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L’opposition aux zones de tranquillité, une supercherie

A propos du rejet par le Tribunal fédéral du recours contre les zones de tranquillité de Nendaz et de Zinal (voir «Les Alpes» 7/2015).

Je suis très satisfait de la décision du Tribunal fédéral d’avoir rejeté le recours des opposants aux zones de tranquillité. Il s’agit d’une décision responsable et très significative en ce sens qu’elle ne reconnaît pas aux recourants la compétence à être entendus comme représentants crédibles de la cause «nature».

Les moteurs qui boostent le «lobby de la distraction» (milieux du sport, loisir, tourisme et hôtellerie) sont: y a du pognon à faire, tout mérite d’être aménagé, la nature dans sa forme primaire n’est qu’une étape avant sa transformation par l’homme, et c’est à l’homme de représenter les intérêts des «sans voix» que sont nature et environnement. Dès lors, il faut être responsable et reconnaître la vérité: ce lobby partage les intérêts de la nature dans la seule mesure où il en tire profit. Il n’est donc nullement compétent pour défendre les besoins de la nature et encore moins s’arroger le droit d’en représenter les intérêts. Pour être «tendance» et crédible, les projets, statuts et arguments sont décorés de slogans tels que «dans le respect de la nature et de la faune» ou «pour mieux la préserver». Les actions de ce lobby sont de type invasif: «… il est de notre devoir de protéger le libre accès à la montagne…» (dixit le CAS). Le Service de la chasse et le Conseil d’Etat valaisans ont, cette fois, été les vrais avocats de la cause «nature». Ne perdons pas de vue que cette opposition aux zones de tranquillité s’apparente à une supercherie au même titre que McDonald’s qui prône diététique, fitness et santé!

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