Franchir la galerie non éclairée (et non balisée) pour arriver sur le côté S des courts de tennis (panneau d’information), puis longer le côté E du mur de soutènement des courts de tennis. De là, descente et traversée dans un terrain en escaliers de la Mürrenfluh où des tronçons rocheux succèdent à des tronçons terreux. L’exposition s’accentue et on se retrouve bientôt au premier passage clé : 600 mètres à la verticale au-dessus du Lauterbrunnental avec parking et départ du téléphérique. Il ne reste plus que les étriers en métal et beaucoup de vide sous les semelles. L’itinéraire se poursuit tantôt dans le calcaire, tantôt en forêt, toujours le long de la Mürrenfluh. Une brève échelle verticale fait varier les plaisirs, tout comme le pont népalais un peu branlant sur le Mürrenbach. L’autre possibilité de traverser le torrent est une tyrolienne, mais elle ne peut être faite qu’en compagnie d’un guide de montage (panneau « fermé » à la bifurcation, choisir la branche de droite). Avant et après le Sinterbach, il y a plusieurs passages avec des échelles dont certaines sont verticales ; ces passages ne sont pas très exposés. Un petit pont népalais au-dessus d’un ravin apporte un peu de diversité. A env. 1300 mètres, on est arrivé au point le plus bas de la via ferrata. On est déjà presque arrivé au bouquet final : le pont suspendu de 80 mètres de long, très branlant et ne disposant pas de corde continue sur laquelle on peut se tenir fermement. La corde d’assurage sur laquelle on est attachée est mobile est fixée seulement à un point d’ancrage sur quatre ; heureusement qu’on peut se tenir au câble porteur au milieu du pont… Il est aussi possible d’éviter le pont suspendu en sortant en direction de la petite route entre Mürren et Gimmelwald. La via ferrata se termine après le pont suspendu. Il ne manque plus que la petite montée jusqu’au panneau avec livre d’or à la station du téléphérique Gimmelwald (1363 m, 3h).

Court et à ne pas manquer.

Itinéraire associé: Suite de la via ferrata de Mürren