Johann Coaz (1822-1918)
Unterstütze den SAC Jetzt spenden

Johann Coaz (1822-1918)

Hinweis: Dieser Artikel ist nur in einer Sprache verfügbar. In der Vergangenheit wurden die Jahresbücher nicht übersetzt.

Coaz est l' auteur de maintes créations nouvelles et durables dans sa profession. Dans le domaine légal d' abord où il établit de manière ferme une économie protectrice de nos forêts pour tout le pays; puis, soit dans sa petite patrie grisonne et saint-galloise, soit tout spécialement encore dans son poste d' inspecteur fédéral, il rendit d' immenses services dans la mensuration des forêts, dans l' inventaire des forêts et des sentiers forestiers, dans la protection contre les avalanches et les torrents, la conservation des poissons, du gibier, des oiseaux. A côté de toute cette « besogne officielle », Johann Coaz trouvait toujours le temps de se vouer à des problèmes scientifiques et leur publication, en botanique aussi. Il possédait un grand herbier de toute la Suisse ( conservé d' hui au musée botanique de l' EPF à Zurich ). C' est à son initiative et sa collaboration personnelle que nous devons le magnifique ouvrage sur Die Verbreitung der wildwachsenden Holzarten der Schweiz ( La propagation des essences forestières sauvages de la Suisse ) et le Baumalbum der Schweiz ( Album des arbres de la Suisse ). En 1881 parut son important travail Die Lawinen der Schweizeralpen ( Les avalanches des Alpes suisses ) qui, aujourd'hui encore, conserve toute sa valeur bien que dépassé sur quelques points. En 1910 suivit sa Statistik und Verbau der Lawinen in den Schweizeralpen ( Statistique et protection des avalanches dans les Alpes suisses ) avec une carte des avalanches de la Suisse au 1:250 000 ( original 1:100 000 ). Il fut encore l' auteur de nombreux travaux qui perpétuent son nom dans les annales de la science. Le nombre de ses publications atteint 107. L' Université de Berne lui accorda le titre de docteur et bien des sociétés de sciences naturelles et d' associations forestières firent de lui leur membre d' honneur.

Si le Dr Coaz put mener à bien la somme énorme de son travail, il le dut en partie à son épouse, née Pauline Lüscher, de Haldenstein, femme très cultivée, toujours vaillamment à ses côtés, qu' il avait épousée en 1852.

Carl Schröter termine son esquisse de la vie de Coaz par les mots suivants: « Aussi longtemps que bruiront les arbres de nos forêts, aussi longtemps que les verts pionniers escaladeront les hauteurs, aussi longtemps que nos montagnards seront protégés des dangers des torrents et des avalanches, le nom de Coaz demeurera honoré et entouré de reconnaissance. »jv/^ oechslin

Feedback