hans Burekhardt und N. Stöcklin-Müller. Alp. 1909, pag. 238.

Wyttenwasser stock über die Nordwand. 19. September. Herren Dr. Th. Montigel und Alb. Hitz und Fräulein Hanny Bay. Alp. 1909, pag. 191, und A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 20.

Tessiner Alpen.

Pizzo Cadonighino. 5. Juli. Herren Dr. Th. Herzog und R. Staub gingen von Rodi-Fiesso über Prato und Pinmogna nach der Alpe Gera; von dort durch die Mulde der Alp Margliirola hinauf zum Sattel zwischen Campolungo und Cadonighino. Nun zum Gipfelstock, unter den Felsen des Südgrates durch, bis sich rechts ein Couloir öffnet, das in kurzer Zeit mühelos auf den Grat führt; von da gelangt man in wenigen Minuten leicht zum Gipfel ( 3V2-4 Stunden von Alpe Gera ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 49.

Urner und Unterwaldner Alpen.

Galensattel von Osten. 1. August. Herren Dr. Th. Montigel und W. Klingler. Alp. 1909, pag. 163-164, und A.A.C.B. IV. Jahresbericht, pag. 19 — 20.

Glattenstock1 ) über den Westgrat und Traversierung. 11. Juli 1908. Herr W. A. Keller gelangte vom Spannortjoch aus über den Schneehang gegen den markanten Turm im Ostgrate des Klein Spannort ansteigend in eine kleine Schneemulde.Von hier führt ein Wändchen von schwarzem Eis gegen die Gratfelsen östlich des erwähnten Turmes hinauf. Über dieses und brüchige Felsen erreichte er den Grat; einige Schritte auf demselben brachten ihn zu dem Felsabsatz, in welchem das Gipfelplateau des Glattenstocks zum Verbindungsgrat mit dem markanten Turm abfällt. Über loses, aufeinander geschichtetes Schiefergestein, stellenweise exponiert, wurde der Absatz erklettert und damit der Gipfel erreicht. Der Abstieg führte am Ostende der Gipfelmauer durch einen eiserfüllten Kamin hinunter. Über einen eingeklemmten Block war Abseilen erforderlich. Der Kamin endet über einer wohl 15 m. hohen Wand; etwa 10 m. höher ließ sich auf der rechten Seite ( im Sinne des Abstiegs ) eine scharfe Rippe überklettern ( schwer ). Er gelangte so in einen zum ersten parallelen, tief eingerissenen Kamin, der bis zum Fuß der Wand reicht. Nun nordwärts über den großen Bergschrund zum Glattenfirn. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 29 — 30.

Zwackten über die Westwand. 13. August 1908. Herren W. Helfenstein und J. Heller stiegen wenig südlich von einer vorspringenden Felsrippe, welche die etwa 150 m. über dem Glattenfirn sich erhebende Westwand von der nördlichen Wandpartie trennt, durch ein oben kaminartig sich verschmälerndes Couloir empor, wobei die Brüchigkeit des Gesteins und die kaminartige Partie die Erkletterung etwas schwierig gestalteten, und betraten kaum 8 m. nördlich vom Steinmann den Gipfelkamm nach etwa 3/4stündiger Kletterei vom Glattenfirn an. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 30.

SeewenstocJs über die Ostwand und den Südgrat. 29. Juli 1908. Herr J. Heller. Vom See auf der Seewenalp steigt man auf dem rechten Ufer des Seebachfalles zu dem Plateau, das vom Südgrat und Südostgrat des Seewenstocks flankiert wird. Von hier erhebt sich die Aufstiegsroute zum Südgrat direkt westlich zu einem im Siegfr. unbenannten und unkotierten selbständigen Gipfel. In die rechts davon befindliche Scharte führt ein teilweise mit Schnee gefülltes Couloir empor. Dieses benützt man zum Aufstieg, hält im obersten Teil nach links und erreicht den Nordgrat des unkotierten Gipfels. Jetzt steigt man auf der Westseite des Grates etwas ab und traversiert horizontal in die Scharte hinüber. Nun verfolgt man den Südgrat des Seewenstocks, dessen Erhebungen man auf der Westseite leicht umgeht, bis in die letzte Vertiefung. Von hier ersteigt man den dem Gipfel vorgelagerten kleinen Gendarmen zu Dreivierteln, folgt dann links einem in die Südwand führenden Bande und klettert über diese, meist etwas links haltend, direkt zum Gipfel ( 4—5 Stunden von Seewenalp ). A. À. C. Z. XIII. Jahresbericht, pag. 30.

Winterberg ( Fleckistockgruppe ) über die Sückvand und den Weslgrat. 26. Juli 1908. Herr W. A. Keller gelangte von der Voralphütte auf dem Viehweg auf „ die Flühe " und von da an die Südecke des Winterberges. Von hier ( etwa 200 m. westlich vom Anfang des Südwestgrates ) durch eine steile begraste Eunse hinauf. Nach etwa stündiger Kletterei schwierig an der östlichen Begrenzungswand der Runse hinaus und über glatte Platten an die begrenzende Rippe. Über diese in teilweise sehr schwieriger Kletterei hinauf zum Nordwestgrat, der ungefähr in halber Höhe zwischen der oberen Fluhlücke und dem Gipfel erreicht wurde. Nun auf der Beauclair-Schusterschen Route in herrlicher Kletterei zum Gipfel ( 7 Stunden von der Clubhütte ). A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 31.

Östlicher ( höchster ) Blaubergstock. Abstieg über die Nordwest flanke. 21. September 1908. Herren J. Munk und J. Heller. Vom Gipfel verfolgt man den Westgrat zirka 40 m. und wendet sich dann gegen Norden. In der Nordwestflanke steigt man über Schnee und niedere Wandstufen zuerst leicht links hinab gegen den Blauberggletscher hinunter. In der zweiten Hälfte hält man stark rechts uud gewinnt damit ein gut gangbares Couloir bis zum Gletscher hinunter, der hier weit hinaufreicht. Befindet sich dieser in schlechtem Zustande, so hält man sich am Westfuße des Nordwestgrates, bis der Gletscher weniger steil ist und der Bergschrund in westlicher Traversierung überschritten wird. Dann über den Blauberggletscher nach Realp oder Göscheneralp. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 31.

Punkt 2422 im Grat Salbüscliyn-Meig g elenstock. ( Von A 2376 durch einen tiefen Einschnitt getrennter, in der Literatur nirgends erwähnter Gipeel. ) 28. Juni 1908. Herr C. Egger und ein Ungenannter gingen vom Paß, der an der tiefsten Stelle des Salbitschyn-Meiggelenstock-Kammes von der Salbitalp in den Rohrgrund führt, aus, umgingen den ersten Gratabsatz nördlich und folgten dann dem aus großen Blöcken bestehenden Grat bis zum Gipfel; zuletzt scharfe Blockkletterei. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 31.

Sdlbitschyn über die Südwand und 1. Besteigung der Nadel. 20. Oktober Herren Alfred Bryn, H. Helliesen, L. Forsén und D. Lund. Einstieg zirka 10 m. links von der steilen Rinne, die rechts vom Gipfel ausgehend die ganze Wand durchsetzt. Jetzt ein Stück weit empor, dann nach rechts über Platten zu einer Felsecke, 10-15 m. rechts vom Einstieg. Von hier gerade empor über steile Platten mit kleinen Griffen. Wo die Platten zu steil werden, traversiert man nach links bis in eine kleine Rinne, die senkrecht über den Einstiegsplatten blind mündet. Durch diese Rinne hinauf, anfangs die Platten an der rechten Seitenwand benützend. Die Rinne führt auf eine zirka 45° geneigte Gras- und Schutterrasse hinauf, von welcher man durch gutgriffige Kamine auf das abschüssige Plateau ( unter dem großen Couloir, das von der Scharte rechts vom Gipfel hinabzieht ) gelangt. Vom abschüssigen Plateau geht 's ohne größere Schwierigkeiten durch das Couloir auf den Gipfel hinauf. Die scharfe, nach rechts überhängende Kante der Gipfelnadel bietet gute Handgriffe; mit den Knien gegen die linke Wand gestützt, kann man sich zur Spitze hinauf hangeln. Hinunter auf gleiche Weise. Ein Gebrauch des Seils war nicht notwendig.

Schwär zenstock über den Nordgrat und die Südwand. 25. Juli. Herr G. Egger. Aus dem Kartigel über den ganzen Nordgrat ( leicht ). Von der Spitze östlich über den Verbindungsgrat zu Punkt 2642 ( teilweise Kletterei ), dann zurück zur Lücke bei der Zahl 7 von 2637 und über die Platten der Südwand steil hinab ( nicht leicht, abseilen ) zu den Rohrseen.

Männtli ( 2840 m Siegfr. unrichtig, wahrscheinlich 2890 m ) über den Südwestgrat. 20. Juni. Herren Dr. Th. Herzog, M. Kurz und J. Munck. Von der Kröntehütte zur Ruchepaßhöhe und dem Fuß des Südwestgrates. Von hier umgeht man die ersten Zacken auf der Westseite. Dann folgt man dem scharfen, brüchigen Grat bis zu seiner ( Gesteinswechsel ) üm-biegungsstelle, wo ein auffallender Turm gegen Süden vorspringt. Es folgt die Traversierung dreier aufeinander folgender kleiner Gendarmen. Dann verbreitet sich der Grat und beginnt steil anzusteigen. Man hält sich nun möglichst an die Gratkante, wobei zwei größere Gendarmen überschritten werden ( der zweite schwierig ). Von da in leichter Kletterei zum Gipfel. ( Ruchepaß-Gipfel 3 Stunden. ) Man kann auch in der oberen Hälfte des Grates die Gendarmen auf der Südseite in Schrofenten'ain vimgehen.

Bächlispits ( Punkt 2850 m. des Bächlistockgrates ). 21. Juni. Die nämlichen. Vom Seewenfirn ( Osten ) steigt man links vom Gipfel durch ein enges Platten-Couloir ( stemmen ) bis zur Scharte nördlich des Gipfels. Von hier in Südost-Richtung über teilweise brüchige Wand steil zum Gipfel. ( Seewenfirn-Gipfel 20 Min. ) A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 42—43.

Glarner Alpen.

Groß Buchen über die Südwand. 16. Mai. Herren AI fr. Bryn, George Finch und Max Finch. Alp. 1909, pag. 114-115, und A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 43—44.

Groß Rüchen über den Südostgrat. 19. Juli. Herren M. Kurz und K. Steiner stiegen von der Windgällenhütte über den Alpgnofer Firn an den Fuß einer Lücke empor, die südöstlich von einem spitzen Turm im Verbindungsgrat zwischen Groß Euchen und Alpgnoferstock herabkommt. Sie wählten zum Einstieg ein kleines Kaminchen, zirka 100 m. nordwestlich des untern Endes der Hauptrinne, da sie in dieser Steinschlag befürchteten. Ein Bändchen führte sie unter eine grifflose Platte, die die schwierigste Stelle im Aufstieg zur Lücke bildet. Nach ihrer Überwindung ging es leicht immer schief rechts aufwärts, bis sie den nordwestlichen Rand der großen Rinne erreichten. Diesem entlang gehend benützten sie im obern Teil eine kleine Rippe, da die Rinne hier aus steilen, nur schwer gangbaren Platten besteht. Nach kurzer, hübscher Kletterei konnten sie endlich fast horizontal in die Lücke hinübertraversieren. ( 3 Stunden von der Hütte. ) Von hier aus wählten sie den Südostgrat zum Aufstieg und gewannen zu diesem Zweck die Scharte zwischen dem Gipfel und dem oben erwähnten spitzen Turm. Zunächst wurde der Grat verfolgt. Nach einem steilen Schneehang geht dieser in eine Wand über, bei der sie den brüchigen Hauptkamin vermieden und in einer Rinne westlich davon exponiert emporkletterten. Über der Wand führten einige rutschige Schneehänge direkt zum Gipfel ( 6 Stunden 20 Min. von der Hütte inkl. Rasten ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 44—45.

Gwasmet über die Südwand. 17. Oktober. Herren J. Munck und N. Rodio. Von der Windgällenhütte über Gras- und Schutthalden und ( östlich des Schwarzberges ) über die Zunge des Stäfelgletschers an den Fuß der Südwand des Gwasmet. Direkt unter der Scharte ( zirka 10 m. östlich des Gipfels ) steigt man in die Wand und durchklettert dieselbe in der Fallirne ( leichte Kletterei ).

Stäfelstock über den Westgrat und Traversierung. 1. Juni. Herren J. Heller, G. Miescher, J. Munck und N. Rodio. Den Westgrat erreicht man vom Stäfelgletscher, indem man zirka 80 m. östlich von der Lücke zwischen Stäfelstock und Windgälle über plattige Kalkbänder die Wand gewinnt. Als Zielpunkt dient ein fast freistehender Steinblock. Rechts, östlich, von diesem erfolgt der Einstieg. Dann wendet man sich auf diesen Block zu, der mit der Wand einen mit Schnee oder Schutt gefüllten, leicht begehbaren, wenige Meter hohen Kamin bildet ( gegen Osten offen ). Vom Block aus stemmt man sich eine plattige Stelle hinauf, klettert etwa 20 m. hoch empor und traversiert dann westlich, ziemlich ansteigend, auf nicht immer ausgesprochenem Bande etwa 40 m. weit. Die letzten 15 m. steigt man wieder gerade gegen den Westgrat des Stäfelstockes hinauf. Eine links ( westlich ) führende Platte ließen sie unbegangen und wandten sich dem leicht östlich, wenige Meter über ihnen befindlichen Kamin zu. Etwa 8 m. hoch, wird er in seinem mittleren Teile so eng, daß Stemmen unmöglich wird. Über den fest eingeklemmten Vordermann erklettert der zweite den Kamin nun völlig, und damit ist der Westgrat nach wenigen Kletterzügen erreicht. Ohne besondere Schwierigkeit geht es über diesen weiter bis vor den Gipfelpunkt, der in exponierter, infolge des brüchigen Gesteins sehr sorgfältiger Kletterei direkt über die Kante genommen wird. ( 7 Stunden von der Windgällenhütte. ) Abstieg über den Ostgrat und die Rinne. A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 45.

Schächentaler Windgälle über den Westgrat. 31. März 1908. Herren M. Helfenstein, J. Heller, A. Keller, G. Miescher und E. Steiner gelangten auf der gewöhnlichem Route bis an das große Schuttband und bogen nun links gegen das kleine Älplertor ab. Oben auf dem Westgrat befindet sich, bevor der Grat zum Älplertor abbricht, ein zirka 3 m. hoher natürlicher Steinturm. Etwa 100 m. östlich davon bildet der von diesem Türme kommende Grat mit dem Westgrat der Schächentaler Windgälle eine leichte Scharte. Unter ihr ist die Südwand rauh, und eine oft kaminartige Rinne führt zu ihr empor. Diese benutzten sie zum Aufstieg, indem sie links haltend einen nach rechts führenden Kamin verschmähten, und erreichten in mittelschwerer Kletterei die Scharte, von der sie leicht den oben erwähnten Turm, die östliche Torwache, erreichten. In die Scharte zurückgekehrt, vorfolgten sie den Westgrat weiter, erkletterten den ersten Gratabbrucn auf der Nordseite über treppenartig gestufte Felsen und erreichten, horizontal weitergehend, den zweiten Abbruch, dessen 5 m. hohe, senkrechte Wand sich wegen der Brüchigkeit des Gesteins wohl kaum erklettern läßt. Er wurde schwierig auf der Westseite umgangen, der Grat dann ein kurzes Stück weit benutzt, bis die oberste Bastion sie wieder in die Südwand auf ein schmales Schnee- und Schuttband drängte.Von diesem führt, nachdem man es eine kleine Weile verfolgt hat ( um den großen Vorsprung rechts ), ein engeres Couloir auf die Grathöhe zurück. Nun über den Grat leicht zum Gipfel ( 5 Stunden ).

Kammlihörner ( drei im Siegfr. unbenannte und unkotierte selbständige Gneisgipfel, dem Kammlistock südlich vorgelagert, zirka 3040, 3000 und 2980 m. hoch ). 10. Mai 1908. Herren B. Mange, J. Heller und A. Keller. Die Lücke nördlich des höchsten Gipfels wurde über Schutt und niedere Felsstufen von der Kammlilücke her morgens 10 Uhr erreicht. Von hier aus verfolgten sie den kurzen steilen Nordgrat in schöner Kletterei bis zum Überhang des Gipfelkopfes, der durch Ruckstemme direkt genommen wurde. Nun unschwierig zur Scharte zwischen Nord- und Mittelgipfel und auf letzteren. Wesentlich schwieriger gestaltete sich die Erreichung der Scharte zwischen Mittel- und Südgipfel. Über eine schneebedeckte steile Platte, die dem Grat aufliegt, und durch einen Kamin seilten sie sich ab. Im Grund der Scharte überwanden sie einen scharfen Block rittlings. Der Aufstieg zum Südgipfel bot keine Schwierigkeiten. Von hier folgten sie erst in Südrichtung einer seichten Rinne zu einem Gratfenster; von diesem aus benutzten sie einen zirka 80 m. hohen Kamin mit schlechten Griffen ( Richtung Düssistock ), der sie etwa 20 m. unter der südlichen Scharte auf ein kleines Schneefeld führte. Über Geröll- bänder und Felsstufen zum Hüfifirn ( an 5 Uhr nachmittags ) und zur Hüfihütte. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 31—32.

FiirJceîihorn. Abstieg über den Nordgrat. 18. Juli. Herren Dr. N. Platter, Dr. Th. Herzog, A. Bonacossa, Gr. Finch, W. v. Rohden, H. A. Mantel, B. Staub, A. Keller und J. Munck. Vom Gipfel in leichter, sehr hübscher Kletterei über den Grat hinunter; ein zirka 5 m. hoher glatter Abbruch wurde übersprungen. Vor dem letzten Turm wandten sie sich in die Ostflanke und stiegen über ein steiles Schneefeld zum Stäfelgletscher ab.

Maderaner - Schwarzstöckli über den Ostgrat. 18. Juli. Herren W. v. Bohden und A. Bonacossa. Über eine breite Schutthalde aufwärts an der Ostwand entlang bis zu einem großen, schrägabfallenden Platten-schuüber diesen hinauf auf den Ostgrat, der in seinem unteren Teil leicht begehbar ist. Bald vor der Vereinigung mit dem Südgrat bietet er einmal eine schwierige Stelle, die ohne Kletterschuhe kaum gangbar sein wird. Nachher leicht bis zum Gipfel.

Windgällen-Scliwarshorn über den Ostgrat. 19. Juli. Herren B. Staub und A. Bonacossa. Von der großen Mulde unter den beiden Windgällen direkt gegen den Gipfel des Schwarzhorns ansteigend, erreicht man über leichte, gestufte Felsen die eigentliche Südwand des Berges. Da stiegen sie in ein Band ein, das schräg nach rechts hinauf auf den Ostgrat führt, der zuletzt durch eine enge Rinne erreicht wird. Nun zu einem senkrechten Absatz, der oben in eine mächtige Platte übergeht. Man kriecht wagrecht auf einem schmalen Gesimse nach rechts, bis man sich unter dem überhängenden Gewölbe etwas aufrichten und einen entfernten Griff in der oberen Platte erreichen kann; dann geht 's in hübscher Kletterei weiter ohne besondere Schwierigkeiten zum Gipfel ( zirka 50 Minuten von der Mulde ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 46.

Windgällen Schwarzhorn über den Nordostgrat und Traversierung. 7. November 1908. Herren A. Keller und J. Munck stiegen von der Windgällenlücke aus auf üblichem Wege zum Gipfel. Dann verfolgten sie die Schneide des Nordostgrates in schöner gutgriffiger Kletterei bis zu der Stelle, wo er in 12 m. hohem Überhang zur Scharte zwischen Schwarzhorn und Rothorn abbricht. Da ein Ausweichen nicht praktikabel schien, seilten sie in die Scharte ab.

Windgällen Bofhorn, Ostgipfel. 7. November 1908. Herren A. Keller und J. Munck erreichten vom Hauptgipfel her in 10 Minuten über den Ostgrat ein schmales Schuttband südlich etwa 10 m. unter dem Gipfelturm. Von diesem Schuttbande aus, etwas westlich unter der Fallirne des Gipfels, nahmen sie letzteren in Angriff. Die überhängende Südwand wurde mittelst Schulterstand erklettert. Von einem so erreichten abschüssigen Winkel aus gewannen sie über außerordentlich brüchige Felsen die beiden winzigen Gipfelköpfchen. Abstieg auf gleichem Wege. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 33.

Windgällen Bothorn, 2815 m, über die Südostkante im Abstieg. 19. Juli. Herren Aldo Bonacossa und B. Staub gingen über die Gipfelschneide Neue Bergfahrten in den Schweizeralpen 1909.31& zum oberen Ende der Kante und über sie schwer und sehr exponiert zu einem Felskopf hinunter, von welchem südlich leicht die Schutthänge am Fuße der Südwand erreicht wurden. A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 95 — 96.

Höhlenstock oder Maderaner Weißstöckli über die Südwand und den östlichen Kamin. 1. November 1908. Herren A. Keller, N. Rodio, J. Heller, G. Mauve und W. Grob stiegen vom Stäfelifirn aus dort, wo der Schnee am meisten in die Südwand hinaufreicht, in letztere über gut gestufte Felsen ein. Links westlich haltend gelangten sie nach Durchkletterung eines von rechts nach links geneigten Kamins zur Kellerhöhle. Jetzt wurde, auf der gewöhnlichen Route, nach Westen hin das Couloir und die vom Felsturm neben dem Gipfel herabstreichende Rippe überquert. In der nun folgenden breiten Felsrinne benutzten sie das östliche der beiden Couloirs zum Aufstieg. Etwa 10 m. unter dem Gipfel trafen sie auf das horizontal westlich führende Band und erreichten über dasselbe rasch den Gipfel.

Pucher über die Südwand. B. November 1908. Herren B. Mange und A. B. Bryn. Man verfolgt den Schuttkegel, der sich gegen die große Scharte links von dem Ruchenfenster hinaufzieht, bis zu seinem höchsten Punkte. Hier steigt man in westlicher Richtung in die Felsen ein und erreicht einen großen Kamin. Diesen verfolgt man bis zu einer Abzweigung nach links und traversiert dann horizontal in diese hinüber. Den letzten Kamin verläßt man auf einem Bande, das noch weiter nach links führt. Von hier aus westlich hinauf ( möglichst links halten !) bis 15 m. unter dem Grate. Hier eine kleine senkrechte Wand hinauf bis zum Grate 100 m. östlich vom Gipfel. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 33—34.

Sonnig-Wichel über die Südwand. 27. Juni 1908. Herren G. Miescher und K. Steiner. Von Obermatt durch das Wicheltal zur oberen Hütte, dann auf einer Pfadspur am Fuße einer Felsstufe entlang bis in den Felsenzirkus, den der Sonnig-Wichel mit dem nördlichen Wichelschyen bildet. Über das darin befindliche Firnfeld da hinauf, wo es sich am weitesten gegen die Südwand des Sonnig-Wicheis hinaufzieht. Dann stufenhackend durch eine mit hartem Schnee gefüllte Rinne hinauf, in der Richtung ( östlich ) gegen die Lücke zwischen Wichelschyen IV und Sonnig-Wichel. So umgeht man einen Felsvorbau, der das Schneecouloir von weitem verdeckt. In dieses kommen kurz nach dem Einstieg zwei Kamine von der Wand herab. In dem östlichen klettert man erst leicht, dann mit etwas Stemmarbeit bis fast an sein oberes Ende. Hier über eine Rippe nach links in den obersten Teil des westlichen Kamins hinüber und in diesem bald auf ein Schutt- und Rasenplätzchen am Fuß der glatten Plattenwand des Gipfels. Nun steigt man in die Scharte, die ein westlich sich erhebender Felszahn mit der Wand bildet. Von hier über die Wand empor, bis ein Bändchen erlaubt, links ( nordwestlich ) in den großen Plattenhang hinüber zu traversieren, der sich im Grunde des ausgeprägtesten Couloirs der Südwand hinabzieht. Diesen Hang ersteigt man in seinem untersten Teil zur Not mit Kletterschuhen; im oberen benützt man den Riß, der den rechten ( östlichen ) Rand des Hanges bildet. Noch bevor der Riß in einen tief eingeschnittenen Kamin übergeht, quert man über ein schmales horizontales Bändchen den Plattenhang nach links zu seinem westlichen Rande. Nun direkt über die den Hang westlich begrenzende Felsrippe hinauf; dann über ein plattiges Bändchen, dessen unteres Ende man westlich in der Wand umgeht, schräg aufwärts zum Westgrat und auf Route 13g des Urnerführers zum Gipfel ( ( i1/« Stunden, ohne Rasten, vom Einstieg an ). A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 35—36.

Sonnig-Wichel, Nordgipfel, über den Nordgrat. 16. Mai. Herren Dr. Th. Herzog, J, Munck und J. Heller. Aus dem oberen Pörtlital auf Route l des Urnerführers in die Gratlücke im Nordgrat des Sonnig-Wichels, am Südfuß des großen Gendarmen. Nun über den Nordgrat in leichter Kletterei auf den Gipfel.

NB. Diese Route wird wohl schon begangen worden sein, aber eine Beschreibung liegt nicht vor.

PörtU-Buchen ( Fellital, 2820 m ) über die Südwand. 20. Mai. Herren G. Miescher und J. Heller. Von der Rhonahütte das Pörtlital hinauf bis über Hinterpörtli. Vom Rüchen steigt ein steiler Ostsüdostgrat gegen die Pörtli-Lücke ab, wird aber unterbrochen und erhebt sich erst kurz vor der Lücke wieder. Ein wirklicher Südostgrat zieht westlich davon gegen den obersten Teil des Pörtlitales herab. Zwischen beiden liegt eine Mulde, die sich als Couloir bis zum Nordgrat des Rüchen fortzieht. Etwa 100 m. westlich von diesem zweiten Grate erfolgt der Einstieg in die Südwand durch ein allmählich nach links, westlich sich ziehendes Couloir. Hierbei gelangt man an einen kühn gebauten frei in der Wand stehenden, etwa 30 m. hohen Gendarmen. Vom Fuße desselben hält man dann wieder rechts, östlich, erklettert in kaminartigen Rinnen die Wand und gelangt in einem zweiten Couloir an den Fuß der etwa 70 m. hohen Gipfelwand. Diese wird in ihrem westlich von der Fallirne des Gipfels gelegenen Teile von einem zirka 60 m. hohen Kamin durchzogen, der infolge seiner Länge, zweier senkrechten Stufen mit losen Steinen und dem obersten Abschluß, den man nach links westlich hin umklettert, sehr vorsichtige und gewandte Kletterei erfordert. Damit ist der Gipfel erreicht. Der Abstieg erfolgte über den Nordgrat bis zu dem oben zwischen den beiden Südostgräten erwähnten Couloir und durch dieses hinab ins obere Pörtlital.

Vorderster Bächistock ( 2550 m ). 21 Mai. Herren J. Heller, A. Keller, G. Miescher, W. v. Bohden und H. Büescli erreichten von der Treschhütte im Fellital die Ausmündung der hintern Waldikehle und durch dieselbe die Lücke im Grat nördlich des vordersten Bächistocks. Von hier einen kleinen vorgelagerten Gendarmen überkletternd, gelangten sie an den Fuß einer steilen, obsolut glatten Platte, deren Überkletterung große Mühe kostete. Dann über leichte Felsen und Rasenbänder nach links auf den Grat, und teils über, teils neben demselben in sehr hübscher, leichter Kletterei auf den ersten Gipfel, wo sie einen Steinmann errichteten. Weiter hinab zur Scharte und auf den gleich hohen Südgipfel, wo ebenfalls ein kleines Signal erbaut wurde. Nun vorfolgten sie den Südgrat, der zum Diedenberg führt, ein kleines Stück weit und stiegen dann über die steile Ostflanke ab. Bächistock und Diedenberg schließen auf der Ostseite eine große Mulde ein, deren Zirkus halbkreisförmig von einer 50 bis 100 m. hohen völlig senkrechten Felswand gebildet wird, die in der Mitte von einem tief eingerissenen Couloir geteilt wird. Sie querten in der steilen, grasdurchsetzten Ostflanke nach Süden, mehrere Rippen übersteigend, und gelangten so an den Rand der erwähnten Felswand, unmittelbar am Ausgang des großen Couloirs. Durch einen 50 m. hohen Kamin seilten sie sich in das Couloir ab, von wo über Schneehänge und durch erlenbewachsene Steilstufen das Fellital erreicht wurde.

Diedenberg über den Nordgrat. 30. Juli. Herren H. A. Mantel und W. v. Bohden. Vom Hintergrund des eben erwähnten Felsenkessels steigt man durch ein enges, tief eingeschnittenes Couloir, zwischen dem Diedenberg und dem vordersten Bächistock, auf den Grat. Da Steinschlag im Couloir, wird es ratsamer sein, den gleich zu Anfang des Couloirs rechts steil hinaufführenden, etwa 25-30 m. hohen, nur in seinem untersten Teil Stemmarbeit verlangenden Kamin zu benutzen. Man gelangt dann auf die mit Gras bewachsene Ostseite des vordersten Bächistockes und auf ihr ansteigend leicht zum Grat. Das erste Stück des Nordgrates bietet leichte Kletterei über eine Reihe kleiner Graterhöhungen, die man aber alle etwa 15-20 m. unterhalb auf einem breiten Gras- oder Schuttbande umgehen könnte. Nach etwa einer halben Stunde Kletterei folgen schöne Grattürme, die anregende Kletterei mit kleineren Abseilstellen bieten. Man gelangt dann auf einen kolossalen Turm, der von einer mächtigen schiefen Platte, die durch viele Risse wieder geteilt ist, schräg abgedacht wird. Der Grat verliert hier vollständig an Schärfe; man klettert wie in einer Wand. Oben geht es ein Stück horizontal, dann bricht der Turm plötzlich senkrecht nach Süden ab, und man muß gegen Südosten eine steile Rippe bis zu einer tiefen Scharte hinabklettern. Nun folgt das letzte Stück, das hie und da einige schwierige Stellen aufweist: kolossale Granitplatten, die nur von wenigen kaminartigen Rissen durchsetzt sind, welche plötzlich aufhören. Man hat einige heikle Traversen zu machen, um wieder einen Riß zu erreichen. Das allerletzte Stück ist wieder ganz leicht. A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 46—48.

Pfaffenturm über die Ostkante. 9. Mai. Herren Alf. Bryn und C. Mauve. Man verfolgt die gewöhnliche Route ( Urnerführer I, pag. 31 und 32 ) von der Scharte zwischen Pfaffenstock und Pfaffenturm aus, bis sie nach rechts unter der hier senkrechten Wand umbiegt. Hier steigt man in die Wand ein und klettert über hohe Stufen nach links auf den Ostgrat hinauf. Hat man die Kante erreicht, so verfolgt man sie bis auf den Gipfel ( 30 Minuten von der Scharte ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 49.

Teufelsstock, Nordgipfel über die Südostwand. 9. September 1908. Herren Dr. Fr. Weber und B. G. EscJier mit G. Streiff. Durch eine zirka 60 — 80 m. nördlich von der tiefsten Gratscharte der Teufelsstöcke auf den Claridenfirn hinunterziehende Felsrinne ( im obersten Teil schwieriger Absatz ) wurde der Grat gewonnen. Die nordwärts folgenden Grattürme wurden auf der Nordwestseite umgangen, dann am Fuß des steilen Grataufschwungs durch eine enge Scharte wieder die Südostwand betreten und zu einer längeren Traverse auf breitem Schutt- und Plattenband benützt. Durch einen Kamin in vorzüglichen Felsen wurde das obere Schuttband erreicht, das nordwärts horizontal hinausführt auf die scharfe Gratschneide ob dem Felsenfenster. Von der obersten Ecke dieses Schuttbandes überklettert man eine weitere Wandstufe und erreicht den Nordostgrat des Gipfels; ein schmales Bändchen zieht sich hier auf der Südostseite des Grates dicht unter den Grattürmen entlang südwärts zu einem engen schneeerfüllten Kamin, der zum Gipfel führt. Abstieg längs dem Grat zur Scharte über dem Felsenfenster und Aufstieg zum Speichstock über die Gratkante.

Catscharauls und HeimstocJe, Gratübergang. 9. Oktober 1908. Herren Dr. Fr. Weber mit G. Streiff. Vom Gipfel des Catscharauls wurde der mehrfach geschartete Südwestgrat über die schmale Gratschneide überklettert; über einen höhern senkrechten Abbruch wurde in die tiefste Gratscharte abgestiegen. Das nun folgende kurze mittlere Gratstück nebst der Gratscharte dicht unter Punkt 3063 wurde auf der Nordseite über ebenen Firn umgangen, der Grat sodann im Punkt 3063 von Norden her über einen steilen Firn- und Felsenhang wieder gewonnen und leicht bis zum Gipfel des Heimstockes verfolgt ( 2 Stunden ). Abstieg über den ebenfalls felsigen Südgrat des Heimstockes auf etwa halbe Länge, dann rechts abbiegend in südlicher Richtung schräg über die Wand hinunter auf die in den Hintergrund der Val Pintga hinabführenden Schutthänge.

Vorder Selbsanft über die Oshvand. 2./3. Oktober 1908. Die nämlichen. Von der Muttseehütte ab um 7 Uhr morgens; durchs Mortal hinunter in den Limmernboden und durch die Bachschlucht zum Einstieg in die Wand, der zh-ka 300—400 m. westlich vom Ausgang des Limmernbodens liegt in genau gleicher Höhe mit demselben, zirka 1740 m. Hier beginnt dicht neben einer Bach- und Steinschlagrinne ein teils bräunliches, teils schwarzes Felsband, das sich, nach Westen ansteigend, durch die steile Ostwand emporzieht zu einem größeren Rasenfleck unter der kleinen Felsenlagerung. Die Traverse über dieses Band ist stellenweise sehr exponiert. Im vordem Teil wird nach Durchkriechen unter einer herausragenden Felsnase eine sehr steile glatte Platte gequert, um auf ein Rasenband zu gelangen. Nach Passieren einer vom Wasser glatt gescheuerten, wannenförmig gehöhlten Felsplatte klettert man, immer in westlicher Richtung ansteigend, über dachziegelartig gelagerte sehr steile Kalkplatten empor, dann einer Bachrinne entlang, die man höher oben überspringt, um über einen Rasenhang zum Firnrand ( zirka 2150 m .) emporzusteigen. Von der diesen nordwärts begrenzenden Moräne aus erklettert man in nördlicher Richtung über abschüssige Platten mit spärlichen Griffen den Ostgrat, wendet sich dann wieder westwärts, durch die erste breite Felsrinne emporkletternd, bis zu ihrem überhängenden Abschluß, unter dem man an zwei Felsnischen vorbei auf einem Schuttband nach links ( Süden ) in die Wand hinaus traversiert. Über diese zum Ostgrat; dieser wird bis zu einem überhängenden Gratabsatz von 8 m. Höhe verfolgt, der auf der Nordseite durch einen engen Kamin erklettert wird ( zirka 2400 m. ). Über den Ostgrat weiter bis zum Fuß einer zirka 50 m. hohen überhängenden Wand, unter der in die Nordwand hinaus traversiert wird. Ungefähr in der Mitte zwischen Ost- und Nordgrat wird dann die steile Wand überklettert und darüber nach rechts hinaus zum Nordgrat traversiert, wo auf dem breiten Schuttband über dem „ Goldenen Horn " die Nordgratroute erreicht wurde, bei 2600 m ., um 5 Uhr 30 Min. abends ( 8 Stunden vom Einstieg an, wobei 3 Stunden auf Rasten, Rekognoszieren etc. entfallen ). Hier Biwak. Der weitere Aufstieg am folgenden Morgen vollzog sich, nach einem vergeblichen Versuch, vom Band aus die Erkletterung der Ostwand fortzusetzen, zunächst auf der Nordgratroute; von der Bandtraverse in der Ostwand aus wurde dann über die Wand in gerader Richtung zum Gipfel aufgestiegen über einige Wandstufen und durch einen Kamin ( 13A Stunden vom Biwakplatz ).

Hausstoch, Abstieg über den Südgrat. 27. September 1908. Die nämlichen. Über den 90 m. hohen Gratabbruch des Gipfels wurde ohne Schwierigkeiten direkt in die Scharte zwischen Haupt- und Südgipfel hinabgeklettert und darauf der letztere erstiegen. Auch die weitere Verfolgung des Südgrates bis zum Piz Fluaz ( am Südende, Steinmann zwischen Punkt 28G3 und Punkt 2813 Siegfr. ) bietet keinerlei Schwierigkeit.

Piz Avat ( 2913 m, im Siegfr. fälschlich Piz Gliems genannt; vgl. S.A.C. XLIII, pag. 184-185 ) über den Nordwestgrat und den Ostgrat. 15. Oktober 1908. Die nämlichen. Von der Disentiseralp Rusein ( ab 7 Uhr morgens ) über die Alp da Gliems zu Punkt 2630 Siegfr. und von da in anregender Kletterei über den stellenweise ziemlich scharfen Felsgrat ( lose Blöcke !) zum Gipfel ( an 12 Uhr; Aufstiegszeit 3Y2 Stunden abzüglich Rasten ). Beim Übergang zum Piz Glievers dadens ( siehe unten ) wurden die zahlreichen Zacken des Ostgrates, mit Ausnahme des vorletzten, überklettert bis zur tiefsten Gratlücke.

Pie Glievers dadens ( 2937 m; vgl. S.A.C. XLIII, pag. 185 und 201 ). 15. Oktober 1908. Die nämlichen. Aus der tiefsten Lücke im Verbindungsgrat zwischen Piz Avat und Glievers dadens über den Westgrat in hübscher Kletterei ohne besondere Schwierigkeiten; doch ist Vorsicht wegen der großen Blöcke auf dem Gipfelgrat geboten. Abstieg erst über den südöstlichen Seitengrat, dann links davon durch eine Fels- und Schuttrinne und ostwärts hinunter auf die Gonda, nach deren Querung über die Fuorcla posta bialla ( 2866 m ) die Pontegliashütte erreicht wurde ( 9 Uhr 40 Min. abends ).

Piz posta bialla ( 3070 m, im Siegfr. unrichtig Piz Ner genannt; vgl. S.A.C. XLIII, pag. 172 ) über den Ostgrat. 21. Oktober 1908. Die nämlichen. Von der Pontegliashütte über Moränenschutt und leichte Felsen zur tiefsten Lücke im Verbindungsgrat zwischen Piz tgietschen und Piz posta bialla. Über den Grat gegen den letzteren anfänglich unschwierig bis zum ersten Gratturm, auf dessen Spitze man sich über eine stark geneigte Granitplatte emporschiebt. Der Turm wird am besten überklettert, ebenso ein zweiter, höherer; im Abstieg zur engen und tiefen Scharte zwischen dem 2. und 3. Turm muß zuletzt zirka 8 m. abgeseilt werden. Der Turm ist aus der Scharte nicht zu erklettern; man muß auf der Nordseite durch eine enge Rinne zirka 25 m. absteigen und den Turm in der Wand umgehen. Nachdem man den Ostgrat in einer seichten Einsenkung dicht hinter dem 3. Turm wieder erreicht hat, verfolgt man ihn über seine beiden letzten Steilstufen bis zum nordöstlichen Gipfel und erreicht von diesem den zirka 2 m. höheren ( südwestlichen ) Hauptgipfel in kurzem leichtem Gratübergang ( ä1^ bis 4 Stunden von der Pontegliashütte, abzüglich Rasten ).

Piz Frisai, Aufstieg über die Westwand, Abstieg über den Nordgrat. 22. Oktober 1908. Die nämlichen. Von der Pontegliashütte ( ab 6 Uhr 18 Min. morgens ) über den Pontegliasgletscher und dessen nördlichsten Seitenarm zum Fuß der Wand direkt westlich unter dem Gipfel und zum untern Ende einer steilen, zirka 100 m. hohen Schneerinne ( mit Bergschrund ), die auf die nördliche ( schärfere ) der beiden Felsrippen der Westwand emporführt. Diese Felsrippe ( die Rinne selbst wurde vermieden ) wurde etwas höher oben von Norden her über verschiedene Felsen erklettert, zirka 20 m. über dem obern Ende der Schneerinne wurde die Kante der Felsrippe gewonnen ( bei zirka 2970 m .) und von hier an aufwärts verfolgt. Etwa 40 m. höher wurden auf einem schmalen Felsband dicht neben der Gratschneide ( Südseite ) die Kletterschuhe angelegt. Bis 3100 m. ( Aneroid ) ist die steile Gratschneide sehr scharf; dann verflacht sich das Grätchen und verliert sich in einen steilen, im obersten Teil mit Schutt bedeckten Plattenhang. Die den Gipfelgrat bildenden obersten Wandfelsen wurden durch einen zirka 20 m. hohen Kamin erklettert, der direkt zum Steinmann führt ( 11 Uhr 50 Min., 41/* Stunden, abzüglich Rasten, von der Pontegliashütte, 2x/2 Stunden vom Einstieg in die Wand ). Beim Abstieg muß bald nach Verlassen des Gipfels in eine enge Scharte abgeseilt werden, was später noch einmal notwendig wird. Der Grat muß über alle Kanten, stellenweise rittlings, passiert werden. Die zahlreichen treppenartigen Gratabsätze, 3— 8 m. hoch, bieten für den Abstieg eben noch hinreichende Griffe und Tritte. Der letzte hohe Gratturm, unmittelbar südlich über der Obern Frisallücke, ist in seinem Gipfel von einer tiefen, zirka 1 m. breiten Kluft durch- spalten, nach deren Überschreitung ein letzter Abstieg über die sehr brüchige Nordwand des Turms auf die Obere Frisallücke führt ( 2 Stunden 40 Min. vom Gipfel, wovon 40 Minuten auf die Überkletterung des letzten Gratturms entfallen ). A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 37 — 42.

Errgrnppe.

Piz Michel über den Südostgrat, vom Tinzenhorn her. 5. Juli 1908. Herren A. Pfister und B. Schucan. Von der Aelahütte via Orgelpaß hart südlich an Punkt 2579 vorbei zu einer tief eingeschnittenen firnerfüllten Runse, die nördlich rasch auf den Grat hinaufführt. Dieser wird nahe östlich des markanten Punkt 2718 betreten. Nun dem langen Grat gegen Piz Michel hin folgend, erst leicht auf der Grathöhe oder auf deren nördlicher Abdachung. Ungefähr in der Mitte zwischen Punkt 2718 und Punkt 2996 muß ein glatter Turm in dem zerrissenen Grat in der Südflanke umgangen, weiterhin ein ähnlicher Absatz auf der Nordseite erklettert werden. Dann wieder über die Kante bis Punkt 2996 ( Steinmann erbaut ). Abstieg in die vom Michelmassiv trennende Scharte über glatte steile Platten in tiefen Rissen. Weiter den sehr steilen Grat hinan über zwei scharfe Türme und das anschließende Gratstück an den Fuß einer zirka 20 m. hohen Steilstufe. Die ersten 15 m. gerade die Wand hinauf ( Mauerhaken ) längs eines mit losen Blöcken gefüllten Risses; dann von einer tiefen kaminartigen Nische aus einen glatten Stemmkamin einige Meter hoch hinauf. Hierauf gut 10 m. lang horizontale Traverse rechts auf den Grat hinaus, auf einem kaum 30 cm. breiten Bändchen direkt über dem Absturz. Von hier wird der Grat leichter; nach kurzem kommt man zu der Stelle, wo die früheren Aufstiege durch die Südwand auf den Südostgrat ausmünden, und nach zirka 1/i Stunde auf den Gipfel. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 42—43.

Berninagruppe.

Pizzo Cassandra, 3222 m It.K ., über die Südostflanke. ( Die Besteigung wurde von den Führern in Chiesa als neu bezeichnet, ist aber vielleicht nur eine Variante von Sr G. Silvestris Expedition von 1905; siehe R.M. 1909, pag. 135. ) 26. Juni. Capt. E. L. Strutt mit Joseph Pollinger verließen das Hotel Malenco in Chiesa um 6 Uhr morgens, schlugen den Pfad südwestlich des Hotels ein, welcher sich den Hügel hinaufwindet, und folgten ihm bis zu der Kapelle von Lago, nahe dem teilweise vertrockneten See, Punkt 1598 It.K.. Indem sie den Pfad verließen, stiegen sie gerade aufwärts über eine bewaldete und ermüdende Schulter und gelangten so, indem sie genau nach Westen hielten, in die wilden Einöden der oberen Valle Giumellino. Dann stiegen sie über die enormen und ziemlich losen Trümmermassen, welche dieses Tälchen füllen, empor, bis sie die Schneeflecke an seinem oberen Ende erreichten, gerade unter den Siidostklippen des Pizzo Cassandra ( 8 Uhr 45 Min. ), wo eine halbstündige Rast gemacht wurde. Bei drohendem Unwetter erreichten sie bald darauf eine Art Rippe von roten Felsen, welche aus der Ostflanke hervortrat. Diese Rippe wurde traversiert auf ihrer Südseite ziemlich unterhalb ihres Kamms, bis sie in der Südostflanke auslief, nahe einem breiten Schneecouloir. Sie erstiegen dieses Couloir — welches nicht gegen den Gipfel zuläuft, sondern beträchtlich weiter nach Westen, und welches bald steiler und schmäler wird — zu einer kleinen Scharte an seinem oberen Ausgang, welche von der Verschneidung dieses Couloirs mit einem kleineren nach Südosten absinkenden Bollwerk gebildet wird. Über einige Steilstufen und ein kleines, steiles Schneeband wurde das Bollwerk erstiegen und der schwer überwächtete Gipfel trotz des Unwetters in weniger als einer halben Stunde von der Scharte an erreicht ( 11 Uhr 30 Min. ). Die Partie trat sofort den Abstieg an über den schneeigen Südwestgrat gegen den Colle CassandraColle Ventina, 3034 m It.K.aber da sie in dem nun wütenden Schneesturm den Abstieg über den zerschrundeten Ventinagletscher nicht zu machen begehrte, kehrte sie eilig auf den Gipfel zurück und stieg auf der Anstiegsroute wieder ab, nur daß sie das Schneecouloir direkt hinabgingen bis auf die Moräne und die rote Rippe vermieden. Am obern Ende der Trümmerhalden der Valle Giumellino wichen sie von ihrer Morgenroute ab, stiegen direkt das Tälchen hinunter und stießen bald auf einen schwach ausgeprägten Pfad zur Linken, welcher sie zur Giumellinoalp brachte. Ein guter Pfad führt von dieser zur Alp Pirlo. Von hier kreuzten sie auf einer Brücke den sehr angeschwollenen Sassersabach und erreichten an dessen linkem Ufer auf einem guten steilen Pfad absteigend, Chiesa in 21/i Stunden vom Gipfel. Diese Expedition wird als lohnend bezeichnet und ist der üblichen über den Cassandragletscher und die Südwestflanke oder den Südgrat vorzuziehen. Steinfälle, die auf der Südostflanke, nach Aussage der Führer von Chiesa, zu fürchten sein sollen, sah man, bei 1 m. frischen Schnees in den Felsen, keine. A.J. Nr. 186, pag. 685—686. Punta Sertori, 3198 m Lurani, von Norden. ( Dieser scharfe Endpunkt des Ostgrates des Badile wurde zuerst erstiegen am 17. September 1900 von Süden von S'Ugo Monti und Giuseppe Gugelloni mit B. Sertori, siehe R.M. 1900, pag. 373 — 378, und S.A.C. XXXVI, pag. 273. ) 11. August. Mr. G. L. Stewart mit Ferdinand Summermatter und AlpJwns Simond entdeckten während einer Traversierung des Piz Badile über seinen West- und Ostgrat auf dem Abstieg einige enge Kamine hoch oben in der Nordflanke der Punta, welche versprechend aussahen. Es war keine Schwierigkeit, den Fuß dieser Kamine zu erreichen durch eine Traverse nach links ( Norden ) vom Ende des Felsrückens, welcher die Punta mit dem Badile verbindet. Die erblickten Kamine waren ungangbar, aber in einem Winkel zur Rechten ermöglichte es ihnen ein Spalt, schwierig und nahezu senkrecht für etwa 10 m ., die Höhe des Walles zu erklimmen, zwischen und gerade unterhalb der zwei Gipfelzacken, von welchen der westliche einen Steinmann trägt, während der östliche, wenige Meter entfernte und anscheinend höhere, unersteiglich scheint.

Vom Westgipfel stieg die Partie über die Südflanke ab über steile und ziemlich glatte Felsen direkt zu dem Sims, welches ungefähr 65 m. tiefer nach Süden vorspringt. In dem untern Teile dieser Felsen sind die Halte sehr klein, und da kein passender Einschnitt für ein Doppelseil vorhanden ist, so wäre es besser, mehr nach Westen zu halten, wie durch ein fixes Seil angedeutet wird, welches sie rechts unter sich sahen, als sie halbwegs unten waren. Der Abstieg von dem vorspringenden Gesims zu dem unten liegenden Gletscher ging auf einem Umweg vor sich, indem sie westwärts durch steile Kamine über Wände und schmale Bänder gingen, die Vorsicht erheischten, aber sonst nicht besonders schwierig waren. Die Felsen sind fest und die Halte, wenn auch bisweilen klein, doch gut. Inbegriffen Halte von zusammen 29/i Stunden, beanspruchte die Expedition 1334 Stunden von Masino und zurück. A.J. Nr. 186, pag. 686.

Monte Disgrazia über den Südgrat. ( Dieser Grat wurde zum erstenmal begangen von Sr Giuseppe Gugelloni mit Bartolomeo Sertori im Jahre 1901, welche den Grat in seiner ganzen Länge vom Colle di Corna Rossa an benutzten. Da Sr Gugelloni kurz darauf am Piz Roseg verunglückte und keine Beschreibung seiner Besteigung des Monte Disgrazia hinterließ, so wird die folgende Besteigung hier beschrieben. ) 7. August. Mr. G. L. Stewart mit Ferdinand Summermatter und Alphons Simond verließen die Capanna Cecilia ( die Hütte am Colle di Corna Rossa, von der sie lieber ausgegangen wären, war im Zerfall und darum unbenutzbar ) um 5 Uhr 2 Min. morgens, verfolgten die Moräne ungefähr 50 Minuten lang, querten dann den Ghiacciajo di Preda Rossa ( 20 Min. ) an den Fuß der Felsen nördlich eines kurzen, aber gut ausgeprägten Seitengletschers, der von einem kleinen Schneefeld in der Westseite des Südgrates herunterkommt. Sie erstiegen diese Felsen ( einige interessante Stellen neben leichteren Wegen ) bis zu dem Schneefeld und erreichten von diesem eine schneeige Lücke im Grat um 7 Uhr 1 Min. Wenige Minuten später begannen sie den Anstieg über den Grat und folgten, abgesehen von kurzen Traversen über einige Stufen ( meistens auf der Ostseite ), durchaus der felsigen Gratkante ( hier und da von kurzen Schneegräten unterbrochen ) ungefähr eine Stunde lang. Dann wird der Grat ein Schneerücken mit sanfter Steigung, welcher das südliche Ende eines sich nordwärts zu einem gut ausgesprochenen Einschnitt im Gipfelrücken hinziehenden Schneehangs bildet. Von diesem Schneerücken ( 5 Min. ) schwingt sich der Grat jählings etwa 50 m. empor und läuft in einer höheren Lage die übrig bleibende kurze Strecke fort bis zu seiner Vereinigung mit dem Hauptrücken. Der erwähnte Schneehang, welcher sich längs der Westbasis dieser Stufe des Grates hinzieht, erlaubte der Partie diesen jähen Aufschwung leicht zu umgehen und seine Kammhöhe unmittelbar darauf über steile Felsen auf dieser Seite wieder zu gewinnen. Wenige Minuten mehr brachten die Partie um 8 Uhr 23 Min. zu dem Punkte, wo der Südgrat mit dem Hauptkamm zusammenstößt. Dies ist wahrscheinlich der in Messrs. Barlow und Stills Bericht ( A.J. VII, pag. 21Ì erwähnte Ostgipfel. Er scheint nicht viel niedriger zu sein als der höchste Punkt, aber seine Höhe ist auf Luranis Karte nicht markiert. Indem sie ungefähr 50 m. über die teilweise vereisten Felsen abstiegen, was 20 Minuten in Anspruch nahm, zu dem oben erwähnten Einschnitt, überkletterten sie die Gendarmen des Gipfelrückens, traversierten den letzten auf der Nordostseite und gewannen den höchsten Punkt um 9 Uhr 24 Min. Dreiviertel Stunden später gingen sie auf der gewöhnlichen Route hinunter und waren um 11 Uhr 50 Min. morgens in der Capanna Cecilia zurück. Zwischen dem Colle di Corna Rossa und der schneeigen Lücke im Grate sind verschiedene Zähne zu überklettern, was Zeit verlangen dürfte; es sei denn, daß eine Traverse unterhalb derselben, wie wahrscheinlich, auf der Ostseite gemacht würde. Oberhalb der schneeigen Lücke ist der Grat nicht sehr zerrissen, und eine Strecke weit, bevor er ein Schneegrat wird, ist sein Steigungswinkel schwach. Obwohl schmal, stellenweise messerscharf, sind seine braunen Granitfelsen fest.

Pie Moseg über den Südwestgrat in seiner ganzen Länge. ( Der obere Teil ist gelegentlich begangen worden von Partien, welche über die Sttdflanke heraufkommen, und von andern, welche von Westen her ansteigen und welche ihn tiefer unten queren und dann unterhalb desselben auf der Südostseite traversieren, um ihn näher dem Gipfel wieder zu erreichen. ) 30. Juli. Messrs. G. L. und C. G. G. Stewart mit Ferdinand Summermatter und Alphons Simond verließen die Mortelhütte um 2 Uhr morgens und erreichten den Sellapaß ungefähr um 4 Uhr 30 Min. Dort herrschte starker Wind, und um davor Schutz zu gewinnen, zugleich um mehr Tageslicht an dem trüben Morgen abzuwarten, rückten sie etwa 30—40 m. längs dem Schnee am Fuß der Südflanke des Grates vor. Um 5 Uhr aufbrechend, erstiegen sie die Höhe des über ihnen befindlichen Grates und verfolgten ihn bis zum Gipfel, welchen sie um 2 Uhr 5 Min. nachmittags erreichten. Der größere Teil des Grates ist gesunder Fels, welcher interessante Kletterarbeit bietet, aber das letzte Stück ist sehr verwittert. Auf seiner ganzen Länge ist er sehr zerspalten, und manche mit einiger Mühe gewonnene Höhe muß sogleich wieder aufgegeben und neu gewonnen werden. Bis ungefähr auf die letzten zwei Stunden waren Traversen ( gewöhnlich auf der Südostseite gemacht ) die Ausnahme, aber im letzten Stück des Grates mußte man häufiger seine Zuflucht zu ihnen nehmen. Eine halbe Stunde ging ungefähr um 10 Uhr verloren bei einem Angriff in einem kurzen und weiten Kamin, dessen Felsen dick mit Eis verkleidet waren, auf der Nordwestseite des Grates. Dieser Kamin wurde schließlich, als zu zeitraubend, aufgegeben für eine Traverse auf der Südoatseite, von welcher aus der Grat oberhalb des Kamins bald wieder erreicht wurde. Die Partie verließ den Gipfel um 3 Uhr nachmittags und kehrte um 5 Uhr 35 Min. auf der gewöhnlichen Route zur Mortelhütte zurück. A.J. Nr. 186, pag. 688.

Travcrsierung der Cime di Musella: Pizzo Caspoggio ( 3135 mPunta Caccia ( zirka 3090 mPunta Biella — unbenannte Spitse ( 3094.

7. August. Herr Aldo Bonacossa. Vom Pizzo Caspoggio über eine kleine Scharte zum westlichen Vorgipfel; dann einige Meter links ( südlich ) vom Grate über leichte, doch schlechte Felsen, zuletzt wieder nach rechts traversierend in eine markante Scharte hinab. Von dieser zieht sich ein enges Couloir zum Gletscher hinunter. Zuerst westlich von ihm ( links ) über leichte Felsen, dann in dem Couloir selbst über Eis und morsches Gestein sehr exponiert zum Gletscher. Springend über den Bergschrund und oberhalb eines andern Schrundes horizontal traversierend zu einem dreieckigen Sporn, den die Punta Caccia nach Osten sendet. Über ihn in die Nordwand der letzteren, zuerst direkt hinauf, dann rechts ( westlich ), endlich wieder direkt über große Platten: einige Rinnen führten zum Ostgra,t des Berges und zum Ostgipfel. Beim Übergang zum Westgipfel wurden die Zacken des Grates auf der Südseite umgangen. Vom Westgipfel zuerst über den Westgrat, dann auf dessen Nordseite zum Gletscher und auf dem gewöhnlichen Wege zur Punta Biella. Der Westgrat derselben wurde in seiner ganzen Länge verfolgt, die Gratzacken zwischen der Punta Biella und Punkt 3094 auf der Nordseite 5-6 m. unterhalb der Grathöhe umgangen. Dann über den Ostgrat von Punkt 3094 leicht bis zum ersten Drittel; Traverse in der Nordwand und auf schmalen Bändern und über Platten und schwere Risse direkt zur Gipfelschneide. Im Abstieg über einen Vorgipfel auf den Westgrat hinunter bis in eine tiefe, markante Scharte.Von dieser nördlich durch ein enges Couloir zum Gletscher. Über diesen abfahrend und den Bergschrund überspringend, auf die Wegspur, die auf der Vedretta di Caspoggio zur Marinellihütte führt ( 4-5 Stunden vom Pizzo Caspoggio ).

Corno Brutana, Aufstieg über den Südostgrat und Abstieg über die Südwand. 2. August. Der nämliche.Vom Rognedasee über Blockhalden, zuletzt durch eine Schuttrinne zu einer Scharte am Beginn des Südostgrates. Auf diesem einige Meter leicht, bis man gezwungen wird, sich etwas gegen die Südseite ( links ) zu halten, wo einige Risse zwischen großen Platten ein Weiterkommen ermöglichen. Dann stets auf der Nordseite des begrünten und leichten Grates bleibend auf steilere Felsen, wo man die Schneide benutzt. Man kommt in eine Scharte, steigt auf der Südseite einige Meter hinab; dann wieder durch eine steile Rinne auf den Grat. Über diesen zu einem Vorgipfel und zum Ostgipfel ( l'/ä Stunden von der Scharte ). Im Abstieg ging er bis fast zum Vorgipfel zurück, stieg über eine südlich laufende Rippe etwa 50-60 m. ab, bis ihn ein enger, etwa 40 in. langer Kamin links ( östlich ) in die Schlucht brachte, welche die ganze Südwand des Berges durchzieht. In ihr leicht einige Meter abwärts, bis sie zum Kamin wird; dieser wird von einem großen Block gesperrt. Über ihn schwer und exponiert hinunter. Bald biegt der Kamin links ( östlich ) und erweitert sich zur Schlucht. Im Grunde derselben einige Meter hinunter, bis sie in einem gewaltigen Überhang abbricht; hier seilte er sich etwa 12 m. ganz frei ab. Es folgt sofort eine 10 m. hohe Abseilstelle, die enge Schlucht wird dann durch Stemmen genommen. Bald darauf bricht die Schlucht über eine 30—40 m. hohe Wandstufe ab; ein Band führt links ( östlich ) bis zu einem scharfen Vorbau, der mit der Wand des Berges eine Art Gang bildet. In diesen schwer und exponiert durch eine plattige Rinne hinab; dann leicht durch den Gang zum Ausstieg auf die Gras- und Schutthänge unweit der Rinne, die zur Scharte im Südostgrat führt ( 1 Stunde 40 Min. vom Ostgipfel ). A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 96 — 97.

Pia Sella, 3518 m, über die Südwand. 5. August. 8' Aldo Bonacosm und Dr. Alfredo Corti stiegen von der Vedretta di Scerscen inferiore üb, dann auf dem aperen Gletscher bis zu Punkt 2724 It.K. am Fuß der großen Südwand des Piz Sella. Diese wird rechts ( östlich ) von einem großen Schneecouloir begrenzt, das bis zur Vedretta di Scerscen superiore geht. In diesem stiegen sie einige Seillängen empor, um die untersten schuttbedeckten Felsen der Wand zu vermeiden; dann am Rande des Couloirs über bequeme Stufen an den Fuß der senkrechten Abstürze, welche die Wand im untern Teil umgürten. In diesen läuft ein bequemes Band ( schon von der Capanna Mannelli sichtbar ) von rechts nach links ( Ost—Westen ) quer durch. Auf ihm leicht zu einer Art Steinmann und über leichte und wenig geneigte Felspartien schnell an Höhe gewinnend, bis die Wand allmählich steiler wird. Immer etwas links ( westlich ) haltend, überwindet man eine Barrikade großer Blöcke oberhalb derselben sofort rechts ( östlich ) über glatte Felsen zu einer Wasserrinne, die sich zum Kamin verengt. Mühsam empor, bis man wieder links biegen muß zu einer Kanzel. Von da durch einen 30—40 m. hohen Kamin zu einer Platte; oberhalb derselben große Überhänge. Nun links über einen hohen Abbruch mit schönen Griffen; oberhalb derselben trifft man wieder leichte Felsen, die, zuletzt etwas nach rechts ( östlich ), entweder direkt zum östlichen Vorgipfel und auf der breiten Firnkuppe in wenigen Minuten zum Gipfel führen oder in die Scharte zwischen beiden, wobei man ein Band benützt, das bis unterhalb des Gipfels zieht. Über einen äußerst steilen Eishang ( 5 — 6 m. hoch ) zur Spitze ( S'/a Stunden ).

Pù Zupo über die Nordosttvand. 6. August. Die nämlichen. Vom oberen Plateau des Fellariagletschers ( 3 Stunden von der Capanna Marinelli ) zum Fuß der Wand. In dieser befinden sich mehrere Rippen: eine zieht sich etwas östlich vom Gipfel bis in halber Höhe der Wand hinab. Sie wurde in der zweiten Hälfte der Besteigung zum Aufstieg benutzt. Etwas östlich von ihrer Fallirne überschritten sie den Bergschrund und hackten sich dann einen Weg über die sehr steile, mit gutem Schnee bedeckte Wand in etwa drei Stunden anstrengender Arbeit bis zur erwähnten Rippe. Die ersten 20—30 m. derselben waren, weil mit Eis bedeckt, schwierig und gefährlich. Später ging es leichter über die mit vielen losen Steinen bedeckte Rippe bis zum Südostgrat und über diesen in etwa 10 Minuten zum Gipfel ( 5 Stunden vom Fuß der Wand ). A.V.S.B.. XIV. Jahresbericht, pag. 98—99.

Cima di Cantone über den Südgrat. 2. September 1908. Herren N. Rodio und R. Trümpier. Der Südgrat des Cantone kann von der Albignaseite fast an allen Punkten erreicht werden. Die Begehung des Verbindungsgrates Castello-Cantone bietet nur bei der Umgehung eines größeren Gendarmen Schwierigkeiten. Dieser kann nicht überklettert werden und muß, wenn man nicht zuviel in die Westflanke absteigen will, durch eine horizontale Hangeltraverse auf der Fornoseite umgangen werden. A.A.C.Z. XIII. Jahresbericht, pag. 43.

Piz Bacone durch den südöstlichen Kamin. 13. August. Sr Luigi Emilio Rusca mit G. Derungs verließen die Fornohütte um 5 Uhr 30 Min., überschritten den Fornogletscher und wendeten sich gegen die Forcella di Bacone, indem sie den untern und obern Ghiacciaio di Casnile querten. Von hier wandten sie sich, indem sie den gewohnten Weg durch das Südcouloir verließen, direkt dem Gipfel zu durch den zirka 200 m. langen Südostkamin. Sie fanden die Felsen gut mit soliden Griffen; gleichwohl ist die Ersteigung mühsam und schwierig wegen der fast senkrechten Richtung des Kamins. Dazu kommt die Gefahr von Steinfällen und die gestreckten Risse, welche man queren muß. Als sie auf der Plattform unterhalb des Gipfels angelangt waren, erreichten sie den letztern ( 9 Stunden ) über die äußere Kante einer gewaltigen „ Schaufel ". Abstieg über die nämliche Schaufel und über das Nordostgrätchen, welches zu dem unbenannten Gletscher östlich des Largo-Bacone führt.

NB. Die erste Besteigung auf diesem Wege wurde drei Tage vor der eben geschilderten von einem Deutschen mit zwei Engadiner Führern gemacht, R.M. 1909, pag. 320.

Piz Bacone über die Westwand. 3. Juni. Herren Aldo Bonacossa und W. v. Bohden. Vom Baconegletscher aus steigt man in einer breiten Schneerinne ziemlich rechts von der Fallirne des Gipfels empor; dann biegt man im oberen Teile etwas nach links ab und gelangt auf den Westgrat, gerade vor zwei großen Gendarmen. Der erste kann auf der Ostseite umklettert, der zweite muß überklettert werden. Eine steile Platte, die unten plötzlich in einen großen Spalt abbricht, dessen andere Seite etwas tiefer liegt und nur mittelst eines großen Spreizschrittes erreicht werden kann, bietet ziemliche Schwierigkeiten. Das weitere Gratstück weist keine solchen mehr auf. Man gelangt bald zur Stelle, wo der Südkamin auf den Grat mündet. Von dort in wenigen Schritten zum Gipfel.

Ago di Sciora. Traversierung und Begehung des Nordgrates im Abstieg. 27. Juli. Herren J. Heller und G. Miescher. Von der Sciorahütte über die Westflanke des Scioramassivs und den bis jetzt einzigen Anstiegsweg auf den Gipfel des Ago di Sciora. Von hier klettert man nach Umgehung des losen Blockes auf der gewöhnlichen Route schwierig auf dem Nordgrat in die Scharte zwischen Haupt- und Nordgipfel hinunter und steigt nun gegen Osten auf eine kleine Plattform und über diese auf eine dicht darunter liegende hinab. Jetzt verfolgt man ein schmales Felsband, das nördlich abwärts zu einem Absatz im Nordgrat des Ago di Sciora führt. Ein den Pfad in der Mitte sperrender Granitblock wird schwierig umklettert. Vom Absatz im Nordgrat sieht man direkt auf die Forcola di Sciora hinunter. Etwa 8 m. genau unter diesem Standpunkt liegt in der Ostwand ein zweiter Absatz, der durch Abseilen erreicht wird. In gleicher Weise gelangt man von diesem auf eine ähnliche, nur einige Meter tiefer liegende Wandstufe, und von dieser seilt man sich zum drittenmal 10—15 m. auf Bänder hinunter, die ein leichtes Hinunterklettern gestatten. Über diese und einige Schneeflecken zur Forcola di Sciora. Der Abstieg durchs Scioracouloir gegen Westen ist am Nachmittag infolge des weichen Schnees schwierig und geht langsam vonstatten. Man benutzt zuerst möglichst weit die Felsen, traversiert dann rechts zu Plattenhängen hinunter, klettert über dieselben und tiefer unten auf einem links führenden Bande hinab, benutzt dann wieder die Felsen rechts und steigt endlich in der Schneerinne auf den Gletscher hinunter.

Pioda di Sciora, Traversierung und Begehung des Nordgrates, und Sciora di Fuori, Traversierung und Begehung des Südgrates; Gratübergang Pioda di Sciora—Sciora di Fuori. 29. Juli. Die nämlichen. Aus der Forcola di Sciora steigt man zirka 30 m. östlich ab gegen einen, steilen Schnee- oder Plattenhang, welcher sich zwischen Ost- und Südgrat der Pioda di Sciora hinabzieht. Den Hang von links nach rechts hinauf querend, gelangt man an den Fuß der Wand, welche vom Ostgrat steil ins Scioracouloir hinabfällt. Man steigt nun zunächst über leichte Platten und Felsstufen schwach rechts haltend in der Wand gegen den Ostgrat hinan, bis man ein fast geradliniges, sehr schmales Felsband ( zum Teil Riß ) erreicht, welches sich nach links hinaufzieht gegen eine vom Ostgrat herablaufende Felsrippe, die westwärts mit dem Südgrat der Pioda eine steile Felsschlucht begrenzt. Man folgt dem Band bis zur Felsrippe und klettert dem Fuße derselben entlang über schwierige, griffarme Platten empor, bis unmittelbar unter den Ostgrat, welchen man in seiner Verschneidung mit obgenannter Felsrippe in anstrengender Kletterei erreicht. Über den Ostgrat gelangt man leicht auf eine dem Gipfel südöstlich vorgelagerte Schulter und von dieser über hohe Felsstufen auf die lange, äußerst schmale Gipfelkante ( 2*/i Stunden von der Forcola di Sciora ). Die zum Teil sehr scharfe Felskante verfolgt man so lange, bis ein schmales Fels- und Grasband den Einstieg in die Ostwand erlaubt. In dieser klettert man von links nach rechts abwärts bis dahin, wo ein zweites Band sich nördlich in die Wand hinauszieht. Über dieses erreicht man leicht die Einsattelung zwischen Pioda di Sciora und Vorgipfel der Sciora di Fuori. Ein in der Mitte der Scharte aufgesetzter plattiger Felskegel wird ohne Schwierigkeiten überklettert, und es erfolgt nun der schwierige Aufstieg auf den Vorgipfel. Man umgeht den vorgelagerten Felszahn auf der Ostseite und klettert zunächst im Kamin zwischen Felszahn und Vorgipfel, hierauf über die sehr steile, griffarme und exponierte Südostwand desselben unmittelbar neben deren Südkante auf den Vorgipfel. Von diesem leichte Traverse auf den nördlicher gelegenen Hauptgipfel. ( 2*/ä Stunden von der Pioda di Sciora. ) Torrone orientale und Gratübergang zum Monte Sissone. 1. August. Herren Michel, J. Heller, G. Miescher und P. Schucan. Vom Gipfel des Torrone orientale auf dem gewöhnlichen Weg abwärts bis an den Fuß der Nordflanke.Von hier nach Osten schräg hinüber, über den steilen Firnhang in den meist stark vergwächteten Firnsattel zwischen Torrone und dem ersten steilen Grataufschwung des Sissonegrates. Man steigt nun zunächst in dessen Südflanke ab bis zu einem steilen und engen Felscouloir, welches sich direkt auf den Grat hinaufzieht, oben in einen Kamin auslaufend. Ein schmales Grasband vermittelt den Zugang zum Couloir. Das Couloir wird nun nach rechts aufwärts gequert zu einem bequemen Felsband, welches fast eben zu einem etwas östlicher gelegenen glatten Felskamin führt. Aus der Mitte des Bandes erfolgt der Einstieg in die zirka 70° steile Wand. Die Kletterei führt in gutgriffigen Felsen schwach links hinauf, bis auf eine kleine Terrasse im oberen Drittel der Wand. Aus dieser steigt man ins erstgenannte Couloir ( bezw. Kamin ) ein und gelangt in diesem in die Gratscharte hinauf. Die nun folgende ,Grattraverse zum Sissone bietet keine Schwierigkeiten mehr; einige steile Felstürme werden leicht nach links umgangen oder überklettert. ( 3 Stunden vom Torronegipfel. ) Cima del Largo über die Südwand und den Westgrat. 3. August. Die nämlichen. Von der Fornohütte oder Malga in die Lücke zwischen Piz Bacone und Cima del Largo. Nun verfolgt man den Grat zur Cima del Largo ein kurzes Stück und steigt dann über Felsstufen und Schneefelder westwärts hinunter, bis man in die Felsschlucht hineinsieht, die sich zwischen der großen und der mittleren Largospitze als wild zerrissene Plattenwand erschließt. In diesen Winkel zieht sich eine Schneezunge hinauf, und über diese bewerkstelligt man den Einstieg in die Felsen, also östlich der mittleren Largo. Nun zieht sich leicht nach links hin ein nicht sehr ausgeprägter Kamin, der im untern Teile schwierig ist, empor. Oben geht 's leichter, und man gelangt in eine Nische, die durch eine große überhängende Platte bedeckt ist. Nun nach links hin 2-3 Meter über eine Platte hinauf, von der man mittelst aufgestellter Steine eine mittelmäßige Kante oben erreicht, an der man sich aufzieht. Nun ein kleines Stück leicht empor zu einer großen höhlenartigen Nische, wo Sicherung für den Vorankletternden leicht möglich ist. Dieser steigt zuerst etwas ab, traversiert einige Meter nach rechts ( östlich ) hin und klettert nun an kurzen und langen Rissen und eingezwängten senkrechten Platten gegen den Grat empor; als Richtlinie dient ein oben im Grat in überhängenden Platten herausragender Stein. Unter diesen Platten liegt eine zweite große Einhöhlung, mit nach außen gesenktem Boden. Nun, mit Unterstützung des Kameraden, auf den westlichen Rand der Höhle, über eine geneigte Platte an ihrem nördlichen Randriß entlang, zwei Meter hinauf, dann nach links westlich hinaus und über eingezwängte Platten und einen kurzen Kamin auf den Grat, am Ostfuß der mittleren Largo. Die schwierigste Stelle liegt im Westgrat, an dessen Fuß man jetzt steht. Über einen platten Felsrücken einige Meter hinan zur Schulter.

Dann traversiert man kurz östlich in der Südwand des Grates. Über die Spitzen vorragender Platten gelangt man zu einem Riß, der direkt gegen eine Gratscharte hinaufführt. Durch Umgreifen eines Felsblockes links und nachheriges Einschieben der Finger in den Riß arbeitet man sich etwa drei Meter empor, erreicht einen horizontal verlaufenden Riß und gelangt so in die Gratscharte. Oder ( so der Führende bei der ersten Besteigung ): Man erreicht durch Schulterstand eine am Grat oben, etwa fünf Meter über der Schulter, von Westen nach Osten gebogene, östlich fast horizontal verlaufende Spalte und arbeitet sich nun sehr schwierig in eine kleine Nische unter dem Grat empor. Man wirft nun in sehr exponierter Lage eine Seilschlinge über einen oben direkt überhängenden Zacken und zieht sich am Seil und hierauf am Gratzacken über den Überhang empor auf den Grat. Von hier auf die Cima del Largo über den kurzen und steilen Westgrat.

Punta di Trubinasca. Traversierung und Begehung des Ostgrates. 8. August. Die nämlichen. Von der Alphütte von Sassforà über den Passo di Trubinasca und von Süden her über ein schräges Schneeband in die Lücke zwischen Badilet und Punta di Trubinasca. Von dieser Lücke wenige Meter südlich absteigen und westlich den ersten Gratturm umgehen. Dann etwa 2— 3 Meter über einen großen, plattigen, lose eingezwängten Steinblock. Nun zieht sich direkt nördlich zum Grat eine flache Platte, die links senkrecht geschnitten wird und in der Verschneidung Längsrisse trägt, ziemlich steil empor. Mittelst kleiner, aber guter Leisten wird sie erklettert und der Ostgrat der Punta di Trubinasca erreicht. Durch Kamine, über Leisten und Risse wird Stufe um Stufe desselben bezwungen. Zu oberst ist der Gipfel nach Osten überhängend. Einem Kamin und Bande folgend, gelangt man einige Meter unter dem Gipfel an seine nordöstliche Ecke, traversiert hier exponiert, auf schmaler Leiste für die Füße, an einem langen Blocke ( oben mit guter Kante ) unter dem Überhang nach links südlich und erklettert mit einigen Klimm- und Stemmzügen die Spitze ( 6—7 Stunden von Sassforà ). Abstieg über den sehr schönen Westgrat.

Pizzo di Trubinasca über àie Südostflanke und Traversierung. 8. August. Die nämlichen. Über die Südsüdostflanke über Geröll und Schneeflecken bis unter den Gipfel, den man zuletzt von Osten her durch einen nicht eben leichten Kamin direkt erreicht. Abstieg auf der gewöhnlichen Route.

Pizzo di Theobald über die Südostwand. 7. September. Herren Prof. Salvadori und N. Bodio.

NB. Die höhere nördliche Cacciabellaspitze ( 2973 m ) wird im Bergell Pizzo di Theobald, nach dem bekannten Geologen, genannt. Für die Lücke zwischen den beiden Spitzen, welche einen bequemen Übergang vom Bondäscatal ins Albignatal gestattet, wird die Bezeichnung Bocchetta di Cacciabella vorgeschlagen.

Von der Sciorahütte zur Bocchetta di Cacciabella, dann auf der Albignaseite zirka 100 m. absteigen und um den Ostfuß des Pizzo di Theobald herum, direkt unter dem Gipfel. Zuerst zirka 50 m. gerade aufwärts, dann rechts abbiegend in einen tiefen, von unten unsichtbaren Kamin, der sich seitwärts öffnet. In diesen hinein und darin aufwärts, bis große eingeklemmte Blöcke ein Ausweichen nach links nötig machen. Von hier in kurzer Zeit zum Gipfel. Hübsche, unschwierige Kletterei in gutem Fels; Va Stunde vom Fuß der Wand.

Sdora di Dentro über den ganzen Südgrat. 24. September. Herren N. Bodio und K. Steiner. Der erste Gendarm, den man gewöhnlich umgeht, wird links über ein sehr schmales Bändchen erklettert und dann immer der Grat verfolgt, indem man zwei- bis dreimal abseilt. Am Schluß hübscher Keitgrat.

Pizzo Frachiccio ( 2890 m, Aneroid ). 25. September. Herren N. Bodio und K. Steiner.

Der Kamm, der im Siegfr. nördlich vom Pizzo di Cacciabella eingezeichnet ist, beginnt nicht bei diesem Gipfel, sondern etwa 300 m. östlich bei einem andern, für den die ersten Besteiger den Namen Pizzo Frachiccio vorschlagen. Der genannte Kamm zeigt, im Süden beginnend, folgende vier Gipfel: 1. Il Balcone, 2. Il Gallo, 3. La Vergine, 4. Pizzo della Neve.

Von der Sciorahütte über den Pizzo Cacciabella an den Südfuß der zwischen ihm und dem Pizzo Frachiccio liegenden Scharte. In leichter Kletterei auf diese und über den Westgrat zum Gipfel. Der Abstieg erfolgte über den etwas steileren Nordgrat. Daran anschließend gelangten sie auf den Balcone ( 2760 m, Aneroid ), eine vorgeschobene und deshalb sehr schönen Tiefblick bietende Graterhebung, die vom kleinen Firn, „ il Vadretschin ", in wenigen Minuten erstiegen wird.

Il Gallo ( 2770 m ). 25. September. Die nämlichen. Dieser interessante Gipfel ist nach allen Seiten außerordentlich plattig. Charakteristisch ist die zirka 10 m. überhängende Spitze. Die Besteigung erfolgte durch die rechte der beiden Rinnen, die sich in der Ostwand emporziehen, und von einer Rippe getrennt sind, welche am Gipfelblock endigt. Der Einstieg erfolgt am Anfang des Nordgrates. Um auf das dem Grate parallel sich hinaufziehende Band zu gelangen, steigt man rechts, auf der Talseite, über eine glatte Platte und mittelst der zirka zwei Centimeter breiten Spalte über einen Überhang hinauf. Das ungefähr ein Meter breite, sich steil aufwärts ziehende Plattenband verfolgt man bis zu seinem oberen Ende, steigt rechts auf den Grat ( Seilschlinge ), dann über weniger schwere Felsen in der Richtung auf eine an beiden Seiten durch glatte schiefe Platten begrenzte Rinne. Ehe man den Fuß derselben erreicht, überwindet man eine steile Stufe mittelst Schulterstand. Da die genannte Rinne in ihrem unteren Teile überhängend ist, weicht man in einen ziemlich engen, durch einen eingeklemmten Stein charakterisierten Kamin nach rechts aus. Man stemmt sich in ihm empor, bis man links über den Kamm wieder in die Rinne gelangen kann. Nach etwa 15 m. wird diese gesperrt, so daß man wieder auf den Kamm zurückgehen muß, um auf ihm, einen Block umkletternd, auf die Nordseite des Gipfelblockes zu gelangen. Jetzt steigt man in die Spalte, die diesen von einer senkrechten, fast gleich hohen Spitze trennt. In ihr ( zirka 2 m. breit ) stemmt man sich hinauf, bis es gelingt, das Seil über die schlanke Spitze zu werfen und sich auf sie hinaufzuziehen. Von hier aus gilt es, ein Seil so über die Nordwestkante des Gipfelblockes zu werfen, daß es nicht gleiten kann. Nachdem das über die Kante herabhängende freie Ende unten gut verankert ist, zieht man sich, den großen Schritt über die Spalte ausführend, auf den Gipfel. Der Abstieg wird durch wiederholtes Abseilen sehr erleichtert, namentlich erspart man sich die unterste böse Stelle, durch direktes Abseilen von der Seilschlinge über das Wändchen der Ostseite.

NB. Der Gipfelkopf kann eventuell auch von Süden über ein sehr exponiertes Bändchen bezwungen werden.

Cima di Saoseo über den Sildtvesigrat. 10. Oktober. Herren Dr. Th. Herzog und R. Staub folgten vom Passo di Sacco zunächst immer dem Grat, der sich bald steil in die Höhe schwingt. Nach zirka 2 Stunden gelangten sie zu einem großen Gendarmen. Sie überschritten dessen südliche Platten und bogen in den Schneekessel ein, der sich, zu oberst zu einem Couloir verengt, in den Gipfelsattel zieht ( 2—3 Stunden vom Passo di Sacco ). A.A.C.Z. XIV. Jahresbericht, pag. 49—56.

Ofenpassgruppe.

Piz Lais, 3062 m, über den Südgrat und Übergang zum Piz Nuna. Herren Dr. Robert Großmann, Dr. G. Dyhrenfurth und Fräulein M. Möller.

Zu der Scharte südlich vom Piz Lais, der über Geröll und leichte Schrofen erreicht wird. Dann stets längs des Grates in leichter Kletterei zur Scharte vor dem Piz Nuna, der über Geröll mühsam erstiegen wird.

Piz la lionata, 2938 m. Herren Dr. Robert Großmann, Dr. G. Dyhrenfurth, Dr. A. Spitz und Fräulein M. Möller.

Von einem Zeltlager in der Val Murtaröl zu einer Scharte im Nordwestgrat, der mit Ausweichungen nach rechts bis zum Gipfel verfolgt wird. Dann über leichte Felsen und zuletzt eine kleine Abseilstelle zur Einsattelung zwischen Piz Monata und Piz Murtaröl.

Piz Murtaröl, 3183 m, über Ann Westgrat. Herren Dr. Robert Großmann, Dr. G. Dyhrenfurth, Dr. A. Spitz und Fräulein M. Möller.

Aus der Val Murtaröl zu der Einsattelung zwischen Piz Murtaröl und Piz la Monata; von da über den Westgrat ( Ausweichungen auf der Südseite ) mit Überschreitung zweier markanter Türme zum Gipfel. Abstieg in die Val délias Trimas. A.A.V.M.. XVII. Jahresbericht, pag. 67.

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