Le Panorama de Chasseron
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Le Panorama de Chasseron

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S' il est naturel de voir les Alpes absorber l' attention, attirer toutes les sympathies des membres du Club qui s' est donné pour noble mission de les étudier, de les gravir, de les faire connaître et aimer, on comprendra également que cette partie des monts helvétiques qu' on appelle le Jura, moins visitée et d' une réputation plus modeste, excite aussi quelque intérêt et mérite d' être mise en lumière.

Déjà en 1818 et 1822, le célèbre Keller avait reconnu la beauté de ses points de vue et dessinait les panoramas du Weissenstein et de S'-Cergues. En 1887, X. Imfeld illustra, de son burin d' artiste, la vue de Chaumont et quelques années plus tard, M. E. Colomb, président de la section neuchâteloise du S. A. O., dessina le panorama de la Tourne. Enfin, en 1876, les membres de la section des Diablerets, habitant Ste-Croix, érigèrent sur le Mont-de-Baulmes une table d' orientation qui a servi de type à plusieurs autres. Mais tous ces panoramas ne donnaient que la partie méridionale de l' horizon: les Alpes.

Nous avons aujourd'hui le plaisir d' offrir à nos collègues du S.A.C. la première vue circulaire complète d' un sommet du Jura: le Chasseron.

Pour donner à la chaîne des Alpes un développement permettant d' en reproduire tous les détails et pour ne pas étendre outre mesure le panorama, il a été dessiné à deux échelles différentes et disposé sur deux lignes superposées: l' une, les Alpes, Eadius 95cm, allant du Pilate au Mont-Tendre, l' autre, le Jura, Kadius 47,5em, s' étendant dn Mont-Tendre au Pilate.

Afin de le rendre aussi complet que possible, ce panorama a été pris dans les journées absolument claires de l' automne et de l' hiver, qui ont permis de saisir les plus petits sommets, les collines les plus éloignées. Il a en outre été contrôlé aux différentes heures de la journée, avec des lumières différentes, et depuis des sommets voisins, d' altitudes diverses, permettant de juger du déplacement latéral et vertical des sommets et des chaînes.

Situés aux quatre points cardinaux, à des distances de 150 à 220 kilomètres, le Säntis, la Forêt-Noire, la Côte d' Or, la Meije et la Grande Moucherolle, marquent les points extrêmes visibles depuis le Chasseron et donnent comme rayon moyen de ce cercle immense, 180 kilomètres. Visité par une claire journée d' automne ou mieux encore en hiver, alors que l' atmosphère est de cristal, le Ohasseron se révèle donc comme un point de vue de premier ordre. Du Salève au Säntis, les Alpes étendent leur arc immense au brillant relief, et le plateau suisse, pareil à une carte déployée, le Jura aux croupes arrondies, les molles ondulations de la plaine française complètent ce tableau d' une indicible beauté. Puis le regard charmé, dépassant montagnes et plaines, s' en va chercher, tout au bout de l' horizon, des lignes bleuâtres, indécises, des points imperceptibles qui lui donnent la sensation de l' infini.

Placé à égale distance du Mont-Blanc et de la Jungfrau, et en raison de son altitude ( 1611 m ), le Chasseron offre la vue la plus complète que l'on puisse rêvev de la chaîne des Alpes depuis le Jura. Très peu de grands sommets manquent à l' appel et l'on peut nommer des cimes et territoires appartenant à quinze cantons de la Suisse.

Il n' y a pas de jour de soleil dans la belle saison, où le Chasseron ne soit visité. On y monte en trois heures depuis Fleurier, par les gorges de la Pœta-Raisse, et de Ste-Croix en une heure et demie par dix chemins différents suivant le caprice des promeneurs. Si l'on veut se ménager la surprise de l' arrivée, on le prendra d' assaut par son flanc nord ouest. De ce côté, il change complètement d' aspect; aux lignes doucement inclinées qui montent de la plaine, succède tout à coup, sans que rien ne l' annonce, une haute paroi à pic, qui domine de 500 mètres le vallon de la Denériaz.

Et maintenant, clubistes chers collègues, que l' été a trouvés sur les sommets des Alpes, alors que l' hiver sera venu, prenez un billet de chemin de fer pour Ste-Croix où vous arriverez par une ligne de montagne traversant des sites du plus haut intérêt. Vous passerez la nuit dans le Jura; l' hospitalité n'y est pas chère. Et le lendemain, en suivant des crêtes le plus souvent libres de neige vous viendrez passer quelques heures, assis sur les gazons jaunis du Chasseron. Puis, pour varier votre itinéraire, vous redescendrez par la gorge pittoresque de Noirvaux sur le Val de Travers.

Je vous souhaite un ciel pur, un soleil radieux. Et si le Panorama de Chasseron, dessiné par un simple amateur aimant bien la montagne, peut ajouter quelque chose à votre plaisir, mon but sera atteint.

L. Jaccard-Lenoir ( section des Diablerets ).

Bollettino del Club Alpino Italiano. Vol. XXVI. N« 59, per l' anno 1892. Torino 1893, und Rivista mensile C.A.I. Vol. XII. 1893. Eedattore Prof. Carlo Ratti. Torino 1893.

Das Jahrbuch des italienischen Alpenclub ist diesmal von überraschender Reichhaltigkeit und wertvollem Inhalt; um so voreiliger muß die Meinung derjenigen im C.A.I. erscheinen, welche einst sagten, die Decadenz des Bollettino sei nicht aufzuhalten, und je eher es mit ihm zu Ende gehe, desto besser. Der Ausdruck an der Spitze des Buches „ Supplemento alla Rivista " darf jedenfalls nicht im Sinn eines minderwertigen Anhängsels betrachtet werden. In gewohnter Weise stehen touristische Aufsätze und wissenschaftliche Abhandlungen neben einander. Zu den erstem gehören: F. Gonella, „ Ascensioni del Duca degli Abruzzi 1892 ", wobei von dem fürstlichen Alpinisten die Levanna Orientale und Centrale, Gran Paradiso, Monte Bianco, Dente del Gigante, Colle di Talèfre, Breit- horn, Monte Cervino und Breuiljoch bestiegen, resp. überschritten wurden, wie man sieht, eine ganz respektable Leistung. Eine Reihe von dem Prinzen selbst aufgenommene Bilder schmücken den hübschen Aufsatz. Ferner G. Key: „ Monte Rosa; la parete terminale della Valsesia; la Punta Gnifetti e il Colle Sesia ". Außer den in der Überschrift genannten Punkten werden auch Passo Ippolita oder Piodejoch und Punta Parrot besprochen. Der Artikel zeigt mehrere Vignetten nach Momentaufnahmen mit dem Apparat „ Simplex ", die mir die tiefe Weisheit des Satzes bestätigt haben, daß, wer an persönlicher Eitelkeit leidet, gut daran thut, sich hinter den Apparat zu stellen und die andern „ abzublitzen ". Der Artikel von R. de Breugel-Douglas: „ Tre nuove escursioni nella catena della Dent du Midi " giebt eine Übersicht über Besteigungsgeschichte und Nomenklatur des Massifs, und erzählt dann die erste Traversierung von der „ Cathédrale " zur „ Forteresse " über die Nordwand, die erste Ersteigung des Doigt de Salanfe, über den Col de la Dent jaune und die erste Ersteigung der Dent noire de Champéry, endlich die erste Ersteigung der Cime de l' Est über die Nordostwand. O. de Falkner erzählt seine Fahrten „ Nelle dolomiti di Cortina d' Ampezzo e di GardenaC. Fiorio die Ersteigung des „ Becco della Tribolazione ", wieder mit 3 sehr hübschen « Simplex » -Vignetten. Die Schilderungen L. Purtschellers „ Nelle Alpi marittime " sind eine Übersetzung der gleichzeitig in der Zeitschrift des D. u. Ö.A.V. 1893 erscheinenden Arbeit. Die Monographie von P. Prudenzini „ Concarena-Bagozza-Ca-mino ( fra Val Camonica e Val di Scalve ) " enthält, wie der Untertitel: Studio topografico-alpinistico-geologico beweist, einen gemischten Inhalt; andere Arbeiten, wie A. Cozzaglio „ I Laghetti di Esine " und A. Aloi „ L' eruzione dell' Etna nel 1892 ", sind rein wissenschaftlich gehalten. L. de Marchis „ II più grande ghiacciaio del mondo " enthält unter diesem etwas gezwungenen Titel eine Bearbeitung von Nannsens Reise über das grönländische Inlandseis. C. de Stefanis „ Divisione delle montagne italiani " giebt im Text und einer Karte eine auf geologischen und orographischen Prinzipien ruhende Einteilung der Alpen. Danach sind der centrale und nördliche Apennin und die italienischen Alpen ein System von mehr oder weniger gespannten Falten und beschreiben zusammen mit den Dinarischen Alpen um den Winkel des adriatischen Meeres und den Po - Lauf ein ungeheures, nach S. O. offenes Hufeisen, an welches die übrigen italienischen Gebirge sich ebenfalls als Faltungen zweiten Ranges angliedern. Die Reihenfolge der konzentrischen Kurven in den Alpen ist folgende: Nördliche Kalkzone, Zone des Montblanc, del Brianzonese, del Monte Rosa, della Valtellina, dell' Adamello, di Val-sugana, südliche Kalkzone. Interessant ist auch F. Salmojraghis Artikel: „ I bradisismi in montagna e la fotografia ". Die Clubisten, die zugleich Photographen sind, werden hier aufgefordert, durch wiederholte Kontrollaufnahmen von eingemessenen Punkten aus an den Untersuchungen über kontinentale Schwankungen teilzunehmen. Ebenfalls auf wissenschaftliche Untersuchungen zu beziehen, aber zunächst nur baugeschichtlich ist G. Sellas „ La Capanna-Osservatorio Regina Mar- gherita sul Monte Rosa ". Wenn ich noch den schönen Nekrolog N. Pellatis über den berühmten Ingenieur und Erforscher des Matterhorns, Felice Giordano, nenne, so habe ich alle Nummern des Bandes besprochen. Die Illustrationen sind durchgehende besser als früher, mehrere, wie das Titelblatt: Monte Rosa von Alagna, Lichtdruck von Brunner nach Sella, der Sorapis vom Lago di Misurina aus, Clichédruck von Angerer nach Loppe, und die Punta del Argenterà, Lichtdruck von Fratelli Armanino in Genua nach Compton, sind musterhaft. Das nämliche gilt nicht von den Karten, welche fast nur rohe Skizzen sind. Hierin ist der C.A.I. noch ziemlich zurück und sollte mehr leisten, was auch seine Situation zu erlauben scheint, denn auf 31. Dez. 1893 betrug die Mitgliederzahl 4183 und auch der Vermögensstand ist günstig.

Die Rivista mensile schreitet unter der rüstigen Leitung von Prof. Ratti immer erfreulich auf dem bewährten Wege fort. Sie enthält neben dem offiziellen Teil immer eine Anzahl von touristischen Erzählungen oder Notizen, kleinere wissenschaftliche Artikel und vor allem vorzügliche Referate aus allen alpinen Gebieten und Zeitschriften. Ich muß mich hier auf Angabe des mir am wertvollsten einschränken, wobei ich die Bedeutung des andern nicht unterschätzen will. F. Mordinis „ Becca di Luseney ", G. Fiorios „ Due ascensioni senza guide al M. Bianco ", C. Rattis „ S. M. la Regina alla Punta Gnifetli ", des nämlichen „ Due mila persone ali'anno sul Breithorn ", und „ Sulla conservazione dei biglietti sulle vette ", wobei ich nur ein kräftig Wörtlein wider die Kartenmarder vermißt habe, L. Vaccarones „ La Corte di Savoia attraversa il Moncenisio il 15. febbr. 1476 ", A. Rolandos „ Ortlerspitze e Valli attigue ", sind alle lesenswert. Ferner handeln jeweilen mehrere Artikel, gelegentlich in dis-kussorischer Weise, von den „ Carovane scolastiche alpine ", von der „ Nuova generazione del Club alpino Italiano ", von der „ Capanna-Osser-vatorio Regina Margherita sulla Punta Gnifetti " und andern auch für auswärtige Leser wichtigen Themata. Vor allem aber als „ Cronaca alpina " bleibt die Rivista eine der reichsten Fundgruben für Redaktoren und alpine Historiker.Red.

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