Sport en montagne: expérience de la nature ou stade géant (Le -)? | Club Alpin Suisse CAS
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Sport en montagne: expérience de la nature ou stade géant (Le -)?

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Le Sport en montagne: expérience de la nature ou stade géant

Credo d' une alpiniste Les tragédies qui surviennent sur les plus hauts sommets, les accidents d' escalade libre, d' escalade de cascades de glace et de canyoning font la « une » des journaux. Dans ce cas, les médias parlent de sports extrêmes, un qualificatif inapproprié dans bien des cas. Les sports de montagne sont avant tout une fête des sens.

Le terme « sport extrême » signifie pour beaucoup une activité hors de leur portée. Et ceux qui poussent l' aventure aux chips et à la bière devant leur poste de télévision ont tendance à ranger les alpinistes conventionnels, qui gravissent un trois mille ou un quatre mille, dans la classe exotique des sportifs de « l' extrême ». Cette tendance est encore plus marquée avec l' escalade de cascades de glace, le canyoning ou l' escalade libre. Cette dernière étant souvent comprise à tort comme une ascension en solo et sans corde. Il ne viendrait jamais à l' esprit de ceux qui pratiquent ces sports de se considérer comme des sportifs de l' extrême, à moins qu' ils appartiennent au nombre très restreint des athlètes qui accomplissent des performances exceptionnelles.

L' intensité de l' expérience est décisive Qu' il s' agisse d' un sportif de l' ex ou d' un parfait débutant, la satisfaction éprouvée après une course est heureusement indépendante de l' altitude ou du degré de difficulté qui a été franchi. Elle dépend plutôt de l' intensité de l' expérience. Une course qui offre des paysages et des techniques variés procure de la joie. Ce qui n' empêche pas de se réjouir si, grâce à un entraînement régulier, on parvient à escalader des voies toujours plus difficiles. La satisfaction Faire du sport en pleine nature, c' est se soumettre « à un jeu qui a ses propres règles, qui exige de s' im à cent pour cent et après une course est également plus intense si l'on a atteint ses limites personnelles ou si l'on est parvenu à vaincre un peu ses résistances et ses peurs.

Un mélange d' adrénaline et d' endorphine Si l'on rencontre des conditions difficiles en route qui exigent de mobiliser toutes ses forces, si l'on conserve son sang froid malgré tout et si l'on franchit tous les obstacles avec prudence, compétence et intelligence, on garde de bons souvenirs pendant des années. Mais on peut aussi expliquer plus sobrement l' euphorie que l'on éprouve après un effort soutenu. Pour se protéger, notre corps produit un cocktail euphorisant d' endorphine et d' adrénaline.

Le même ravissement, la même jubilation intérieure gagnent celui qui s' élance dans une pente idéale, recouverte d' une bonne couche de poudreuse légère. Inoubliables aussi, les moments passés sur une arête ou un sommet, après une montée de plusieurs heures dans une pente hostile et grise, recouverte de glace, lorsque la chaleur des rayons du soleil qui apprend à l' homme à agir en groupe ». Col du Monte Moro et versant est du Monte Rosa et une brise légère viennent à nouveau vous caresser le visage. Et lorsque l'on bivouaque seule dans la montagne, en plein hiver, et que l'on contemple un ciel étoile. On comprend alors enfin la dimension de la vie dans l' immensité du cosmos.

Tous les sens en alerte L' alpinisme est une expérience de la nature qui mobilise les cinq sens, et qui contribue même chez certains au développement d' un sixième sens: l' intuition. Il existe nombre de raisons pour lesquelles l' homme pratique des sports de plein air et refuse de s' en passer, bien qu' il en connaisse les risques. Ce n' est pas le taux d' adréna qui compte, mais l' expérience de la nature, l' esthétique, le plaisir et la passion, la mise à l' épreuve, l' appar à un groupe et la solitude, l' affirmation de soi, la confiance en soi et la découverte de son identité.

C' est un jeu qui a ses règles, qui exige de s' impliquer à cent pour cent et qui apprend à l' homme à agir en groupe. Un jeu qui offre « un monde de rechange » à ceux qui sont cri- tiques vis-à-vis du monde dans lequel ils vivent. Un monde qui semble plus « pur » et plus libre, qui a ses lois et son code moral. Un monde à saisir d' un coup d' œil et dans lequel seul l' essentiel compte.

Gaby Funk, Kempten ( D ) ( trad. ) M serpelzjacken. Sich melden bei Charles Mori, Birmensdorferstr. 32, 8004 Zürich, Tel. 01/242 46 40 - am 15.8.2000 an der Pioda-Kante im Bergell eine Uhr, Marke Casio mit Höhenmeterfunktion. Sich melden bei Christine Müller, Via Tegiatscha 24, 7500 St. Moritz, Tel. 081/833 46 38 - am 2O.8.2000 beim Abstieg vom Galenstock zum Rhonegletscher ( im oberen Drittel ) Funkgerät YAESU 2 m FT-26. Sich melden bei Hannes Schnyder, Tel. G 052/264 29 08 oder 079/236 31 34 - am Wegrand Andermatt-Vermi-gelhütte ein Feldstecher VEBO 8x21, zusammenklappbar. Sich melden bei Walter Baumann, Brunnackerstr. 8, 8610 Uster, Tel. 01/940 92 43 - Mitte Juni zwischen Rotondohütte und Leckihorn eine Thermosflasche. Sich melden bei Andreas Voegelin, Stüssistrasse 77, 8057 Zürich, Tel. 01/364 19 51.

-am 1O.9.2000 am Bumiller Pfeiler ( Piz Palü ) ein Eisgerät. Sich melden ( unter Angabe der Marke des Eisgeräts und des ungefähren Fundorts ) bei Andreas Voegelin, Stüssistrasse 77, 8057 Zürich, Tel. 01/364 19 51.

-Anfang September am Lagginhorn 2 Paar Teleskopstöcke und 1 Paar Skistöcke. Sich melden bei Monika Tresch, Zürich, Tel. 01/432 02 08 - am 6.9.2000 am Wandfuss der Tour d' Aï, Leysin, Sektor « Les Lausannois », ein Kletterführer. Sich melden bei Thomas Gubler, Dörflistrasse 7, 8755 Ennenda, Tel./Fax 055/640 91 80

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